Défense des Citoyens De Demain - François Chéreau - E-Book

Défense des Citoyens De Demain E-Book

François Chéreau

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Beschreibung

Défense des Citoyens De Demain – Sauver l’Humanité présente un constat détaillé, uniquement tiré d’observations scientifiques, sur l’avenir de l’humanité. Devant la menace réelle de son extinction, une analyse du problème met en lumière une cause racine. L’auteur propose trois solutions conceptuelles, avec des exemples de plan d’actions collectives et individuelles pour tenter de sauver nos petits-enfants. Ce cadre de réflexion permettra de guider toutes les bonnes volontés mondiales vers ce super objectif commun.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Écologiste de la première heure et ancien chef d’entreprise dans de grands groupes industriels internationaux, François Chéreau est un jeune politicien motivé par la survie de ses petits-enfants face à la crise sociétale et écologique. Pro-européen et citoyen du monde, il est l’auteur de cinq essais avec pour thématiques centrales le Big Bang et les solutions permettant d’éviter que toutes les connaissances accumulées par l’humanité soient réduites à néant.

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Seitenzahl: 129

Veröffentlichungsjahr: 2023

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François Chéreau

Défense des Citoyens De Demain

Sauver l’Humanité

Essai

© Lys Bleu Éditions – François Chéreau

ISBN : 979-10-377-8219-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Présentation de l’auteur

– Ingénieur, Licencié en droit, titulaire d’un DESS en comptabilité et gestion d’entreprises, titulaire de 2 MBA, trilingue, divorcé, deux enfants, grand-père quatre fois, retraité ;

– Écologiste de la première heure avec le Commandant Cousteau ; 

– Ancien chef d’entreprises dans de grands groupes industriels internationaux notamment automobiles ;

– Consultant en gestion de patrimoine industriel, immobilier et financier ;

– Syndic de copropriétés ;

– Jeune politicien motivé par la survie de nos petits-enfants face à la crise sociétale et écologique ; 

– Ancien rugbyman de division nationale et tennisman classé ;

– Auteur d’essais techniques, scientifiques et politiques ;

– Amateurs de vins, de spécialités gastronomiques et de musique ;

– Pro européen et citoyen du monde.

Du même auteur

– Ébauche d’une planification écologique et sociétale - 40 fiches ministérielles pour réussir, Le Lys Bleu Éditions.

Le Monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.

A. Einstein

La grande erreur de notre temps, ça été de pencher, je dis plus, de courber l’esprit des hommes vers la recherche du bien matériel. Il importe, messieurs, de remédier au mal ; il faut relever l’esprit de l’homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand. C’est là, et seulement là, que vous trouverez la paix de l’homme avec lui-même et par conséquent la paix de l’homme avec la société.

Victor Hugo, extrait de son discours prononcé le 11 novembre 1848 devant l’Assemblée nationale française

Introduction

L’ouvrage présente un constat, détaillé et objectif, uniquement tiré d’observations scientifiques, sur l’avenir de l’humanité à l’horizon de 2100. Devant la menace réelle de son extinction, une analyse du problème met en lumière une cause racine à l’origine de la situation. Trois solutions conceptuelles sont proposées avec des exemples de plans d’actions collectives et individuelles pour tenter de sauver nos petits-enfants. Ce cadre de réflexion permettra de guider toutes les bonnes volontés mondiales vers ce super objectif commun. Une conclusion guidée par 15 milliards d’années d’expériences laisse entrevoir un espoir qu’il faut saisir.

1

Le constat

Qu’allons-nous léguer à nos enfants ?

A. Nous voyons, de plus en plus, de personnes défiler dans la rue ou se mettre en grève pour manifester leur mécontentement, voire leur exaspération. Pourquoi ?

Nous avons pourtant une qualité de vie meilleure que nos aïeux et encore plus que les aïeux de nos aïeux. De plus, ces revendications se font plus particulièrement dans des pays plutôt démocratiques et plutôt riches.

Certes, la contestation est un moteur pour l’évolution des sociétés, mais du moins tant qu’elle est constructive.

Nous avons donc enquêté pour tenter de répondre à cette question. Nous avons aussi voulu que ces enquêtes soient les plus objectives possible pour ne pas tomber, nous aussi, dans la désinformation propagande.

Nous avons ainsi constaté que, dans les démocraties, nous avons beaucoup de droits légaux qui se sont construits au fil du temps. Ces derniers encouragent notre individualisme et nous poussent souvent à nous octroyer, en plus unilatéralement, des droits supplémentaires, mais parallèlement nous oublions de plus en plus nos devoirs. Ceux obligatoires, qui, d’ailleurs, n’ont pas suivi la même évolution, n’étant rappelés que très timidement pour ne pas froisser.

Notre consommation boulimique et notre soif de prestige servies notamment grâce à des dettes phénoménales, aussi bien au niveau des ménages que des états, font beaucoup d’envieux notamment ceux qui n’ont pas investi et accentuent leur sentiment d’injustices sociales, fiscales et territoriales. Ces dernières n’étant réellement indécentes que pour peu d’entre nous même si ces derniers sont encore malheureusement toujours trop nombreux.

Notre SOCIÉTÉ EST EN FAILLITE. Elle ne sait pas nous rendre heureux, au contraire, elle nous déprime gravement. Les bienfaits de la corne d’abondance ont leurs limites et nous les redécouvrons, aujourd’hui, à l’échelle planétaire. À demander trop, nous basculons vers le syndrome de « l’enfant gâté ». Ce comportement décadent nous dirige, inexorablement si nous ne réagissons pas fermement et rapidement, vers LA FIN DE LA CIVILISATION avant la fin du XXIe siècle...

B. Nous sommes aujourd’hui 8 milliards de terriens. Notre planète est-elle capable de nourrir et de recycler les déchets de toute cette population ?

Notre enquête s’est aussi poursuivie pour tenter de répondre à cette nouvelle interrogation.

Avant d’y répondre, rappelons que dans un écosystème, une espèce animale ou végétale qui prolifère entre en concurrence avec les espèces natives. Elle prend alors la place des autres espèces et devient largement dominante, déséquilibrant ainsi tout l’écosystème. La prolifération d’espèces envahissantes est largement reconnue comme l’une des principales causes de perte de biodiversité. Il en va de même pour l’espèce humaine qui a envahi la Terre dans pratiquement tous ses recoins et exerce donc une pression insoutenable sur tout le reste du vivant de la planète.

Selon nos recherches, les ressources terrestres sont aujourd’hui insuffisantes pour satisfaire la consommation de cette population d’autant plus que beaucoup veulent rejoindre le modèle occidental pourtant décrié par ceux qui ne connaissent pas la vraie misère. En outre, la production en masse nécessaire pour fournir des biens en expansion exponentielle génère une pollution abondante des sols, des airs et des eaux qui n’arrivent plus à les absorber. Cette pollution grandissante accélère aussi la disparition des espèces animales et végétales, réduisant d’autant la quantité et la qualité de nourriture et d’eau potable disponibles. Sans compter l’air de plus en plus vicié que nous respirons.

Enfin, nous confirmons que les gaz à effet de serre émis par l’activité de l’espèce humaine doublés d’une déforestation anarchique effectuée par cette dernière renforcent un changement climatique au-delà de ce que la Terre a connu aussi bien au niveau de son ampleur que de sa brutalité. Nous le ressentons d’ailleurs tous notamment lors des canicules ou des tempêtes de plus en plus nombreuses et intenses. Beaucoup d’espèces animales et végétales n’ont pas le temps de s’adapter à ce nouvel environnement rendant ce réchauffement climatique encore plus dévastateur sur l’écosystème planétaire.

Ces différentes menaces rendent notre TERRE INHOSPITALIÈRE avec, en perspective si rien de déterminant n’est fait, une EXTINCTION DU VIVANT avant la fin du XXIe siècle.

C. Jusqu’à la 2e Guerre mondiale de 1939-1945, l’humanité vivait en paix entrecoupées par des périodes de guerre ou vice versa. Notre agressivité naturelle pouvait ainsi se libérer périodiquement pendant ces phases d’autodestruction, par ailleurs, parfaitement admises par l’opinion publique des époques traversées. Tout casser pour tout reconstruire, de plus, dans la bonne humeur des survivants était le moteur de notre évolution. Tant pis pour les morts qui n’avaient le droit qu’à un travail de mémoire.

Aujourd’hui, grâce ou à cause de l’arme nucléaire dissuasive, nous n’avons plus cette chance ou plutôt cette malchance. Nous ne pouvons plus évacuer notre testostérone autrement qu’en développant, par dépit, UNE ESCALADE DE LA HAINE d’autant plus que nous sommes de plus en plus nombreux, que l’information sur les autres, que nous recevons à flot, est de moins en moins objective, même dans les démocraties, attisant nos jalousies, que les migrations notamment climatiques s’amplifient nous confrontant de plus en plus à l’étranger...

Les informations que nous avons collectées montrent bien cette tendance, soit par une recrudescence des incivilités, soit par la montée du racisme sous toutes ses formes. Par incompréhension d’une société de plus en plus complexe et par frustration de nos envies que nous ne savons plus gérer, nous préférons radicaliser nos positions et entrer dans une escalade de la violence jusqu’à un terrorisme aveugle et meurtrier.

Face à ces nouvelles menaces, la course à l’armement nucléaire a repris ; pas en nombre de têtes massivement létales, mais dans leur précision destructrice. D’autres armes modernes cybernétiques ou spatiales sont aussi développées à côté des armes économiques plus traditionnelles affamant les populations des régimes visés.

Si nous n’y prenons garde, la 3e Guerre mondiale est aujourd’hui une option probable avant la fin du XXIe siècle sonnant le glas de LA FIN DU MONDE.

Si nous ne prenons pas les mesures drastiques nécessaires, nos enfants mourront soit suicidés, soit calcinés, soit irradiés avant la fin du XXIe siècle...

.1. Une société en faillite

1.1.1. Avec une consommation boulimique et une soif de prestige

En 2 siècles, le niveau de consommation des ménages a été multiplié par 15 malgré les guerres et les crises économiques ;

De 1945 à 1975, le niveau de consommation des ménages progressait de 5 à 6 % en moyenne par an.

En 2007, le niveau de consommation des ménages est de 1047 milliards d’euros. À ces sommes doivent être rajoutées 311,3 milliards de dépenses d’éducation, de santé et de logement prises en charge par la collectivité. 60 % des dépenses de santé prises en charge par la collectivité en 1960 passent autour de 75 % à partir de 1980.

En 2011, le niveau de consommation des ménages représente 1110 milliards d’euros dont 281,2 M€ pour le logement, eau, gaz et électricité, 160,6 M€ pour le transport, 150,8 M€ pour les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, 93,6 M€ pour les loisirs et la culture, 64,8 M€ pour les meubles et l’entretien courant de l’habitation, 47,7 M€ pour l’habillement et chaussures, 35,8 M€ pour les boissons alcoolisées et le tabac, 29,1 M€ pour les communications et le reste en divers.

En 2017, le niveau de consommation des ménages s’élève à 1180 milliards d’euros.

Quoiqu’il reçoive, l’être humain veut toujours plus et cela le pousse, même satisfait, vers une addiction à la consommation.

1.1.2. Avec des dettes phénoménales

En 2017, la dette publique s’élevait à 2220 milliards d’euros pour 67 120 000 Français soit 33 075 € / français alors qu’elle n’était que de 25 milliards d’euros en 1970 corrigés avec l’inflation de 1970 à 2017 à 177 milliards pour 50 528 000 Français soit 3503 € / français.

En cause, des investissements publics pour stimuler la croissance et l’emploi, mais qui dépassent les capacités financières du pays. De plus, des déficits publics récurrents accentuent, chaque année, cette dette. Par exemple, en 2017, le déficit public s’élevait à 59,3 milliards d’euros malgré des impôts lourds, mais avec une redistribution importante.

Ainsi, pour chaque 950 € perçus par les administrations publiques à travers les impôts et taxes, 1000 € sont dépensés dont 575 € pour la protection sociale (retraite par répartition : 268 €, remboursements sécurité sociale et hôpitaux publics : 191 €, allocations familiales : 42 €, allocation chômage : 35 €, aide au logement : 17 €, RSA et autres solidarités : 22 €), 96 € pour l’éducation, 66 € pour l’administration publique, 53 € pour les subventions sectorielles, 43 € pour le transport, 31 € pour la défense, 25 € pour la sécurité, 23 € pour la recherche, 22 € pour la culture, 16 € pour l’environnement, 9 € pour l’éclairage public, 4 € pour la justice.

La charge de la dette de 37 € par 1000 € dépensés étant maintenant supérieure aux dépenses militaires !

Nous vivons, après les trente glorieuses, au-dessus de nos moyens. Nos enfants devront rembourser cette dette d’une manière ou d’une autre, soit par une guerre, soit par l’inflation, soit par l’austérité...

1.1.3. Avec des injustices sociales, fiscales et territoriales indécentes

Les inégalités territoriales entre une quinzaine de grandes métropoles françaises et une France périphérique et rurale à l’écart des grands courants économiques s’aggravent – Les écarts en matière d’égalité des chances et d’accès aux services ne se résorbent plus. Les 15 aires urbaines de plus de 500 000 habitants concentrent 40 % de la population, 55 % de la masse salariale, plus de 50 % de l’activité économique, deux tiers des étudiants. Le PIB par habitant y est en moyenne 50 % plus élevé que dans le reste du pays. C’est aussi dans ces métropoles que 75 % de la croissance s’est concentrée entre 2000 et 2010, ainsi que plus de 70 % des créations nettes d’emplois entre 2007 et 2014.

Mais la concentration de population dans ces grands centres a aussi un coût en termes de pollution, de sécurité, de prix, et les inégalités de revenus y sont les plus importantes.

Bien qu’en baisse, le chômage atteignait encore 8,8 % de la population active au quatrième trimestre 2018. De 1999 à 2014, la croissance de l’emploi était de 1,4 % par an dans les 12 plus grandes métropoles de province, contre 0,8 % par an sur l’ensemble du territoire. Les métropoles françaises rassemblent près de 46 % des emplois, dont 22 % pour la seule aire urbaine de Paris et 24 % pour celles de province. Sur les 2 millions d’emplois créés entre 1999 et 2011, la moitié l’ont été que dans 30 zones d’emploi.

Entre 2002 et 2017, le poids de l’origine sociale sur les performances des élèves de 15 ans a augmenté de 33 %, et 20 % des élèves sur tout le territoire sont en difficulté. En parallèle, les territoires sont exposés de façon inégale à des obstacles en matière d’éducation : dans les 10 % des communes les plus pauvres en 2016, le nombre d’enseignants de moins de 30 ans et des non-titulaires était deux fois plus élevé que dans les 10 % les plus riches. La réussite des épreuves écrites du diplôme national du brevet en Île-de-France est 2 fois supérieure dans les zones les plus aisées que dans les territoires en difficulté socio-économique. L’enseignement supérieur traduit les disparités territoriales notamment par le fait que Paris, Lille et Lyon concentrent à elles seules plus de la moitié des étudiants de France. À la rentrée 2015, seulement 0,4 % des effectifs du supérieur (environ 8 000 étudiants) étaient implantés en dehors des aires urbaines. La croissance du nombre d’étudiants depuis 2001 s’est concentrée dans les plus grandes villes (+20 % en moyenne pour les villes de plus de 200 000 habitants). L’offre de formation professionnelle est aussi majoritairement concentrée dans les grandes villes : son accès depuis les lieux les moins densément peuplés est difficile. Or, ce sont ces zones peu denses qui concentrent les personnes les moins qualifiées.

Pour accéder à la mobilité, tous les habitants ne font pas face aux mêmes défis. Alors qu’à Paris, la voiture est un moyen de déplacement marginal (12 % des déplacements), elle est un outil indispensable dans de nombreux territoires (plus de 70 % des déplacements dans les pôles urbains de moins de 100 000 habitants). Chez les détenteurs de véhicule, qui se situent majoritairement en zones non denses, il y a d’ailleurs vis-à-vis de la voiture personnelle un attachement indéniable : 99,2 % des répondants lors de notre rapport.