Ébauche d’une planification écologique et sociétale - François Chéreau - E-Book

Ébauche d’une planification écologique et sociétale E-Book

François Chéreau

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Beschreibung

Ébauche d’une planification écologique et sociétale reprend le constat, la cause racine et les trois solutions théoriques établis dans l’essai Défense des Citoyens De Demain - Sauver l’Humanité. Cet ouvrage précise les solutions pratiques pour une lecture rapide et un condensé détaillé des mesures nécessaires pour réussir un programme gouvernemental écologique et sociétal à la hauteur de l’enjeu. Les priorités en France sont présentées, ainsi que l’esquisse de la feuille de route récapitulative à suivre par chacun des quarante ministères génériques pour participer activement et efficacement, avec le reste du monde, au sauvetage de l’humanité qui est menacée à l’horizon de 2100. Des ébauches qui devront être progressivement affinées par les opérationnels et les fonctionnels des ministères interpellés pour déboucher sur une réglementation appropriée.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Écologiste de la première heure et ancien chef d’entreprise dans de grands groupes industriels internationaux, François Chéreau est un jeune politicien motivé par la survie de ses petits-enfants face à la crise sociétale et écologique. Pro-européen et citoyen du monde, il est l’auteur de cinq essais avec pour thématiques centrales l’évolution, du Big Bang à nous, et les solutions permettant d’éviter que toutes les connaissances accumulées par l’humanité soient réduites à néant.

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François Chéreau

Ébauche d’une planification

écologique et sociétale

40 fiches ministérielles pour réussir

Essai

© Lys Bleu Éditions – François Chéreau

ISBN : 979-10-377-8907-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Présentation de l’auteur

– Ingénieur, Licencié en droit, titulaire d’un DESS en comptabilité et gestion d’entreprises, titulaire de 2 MBA, trilingue, divorcé, deux enfants, grand-père quatre fois, retraité ;

– Écologiste de la première heure avec le Commandant Cousteau ;

– Ancien chef d’entreprises dans de grands groupes industriels internationaux notamment automobiles ;

– Consultant en gestion de patrimoine industriel, immobilier et financier ;

– Syndic de copropriétés ;

– Jeune politicien motivé par la survie de nos petits-enfants face à la crise sociétale et écologique ;

– Ancien rugbyman de division nationale et tennisman classé ;

– Auteur d’essais techniques, scientifiques et politiques ;

– Amateurs de vins, de spécialités gastronomiques et de musique ;

– Pro européen et citoyen du monde.

Du même auteur

Défense des Citoyens De Demain – Sauver l’Humanité, Le Lys Bleu Éditions, 2023.

Préface

« L’écologie est un paradigme. » L’expression, à première vue, peut paraître paresseuse. Elle envahit les journaux et colore parfois en vert le discours de certains technocrates. Elle reste cependant pertinente, à condition, bien entendu, d’en mesurer honnêtement le sens.

Le terme paradigme plonge ses racines au cœur d’une étymologie complexe. Issu de la langue latine, il provient, en réalité, du grec « paradeigma », signifiant « modèle » et « exemple ». Le modèle en question ne peut être confondu avec la recherche, fébrile, d’un quelconque idéal politique. Nous appartenons, avec mon ami François Chéreau, à cette génération qui, précisément, a, sous ses yeux, vu l’ensemble des « modèles » tomber en ruine. Communisme, socialisme, libéralisme classique et même social-démocratie de type scandinave, tous, sans exception, ont sombré de façon plus ou moins brutale. Notre époque, au contraire, invite à renouer avec le sens du tragique. Nous voici, tel le funambule dépeint par Nietzsche dans son célèbre Ainsi parlait Zarathoustra, suspendu au sein de toutes les incertitudes. La liberté que nous héritons possède cette « étoffe » héroïque, ce goût du risque et de la responsabilité. Agir sans modèle préétabli est une chance. Nous sommes, au milieu des ruines, des bâtisseurs et des pionniers. Les Politburos et les IIIe Internationales n’ont, en effet, plus aucun sens. La « forme parti » elle-même, si elle demeure essentielle, doit être repensée et rajeunie. « Il n’y a plus rien », chantait Léo Ferré, et pourtant, l’écologie s’impose avant tout comme un paradigme.

Interrogeons-nous alors sur le mystérieux « objet » fondateur de l’écologie. La réponse est simple. Le modèle est la Nature. Cette dernière apparaît tel un exemple, ou plutôt un « exemplum » au sens latin et médiéval. Pour les anciens, l’exemple conditionne à la fois un récit et un comportement. Il s’agit dans cette perspective d’être en mesure de contextualiser sa place dans le monde et d’agir en conséquence. Si la Nature est « l’exemple » majeur, elle doit servir d’étalon pour nos actes et au-delà, pour les politiques publiques. En outre, l’éloignement de la Nature appelle logiquement des catastrophes « exemplaires ». Réchauffement climatique, acidification des océans, particules fines, effondrement du vivant, désertification, notre monde moderne est au bord de l’asphyxie. Trop longtemps, telle est l’erreur de Descartes, nous avons introduit une séparation entre nos activités techniques et une Nature considérée comme réservoir de ressources quasi inépuisables. Le choc en retour est terrible. Des conflits pour le contrôle des ressources resurgissent partout dans le monde. La question de l’eau, plus que celle du pétrole, devient intimement belligène. Les temps sont mûrs : nous devons, pour paraphraser Heidegger, « réenchâsser » nos activités dans l’ordre naturel.

Le livre que j’ai l’honneur de préfacer tente, avec brio, de proposer une voie nouvelle. Les principes avancés sont toujours marqués par le sceau de l’équilibre. Équilibre du mix énergétique, équilibre entre compétitivité et répartition sociale, tension salutaire entre croissance et décroissance ! Cet équilibre est assuré par le ternaire républicain « Liberté, égalité, fraternité ». L’auteur, François Chéreau, y ajoute l’exigence d’une laïcité apaisée. Il appelle par ailleurs à ce que notre République prenne ses responsabilités. Fidèle à ses valeurs, elle doit selon lui engager un combat pour le climat et la biodiversité.

Vous l’avez compris, mon ami François Chéreau est un soldat-citoyen. Hoplite de l’Humanité, ses armes sont la paix et l’écologie ! La lecture des fiches, très claires, de ce livre, me rappelle ces vers de mon complice poète Raphaël Rubio :

La mer est si fragile.

J’ai peur soudain de la froisser.

J’ai peur peut-être

À la croisée des ports

De revoir un instant

Ce qui va s’effacer.

La conscience de la fragilité du monde, celle des océans, des plantes et des plus hautes montagnes, résume, à mon sens, l’engagement écologique. Soyons, le cœur libre, des artisans de la Nature !

Christophe Madrolle,

Président de l’UCE, Union des Centristes et des Écologistes,

Conseiller régional Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur

Introduction

Devant la menace réelle de l’extinction de l’humanité à l’horizon de 2100, l’ouvrage présente, après un rappel des conclusions de l’essai sur la Défense des Citoyens De Demain, une ébauche des actions nécessaires que les pouvoirs publics doivent déployer pour enrayer le processus en cours. Ces actions devant permettre le développement d’une société humaine dans le respect de la planète, de son climat et de sa biodiversité, à savoir, en résumé : – La participation aux instances internationales pour maintenir un climat de paix et lutter contre la SURpopulation – La relocalisation des productions sur chaque continent avec des circuits courts de distribution et une réduction des dépendances aux Matières Premières – Une production durable, mais toujours de masse – La réduction et la valorisation des déchets – La sortie des énergies fossiles, le maintien du nucléaire, le déploiement des énergies renouvelables, les économies d’énergie et la capture du CO2 – Une baisse de la SURconsommation – Des formations de reconversion – La densification de l’habitat avec des bâtiments à énergie zéro dans les villes, à vider, et les communes, à remplir et à fusionner, où le vélo et la marche sont privilégiés – Des transports en communs propres – Des ceintures rurales ouvertes à une agriculture biologique pour nourrir, à une exploitation forestière durable et à un tourisme alternatif pour distraire, prolongées par des parcs naturels pour éduquer et des sanctuaires pour ne pas perturber – Une administration publique utilisée comme levier de transformation de la société – Une solidarité partenaire et une fraternité réciproque – Une démocratie représentative et participative, une décentralisation de proximité, des devoirs obligatoires, une laïcité apaisée, des médias objectifs, des associations reconnues d’utilité publique – L’égalité des sexes – La protection de la famille, de l’enfance et de la jeunesse, l’éducation continue du plus jeune âge à un service civil obligatoire tout le long de sa vie d’adulte, l’accès aux soins pour tous, la pratique du sport et l’ouverture à la culture – La sécurité via un ordre républicain sans faille, une justice applicable et appliquée, une immigration maîtrisée – La défense de la population et de son environnement – Un état interventionniste et une gouvernance ferme tout en évitant un SURendettement asservissant avec une planification écologique et sociétale jonglant, selon les résultats obtenus, entre un plan de transition, basé sur une croissance raisonnable, et un plan d’urgence, basé sur une décroissance différenciée utile.

Ces solutions passeront immanquablement par des efforts de chacun, homme ou femme, sans distinction de genre comme tout le long de cet ouvrage, selon ses moyens, partout dans le monde, afin de retrouver un ciel bleu au bout du chemin…

1

Le constat

Une société en faillite :

– Avec une consommation boulimique et une soif de prestige ;
– Avec des dettes phénoménales ;
– Avec des injustices sociales, fiscales et territoriales indécentes ;
– Avec beaucoup de droits légaux, mais peu de devoirs obligatoires ;
– Avec en perspective : LA FIN DE LA CIVILISATION.

Une terre inhospitalière :

– Avec une prolifération de l’espèce humaine ;
– Avec les sols, les airs et les eaux pollués ;
– Avec un réchauffement climatique dévastateur ;
– Avec des espèces animales et végétales en voie de disparition ;
– Avec en perspective : L’EXTINCTION DU VIVANT.

Une escalade de la haine :

– Avec la recrudescence des incivilités ;
– Avec la montée du racisme et de la radicalisation ;
– Avec du terrorisme social et religieux ;
– Avec une course à l’armement nucléaire ;
– Avec en perspective : LA FIN DU MONDE.

Mettant en Cause…

UNE POMPE À FRIC PLANÉTAIRE…

Potentiellement vertueuse, notamment en faisant reculer la faim dans le monde, mais qui s’est emballée malgré les efforts de régulation ;

En générant des richesses de plus en plus mal réparties et des inégalités de plus en plus douloureuses ;

En revanche, NOUS, consommateurs, en sommes le moteur… et chacun d’entre NOUS a le pouvoir de décider de sa vitesse !

2

Les solutions conceptuelles générales

UNE MOBILISATION GÉNÉRALE CIVILE MONDIALE, INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE, POUR :

– Une CONSOMMATION RÉFLÉCHIE & RESPONSABLE

Afin de satisfaire nos besoins fondamentaux sans crédits ni gaspillages ;

– Un DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE & DURABLE

Avec une production respectueuse de l’environnement et du vivant ;

– Une SOLIDARITÉ PARTENAIRE & ÉLARGIE

Avec les élites et les dirigeants, sans assistanat ni lutte des classes ;

Vite, avec technique et sans panique ;

En récompensant les bienfaiteurs et en sanctionnant les casseurs ;

En s’appuyant sur les expériences du passé et les savoirs actuels pour une transition vers demain, tout en préservant un équilibre pondéré des actions contradictoires menées ;

En poursuivant la construction des États-Unis d’Europe,petite fille du siècle des Lumières ;

Ainsi, afin de sauver notre environnement, nos enfants et nous-mêmes, nous devons apprendre continuellement à diviser par 2 notre consommation polluante non vitale, à produire 2 fois plus durablement dans 2 fois moins d’espaces et à multiplier par 2 notre solidarité partenaire non familiale avec sérénité.

3

Les solutions globales nationales

et internationales

Ce cadre de réflexion étant posé, nous devons agir…

Nous savons aujourd’hui ce qu’il faut faire pour développer la société humaine dans le respect de la planète, de son climat et de sa biodiversité :

Selon le GIEC, l’IPBES, l’ONU, l’ADEME ou les « Think Tank » comme « Shift Project », il est nécessaire de promouvoir :

– La lutte contre le réchauffement climatique et leurs conséquences ainsi que la préservation et la restauration des écosystèmes terrestres et marins sans oublier l’exploration durable de l’espace, dans le monde entier, sans exception ;
– La participation active aux instances internationales et l’exemplarité des pays membres notamment de la France et de l’Europe. Nous devons, en leur sein, participer à maintenir un climat de paix par notamment une réduction des inégalités et lutter contre la SURpopulation notamment à travers un planning familial rendu possible grâce à une croissance économique raisonnable, partagée et durable, notamment dans les pays pauvres et en priorité en Afrique.

L’élevage, la pêche et l’agriculture intensifs pourront ainsi être plus facilement abandonnés et le 6e continent de plastiques éliminé.

– La relocalisation des productions sur chaque continent avec des circuits courts de distribution et la réduction des dépendances aux matières premières et aux industries indisponibles. Une relocalisation permettant notamment de réduire les transports et leurs émissions de gaz à effet de serre tout en maintenant un minimum d’économie d’échelle. Les ministères de la Mer pouvant faire avancer les accords mondiaux dans les eaux internationales, sans frontières comme l’écologie.

Sur notre continent, l’Europe doit devenir forte et indépendante, économique, sociale et écologique, partenaire et souveraine, démocratique, valorisée par ses gouvernances locales pour pouvoir faire face aux crises ainsi qu’aux puissances étrangères avec une armée de métier et une dissuasion nucléaire communes ainsi qu’une fermeture sélective de ses frontières.

L’Europe nous a permis de sauvegarder la paix entre États membres depuis plus de 70 ans. L’Europe nous donne plus que ce que nous lui donnons, notamment par le biais d’un marché commun unique qui sauvegarde nos emplois. L’Europe a les dimensions pour rivaliser avec les autres puissances mondiales, si elle s’unit et harmonise ses réglementations fiscales et sociales, sanitaires et alimentaires. La population de l’UE représente près de 500 millions de consommateurs et sa richesse globale est équivalente à celle des États-Unis, soit environ 15 000 milliards de dollars de PIB. L’Europe peut donc ainsi aussi influencer le reste du monde à la transition écologique et sociétale ;

– Une production durable, sans SURpollution, certifiée RSE 26000, de l’industrie au tourisme, respectueuse de la Nature et des êtres vivants notamment de ses salariés et un commerce équitable pour une juste rétribution des producteurs et de leurs travailleurs. Mais celle-ci devant rester de masse pour défendre le pouvoir d’achat, notamment des plus fragiles ;
– La réduction et la valorisation des déchets industriels et domestiques pour une économie circulaire totale ;
– La sortie des énergies fossiles, notamment dans le transport avec l’hydrogène propre, le maintien du nucléaire en attendant le déploiement suffisant des énergies renouvelables, mais pas celui de la biomasse, consommatrice d’espaces, les économies d’énergie par la sobriété et l’efficacité jusque chez le particulier et la capture du CO2, entre autres, par des forêts démultipliées ;

La production, même durable, étant génératrice de pollutions. Il est donc impératif, vu l’urgence écologique, d’encourager aussi unebaisse de notre SURconsommation d’autant plus que les objectifs annuels ne sont pas atteints ;

– Des formations de reconversion des secteurs en décroissance vers les secteurs en croissance ;
– La densification de l’habitat avec des bâtiments à énergie zéro dans les villes, à vider, et les communes, à remplir et à fusionner, pour unelutte permanente contre l’artificialisation des sols où le vélo et la marche sont à privilégier ;

– Des pôles d’habitations reliés par des transports en commun propres, avec des ceintures rurales, régulièrement restaurées, ouvertes à une agriculture biologiqueproductive pour nourrir, à une exploitation forestière durable et à un tourisme alternatif pour distraire, prolongées par des parcs naturels pour éduqueret des sanctuaires pour ne pas perturber la vie sauvage ;

– L’exemplarité et la productivité de l’administration publique afin qu’elle soit utilisée, avec ses terrains, ses bâtiments, ses équipements, ses agents, ses achats, ses processus, ses usagers comme levier de transformation de l’ensemble de la société.
– Des aides économiques allouées contre des pactes écologiques et sociaux scrupuleusement contrôlés, mais aussi de l’épargne dirigée vers l’économie verte ;
– Des efforts de recherche et d’innovation, notamment dans l’Intelligence Artificielle et le biomimétisme.

Pour que le développement de nos sociétés perdure, il est nécessaire de protéger ceux qui s’appauvrissent dramatiquement pendant que certains prennent des risques pour produire et vendre tout en s’enrichissant raisonnablement. Il est impératif de promouvoir unesolidarité partenaire grâce à une redistribution des richesses générées, sans assistanat ni lutte de classes, mais aussi à un développement des tiers lieux pour plus de liens sociaux. En France, la semi-gratuité, la retraite universelle par répartition, l’allocation de retour à l’emploi, la sécurité sociale, les aides sociales et écologiques ne peuvent exister que grâce à cette fraternité réciproque.

Pour que la société soit suffisamment résiliente pour accepter toutes les mesures d’atténuation et d’adaptation aux dérèglements écologiques, il faut plus de pédagogie et encore plus de solidarité. Il est impératif d’accélérer le développement d’une démocratie représentative et participative, d’une décentralisation de proximité, de droits, notamment ceux de la « Nature », mais aussi de devoirs obligatoires, d’une laïcité apaisée, de médias objectifs, d’associations reconnues d’utilité publique, de l’égalité des sexes ou de la préservation de l’insouciance joyeuse de la jeunesse.

Mais il faut aussi rattraper les retards accumulés quant aux services à la population tels que la protection de la famille et de l’enfance, l’éducation continue du plus jeune âge à un service civil obligatoire tout le long de sa vie d’adulte, l’accès aux soins pour tous, l’autonomie des anciens, l’accessibilité des PMR, la pratique de sports « Nature », l’ouverture à la culture sur les « Sciences de la Vie et de la Terre », l’attractivité environnementale des territoires ou l’assainissement séparatif généralisé… Et suspendre, pour un temps, les questions sociétales qui divisent… Tout en accélérant la distribution de l’énergie bas carbone et de l’eau potable, notamment lors des stress hydriques.

Il en va de même pour la sécurité des biens, des personnes, de l’information et des données. Cela passe immanquablement par un ordre républicain sans faille, une justice applicable et appliquée, une immigration maîtrisée grâce à une intégration adaptée. Idem pour la défense de la population et de la Nature avec sa biodiversité, notamment contre les menaces sanitaires, écologiques et sociétales.

Une reconnaissance des policiers, des pompiers, des conciliateurs, des gendarmes et des militaires exemplaires étant un juste préalable.

Vu l’urgence, vu le besoin de ressources supplémentaires sur tous les fronts dans un budget élargi, mais devant être rigoureusement suivi, il faut aussi un état interventionniste, notamment sur les plus aisés et une gouvernance ferme notamment contre les « hors la loi », voir autoritaire en cas de crises graves, tout en maintenant un arbitrage continuel entre les options conflictuelles pour éviter un SURendettement asservissant.

Une gouvernanceprogressiste et réaliste qui s’appuie sur une planification jonglant, selon les résultats obtenus, entre un plan de transition, basé sur une croissance raisonnable, et un plan d’urgence, basé sur une décroissance différenciée utile.

Mais tout ne pourra pas être fait en une seule fois…

Beaucoup de choses ont été faites, qu’il faut saluer pour motiver, et énormément de choses restent encore à faire.

Un choix de priorité est nécessaire à 1 an, 5 ans, 10 ans, 50 ans. Un rapport au temps long étant devenu aujourd’hui incontournable.

Des priorités qui devront tenir compte des oppositions, de la résistance aux changements et des budgets alloués.

Sans oublier que l’écologie est intrinsèquement, comme le social, transpartisane, mais que sa planification est éminemment politique ; que l’écologie ne doit pas être punitive, mais que le vivre « autrement » se fasse ensemble avec plaisir et sérénité ; que l’écologie doit se faire avec le social tout en préservant l’économie ; que la solution passera immanquablement par des efforts de chacun et plus particulièrement par des particuliers aisés et par des entreprises florissantes.

4

Les solutions détaillées d’une gouvernance démocratique

Nous savons que la SURconsommation et la SURpopulation génèrent de la SURpollution qui dérègle le climat, érode la biodiversité, augmente la mortalité prématurée et menace, à terme, la survie de l’humanité.

Pour le développement de la société humaine dans le respect de la planète, de son climat et de sa biodiversité, d’aujourd’hui et de demain, il est essentiel de s’engager à promouvoir :

– La lutte contre la pollution, notamment le réchauffement climatique et ses conséquences cataclysmiques ainsi que la préservation et la restauration des écosystèmes terrestres et marins, y compris leurs sous-sols, permettant le maintien de la chaîne alimentaire sans oublier l’exploration durable de l’espace ;
– La participation active à des instances internationales efficaces, responsables et ouvertes à tous, pour généraliser la transition écologique dans le monde entier, mettre en œuvre un partenariat mondial, maintenir un climat de paix par notamment une réduction des inégalités, assurer l’accès de tous à la justice et lutter contre la SURpopulation, notamment à travers un planning familial. Cette lutte étant rendue possible grâce, dans les pays pauvres, à une croissance économique raisonnable, partagée et durable, un travail décent pour tous, une égalité des sexes, un accès à la santé, à l’eau, à l’alimentation ou à l’éducation. L’élevage, la pêche et l’agriculture intensifs pourront ainsi être plus facilement abandonnés, en attendant des aliments alternatifs, notamment à base d’insectes, et le 6e continent de plastiques éliminé. Cependant, il faut reconnaître et accepter l’expression de plusieurs systèmes de valeurs et d’intérêts dominants qui s’opposent dans le monde tout en défendant le modèle européen qui doit être étendu auprès des pays proches, notamment linguistiquement comme l’Afrique ;
– Une production durable des biens et des services, de l’industrie et l’artisanat à l’agriculture et au tourisme en passant par les sports, la culture ou la santé, sans SURpollution, par des entreprises, publiques et privées, certifiées ISO 14000, ISO 50000 et RSE 26000. Des entreprises respectueuses de l’environnement et des êtres vivants, et notamment de ses salariés, avec un commerce équitable pour une juste rétribution des producteurs et de leurs travailleurs. Mais cette production doit rester, un tant soit peu, de masse pour maintenir les coûts suffisamment bas et une qualité pas trop aléatoire. La poursuite de la démocratisation des biens et des services en dépend. Les CCI, CMA et Chambres d’Agriculture étant mises à contribution, notamment pour la formation.
– La relocalisation des productions, même à capitaux étrangers comme monnaie d’échange pour investir dans des pays partenaires, sur chaque continent avec des circuits courts de distribution tout en maintenant un minimum d’économie d’échelle, mais aussi la réduction de la dépendance aux matières premières et aux industries indisponibles. Une relocalisation permettant plus d’emplois. Une relocalisation permettant de réduire les transports internationaux et leurs émissions de gaz à effet de serre. Des transports devant, d’ailleurs, devenir notamment plus fluviaux, en attendant la propulsion à hydrogène vert. Les océans pouvant, d’autre part, permettre justement de faire avancer les accords mondiaux en commençant par les eaux internationales qui sont, elles aussi, sans frontières. Cette solidarité intracontinentale doit être, chez nous, appliquée à une Europe forte et indépendante, économique, sociale et écologique, partenaire et souveraine, démocratique, valorisée par les gouvernances nationales et locales notamment via la publicité sur le versement des fonds européens, pour pouvoir faire face aux crises ainsi qu’aux puissances et aux multinationales étrangères, avec des structures communes de diplomatie, de défense, de sécurité et de renseignements. Ces États-Unis d’Europe, avec notamment une indépendance sanitaire, alimentaire, énergétique, numérique et industrielle, une harmonisation fiscale et sociale, des protections alimentaires et sanitaires communes, l’abandon du vote à l’unanimité au profit d’une double majorité, étant la dimension minimale nécessaire pour influencer le reste du monde à ses valeurs, en digne petit fils du siècle des Lumières. En attendant cet avènement et pour protéger son envol, une fermeture sélective de ses frontières est nécessaire ;
– La réduction, la collecte et la valorisation des déchets industriels et domestiques notamment par l’arrêt de la culture du tout jetable, le développement de l’industrie de 2e monte et du commerce de l’occasion, le tri généralisé avec la mise en place d’une économie circulaire totale ;
– La sortie des énergies fossiles, le maintien du nucléaire en attendant le déploiement suffisant des énergies renouvelables comme l’éolien ou le photovoltaïque, mais pas celui de la biomasse industrielle, consommatrice d’espaces et donc néfaste à la biodiversité. Les économies d’énergie par la sobriété, l’efficacité et la lutte contre le gaspillage jusque chez le particulier, mais aussi la capture de CO2, notamment par la lutte contre la déforestation et le soutien au reboisement. Pour les transports, la filière de l’hydrogène produit à partir d’énergie primaire bas carbone est une voie de recherche à privilégier pour notamment remplacer à terme la voiture électrique ;
– La densification de l’habitat avec des bâtiments, si possible réversibles, à énergie zéro voir positive dans des villes, à vider, et des communes, à remplir et à fusionner, toutes deux intelligentes, vertes, accessibles, vivantes et sans exclusion dans tous leurs quartiers ;
– Des pôles d’habitation, plutôt de petite et moyenne taille, animés par plusieurs quartiers de vie avec des commerces de première nécessité, dans lesquelles se démultiplient des pistes cyclables et des parcours piétonniers avec des P+R périphériques, entourés de grandes surfaces pour les produits lourds non essentiels. Des pôles d’habitation reliés par des transports en commun propres, sur rails ou sur routes principales encadrés par des rangées d’arbres. Des pôles d’habitation avec une ceinture rurale, verte ou bleue, régulièrement restaurée par une ingénierie écologique, ouverte à un tourisme alternatif local et non de masse, agricole et industrielle, mais régénératrice, démembrée par des haies, biologique sans pesticides nocifs ni de produits non dégradables, pour nourrir sainement. Une ceinture rurale, mais aussi forestière ou aquatique, naturellement renouvelée tout en maintenant des zones d’habitat semi naturel, pour distraire et se ressourcer, prolongée par des parcs naturels zoologiques et botaniques préservés pour éduquer et des sanctuaires naturels uniquement perturbés par des missions scientifiques. La lutte contre l’artificialisation des sols et leur retour à la Nature pour défendre sa biodiversité étant un impératif ;
– La valorisation des ressources naturelles prélevées et de l’espace occupé, mais aussi l’application généralisée du principe pollueur/payeur, harmonisées, pour ce qui nous concerne, en Europe, avec un marché du carbone contraignant ;
– Des aides économiques allouées contre des pactes écologiques et sociaux scrupuleusement contrôlés, de l’épargne dirigée vers l’économie verte, la labélisation de l’impact écologique des biens et des services, des débats contradictoires avant décision notamment par la généralisation d’enquêtes publiques ;
– Des pouvoirs publics élus en fonctionnels et une fonction publique de métier opérationnelle, tous deux mis sous la gouvernance d’un président élu pour plus d’efficacité, notamment en termes de productivité et décentralisés sur les territoires pour plus de proximité et de réactivité notamment sur l’emploi. Avec un 1er ministre, président ou maire, personnellement chargé de la transition écologique, soutenu par un vaste réseau de responsables « qualité et environnement » et un tableau de bord, par exemple, sur l’empreinte carbone et l’artificialisation des sols, pour transformer l’administration publique puis, par son exemplarité et sa productivité, toute la société.

Pour que le développement de nos sociétés perdure, il faut mener de front l’Économie et l’Écologie, mais aussi le Social.

La production, même durable, est génératrice de pollutions. Il est donc impératif, vu l’urgence climatique et de biodiversité, d’encourager aussi une baisse de notre SURconsommation grâce à un rationnement des publicités, créatrices de besoins, et l’abandon des crédits à la consommation. Nous devons apprendre à vivre autrement, avec plaisir et sérénité.

Avec, pour conséquence, la décroissance dans les secteurs polluants ou dans ceux non essentiels compensée, si possible, par une croissance dans les autres, notamment environnementaux, portée notamment par des investissements, des aides et des marchés publics ainsi que des soutiens à la recherche et à l’innovation, par exemple, dans l’intelligence artificielle et le biomimétisme. En plus des formations de reconversion ou des partages de salariés à compétence équivalente, nous devons, fort probablement, nous préparer à gérer, pour un certain temps, une hausse du chômage.

Le partage du travail disponible grâce au plein emploi à temps partiel est donc nécessaire ; aussi pour traiter le chômage endémique. Ce partage devant être accompagné par une économie domestique, sociale et solidaire, permettant, en sus de la défense du pouvoir d’achat, de resserrer les liens sociaux. Un partage du travail facilité par la baisse des dépenses de consommation en sus de la réduction des gaspillages, mais aussi par la généralisation de l’intéressement aux performances de l’entreprise ainsi que par le partage du capital. Un pouvoir d’achat défendu aussi par une vie active plus longue doublée d’une retraite progressive ainsi que par une syndicalisation systématique.

Pour que le développement de nos sociétés perdure, il est nécessaire de protéger ceux qui s’appauvrissent pendant que certains prennent des risques pour produire et vendre tout en s’enrichissant raisonnablement. Il est impératif de promouvoir la solidarité, notamment par une redistribution, à la source, des richesses générées vers les classes populaires sans défavoriser les classes moyennes. Une solidarité partenaire, c.-à-d. contre un engagement scrupuleusement contrôlé, mais aussi un partage des retournements de conjoncture, par exemple, en abandonnant temporairement certains acquis. Une solidarité élargie, c.-à-d. amplifiée en situation de crise, mais aussi étendue à la reconnaissance des contributeurs qui acceptent de redonner à la collectivité une partie de ce qu’ils en ont reçue. Une solidarité permettant de vivre ensemble avec chaleur et convivialité, avec tolérance et compassion, sans assistanat ni lutte des classes, des sexes, des générations, des religions ou des cultures. Une solidarité qui doit aussi dépasser nos frontières, car le monde entier est concerné par les dérèglements écologiques.

En France, des services publics à prix coûtant pour plus de responsabilisation, la retraite universelle par répartition prenant en compte l’espérance de vie des Classes Socio-Professionnelles, l’Allocation de Retour à l’Emploi contre du bénévolat dans des associations, la sécurité sociale avec des tickets modérateurs et les mutuelles avec un faible restant à charge ne peuvent exister que grâce à cette solidarité réciproque.

Pour que la société soit suffisamment résiliente pour accepter, malgré les résistances au changement, toutes les mesures d’atténuation et d’adaptation aux dérèglements écologiques, il faut plus de pédagogie, de sensibilisation et encore plus de solidarité, mais surtout un rattrapage des retards essentiels accumulés dans de nombreux domaines.La crise sociétale doit ainsi être éradiquée pour que la crise écologique puisse être prise correctement en charge. Le taux d’abstention aux élections doit ainsi faire partie aussi du tableau de bord national et territorial au même titre que nos empreintes écologiques. Il est donc impératif de continuer à développer :

La liberté individuelle, mais dans la limite de celles des autres êtres vivants, quels qu’ils soient, l’égalité en droit de l’homme, de la femme, de l’enfant, mais aussi de la Nature et de sa biodiversité, qui doivent donc aussi être dotées d’une personnalité juridique, contre des devoirs obligatoires, la fraternité étendue à l’ensemble du monde vivant et réciproque chez les humains pour aussi plus d’harmonie ;

Une claire séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, sauf en cas de crises aiguës, ainsi qu’un ordre républicain sans faille pour aussi plus de sécurité ;

Une démocratie représentative, avec notamment le vote obligatoire électronique, la comptabilisation des bulletins blancs, un scrutin mixte proportionnel et majoritaire, la parité hommes/femmes ou un seul mandat électif, dans le temps et dans l’espace, sans indemnités forfaitaires à l’exception de jetons de présence au mérite, et une démocratie participative avec notamment des référendums de choix citoyens à majorité double, la reconnaissance des pétitions ou des commissions citoyennes consultatives pour aussi plus d’engagement ;

La laïcité jusqu’au non-port de signes ostentatoires tout en s’opposant à toutes formes de sectarisme inversé pour aussi moins de passion ;

Des relations constructives avec le pouvoir médiatique constitué notamment autour d’un code de déontologie et d’une mission du CSA étendus à la presse écrite et aux réseaux sociaux pour aussi plus d’objectivité ;

Le travail avec des associations, notamment environnementales, devant, de plus,toutes être éligibles à la reconnaissanced’utilité publique pour plus de transparence. Un travail permettant aussi de rester plus à l’écoute des citoyens. Et pour être mieux entendus, une moralisation approfondie de la vie politique ;

L’égalité des sexes sans machisme ni féminisme, la lutte contre l’exclusion et la discrimination ou la mixité sociale mais par bloc d’habitations pour aussi plus d’inclusion ;

La préservation de l’insouciance joyeuse de la jeunesse par une écoute et une implication des plus âgés notamment dans la lutte contre la précarité des étudiants pour aussi plus d’engagement associatif et politique ;

Des services à la population, plus particulièrement suite aux dérèglements écologiques actuels et à venir, notamment une énergie propre et une eau potable de qualité à tout instant, un assainissement séparatif et valorisé, une collecte de tous les déchets, une alimentation saine avec moins de viande rouge et plus de fruits et légumes locaux et de saison ou une attractivité, entre autres, environnementale des territoires ;

Un soutien aux familles avec la protection de l’enfance, de la jeunesse et de l’adulte fragile, plus particulièrement suite aux éco-bouleversements de nos vies, notamment par des aides sociales et écologiques contre du bénévolat, la lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme, la lutte contre la violence faite aux femmes et aux enfants, une démographie stabilisée, des activités périscolaires encadrées, la garderie de la petite enfance en continu ou la distribution continuelle de fascicules de sensibilisation ;

L’éducation, plus particulièrement aux sciences de la Vie et de la Terre, notamment une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans avec plus d’instruction éco-civique, un enseignement supérieur public, entre autres, environnemental, à la pointe du progrès et une formation professionnelle continue adaptée aux besoins des entreprises, mais aussi un service civil obligatoire tout le long de la vie d’adulte pour retrouver, en sus, une cohésion sociale, une valorisation des acquis de l’expérience pour aussi marquer son évolution dans la société ;

La santé physique et mentale généralisée, plus particulièrement face aux crises sanitaires à répétition, grâce, notamment à la prévention, à la modernisation du système de santé publique et de l’offre privée, à l’installation de maisons de santé de proximité, à la généralisation d’un dossier médico-social partagé individuel, à la légalisation des drogues douces pour aussi une meilleure absorption du stress collapsologique, à l’autonomie des anciens amplifiée par le bouleversement de la pyramide des âges, à l’accessibilité des PMR élargie aux handicapés mentaux ;

La pratique régulière du sport, plus particulièrement proche de la Nature, l’ouverture permanente à la culture, plus particulièrement sur la Biosphère, mais aussi l’accès à d’autres loisirs, à sa convenance et avec modération, permettant, notamment de se détendre ou de se faire plaisir, de se surpasser par l’effort ou la lecture approfondie, de prévenir les maladies physiques ou mentales, de maintenir un lien social ou de s’enrichir physiquement et spirituellement ;

La sécurité des biens, des personnes, de l’information et des données, avec notamment la lutte contre les incivilités, la lutte contre le racisme, la lutte contre la radicalisation, la lutte contre le terrorisme, la reconnaissance des policiers et des pompiers exemplaires, une justice applicable notamment par une simplification des textes de loi et appliquée par des ressources adaptées, mais aussi renforcée notamment avec un code de l’environnement allant jusqu’à la reconnaissance de l’écocide, un permis de se conduire à points avec stage de récupération de points, une immigration notamment climatique maîtrisée via des programmes d’intégration complets et une capacité d’accueil adaptée ou une cybersécurité durable ainsi que la couverture des sinistres multipliés par des calamités à répétition ;