Des fois, le soir… - Annie-Martine Blanc - E-Book

Des fois, le soir… E-Book

Annie-Martine Blanc

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Beschreibung

L’auteure se livre et se délivre. Elle se souvient, s’enivre, pleure puis se réjouit. Elle pousse un coup de gueule, est à l’an vers, délire, s’évade, étouffe, milite, écrit, raconte, rêve, y croit, se questionne, s’étonne, se projette. Elle voudrait être un chat ou un oiseau et vivre en poésie.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Animée par son riche parcours professionnel et culturel, Annie-Martine Blanc a déjà enchanté les lecteurs avec des ouvrages captivants tels que Me mailer de ceux qui me regardent, paru en 2012 aux éditions Beaurepaire ; Meuf de pèlerin, publié en 2021 aux éditions Édilivre ; Feu majuscule ou la vieille au moi dormant, révélé en 2023 aux éditions Édilivre. Elle les invite à présent à vibrer au rythme envoûtant des rimes de son dernier recueil, Des fois, le soir…

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Annie-Martine Blanc

Des fois, le soir…

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Annie-Martine Blanc

ISBN : 979-10-422-2536-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À mes enfants, petits-enfants,

Merci à mon mari

pour son soutien si précieux

et avec qui je partage le goût de l’écriture

Je me souviens…

De cette chanson douce

que chantait ma maman

qui pensait m’endormir,

mais je faisais semblant

tout en suçant mon pouce.

ça la faisait sourire.

Et toutes ces histoires,

comme la souris verte,

celle des marionnettes,

c’est vrai, je me souviens

de salut les copains.

Moi j’étais la plus belle,

j’aurais voulu danser

avec les hirondelles.

Je me souviens surtout

celle du piano debout.

Quelque chose est tombé

sur les lames de mon plancher.

Je me souviens aussi

de Richard Anthony.

J’entends siffler le train.

On allait chez Laurette,

ensemble, à bicyclette

en chantant le refrain

le soleil et la mer.

Mais il y a quand même

ce souvenir amer

de l’enfance troublée

en pension séquestrée.

Ne pleure pas jeannette,

tu deviendras poète.

Privée de ses je t’aime,

je rêvais de Sissi.

Le souvenir plus doux

des petits roudoudous

mangés à la récré

ou alors échangés

pour des « mistrals gagnants »

Eh Renaud, tu m’entends?

Je me souviens aussi

de Cloclo et Johnny.

J’ai rencontré Sardou

un soir chez Patachou.

Je me souviens parfois

de mon premier amour,

poinçonneur des Lilas

qui m’appelait Cannelle.

J’empruntais des mots bleus.

Que la vie était belle !

C’était les jours heureux.

Je me souviens toujours

de ce raz de marée

du bonheur effet mère,

du départ de mon père.

Je me souviens encore

de mon étonnement

à devenir mamie

L’école était finie.

Dur dur d’être un bébé.

On a beaucoup marché.

Mais oui, je me souviens,

c’était l’été indien,

On partait à l’aurore.

promener dans les bois

chercher tous les trésors

offerts par la nature.

Je me souviens des mûres,

le loup n’y était pas.

Souvenirs souvenirs

de ces belles chansons

qui traversaient ma vie.

Je rêvais de voyage.

Capri c’était fini,

mais avec les rois mages

j’aurais suivi des yeux

l’étoile du Berger.

J’aurais eu un bateau

aux couleurs menthe à l’eau

pour aller écouter

jusqu’en Galilée

la musique klezmer.

Oui, j’aurais pris la mer

et mis dans mes bagages

l’odeur de ces voyages.

Souvenirs, souvenirs

J’écoute encore « Mirage »

Je sais, ce n’est pas sage

mais ça m’aide à vieillir.

Je m’enivre,

un vers ça va,

deux vers, bonjour le poème

Je voudrais vivre en poésie,

Là-bas c’est la vie de poème.

J’habiterais sur une rime.

Je parlerais le vers luisant

mais j’apprendrais aussi la prose.

J’inviterais tous mes amis.