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"Des mots et des maux" est un recueil de poèmes où l’auteur exprime ses doutes, ses colères et les douleurs physiques qui ont jalonné son parcours. À travers ses vers, il dévoile ses expériences professionnelles, tout en abordant des événements d’actualité poignants et des injustices intolérables. Cette œuvre offre également une réflexion sur l’écologie et rend hommage à des personnes, qu’elles soient célèbres ou anonymes, célébrant leur impact sur le monde.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Dès son enfance,
Yannick Bourgeais est tombé sous le charme de la poésie, d’abord grâce aux chansons de Renaud, puis à une rencontre décisive avec un chansonnier à 13 ans. À 19 ans, une amie l’incite à écrire, et depuis, il n’a cessé de coucher ses pensées sur le papier, faisant de la poésie une part essentielle de son existence.
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Seitenzahl: 55
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Yannick Bourgeais
Des mots et des maux
Poésies et textes
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Yannick Bourgeais
ISBN : 979-10-422-6443-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À Sarah, Gaëtane, Louka.
À mes proches.
À ceux qui ne sont plus.
À tous les animaux.
Seul parmi la foule, je la vis perdue.
Tous la prirent pour une folle.
Explosions de joie,
après une victoire.
Impression de gloire,
dans un oubli de soi.
Sentiment de pitié,
sur tes larmes de tristesse,
pour un désir d’amitié,
dans la plus profonde de ta détresse.
S’oublier pour ta renaissance.
Parler de toi, pour une nouvelle croissance.
Sur tes pleurs, écrire des mots.
Sur tes sourires, danser un tango.
Une poignée de main pour la fraternité.
Briser nos chaînes dans ce désir de liberté.
S’entraider en toute égalité.
S’embrasser en toute amitié.
Un jour, j’habiterai le sourire d’un enfant.
Aujourd’hui, j’habite l’horizon.
Aujourd’hui, j’habite l’esprit de l’autre.
Autrefois, j’habitai une étincelle.
Aujourd’hui, j’habite un homme.
Un jour, j’habiterai un bois.
Autrefois, j’habitai Bouddha.
Un jour, j’habiterai une forêt féerique.
Aujourd’hui, je loge le chant d’un oiseau.
Autrefois, j’habitai le néant.
Un jour, je serai fou rire.
Un jour, je serai un légume qui parle.
Aujourd’hui, j’habite l’esprit de l’autre.
Autrefois, j’habitai le néant.
Un jour, je serais le sourire d’un enfant.
Réaction,
à la combustion,
des livres sous la dictature.
Réaction aux tortures.
Refoulement des armes,
pour l’élévation des âmes.
Renaissance de la pensée,
par l’artiste insensé.
Oubli des souffrances
dans les prisons de la démence.
Renaissance de la fragilité
dans ce monde de brutalité.
Assis sur les marches de l’église.
Je me souviens des temps jadis,
où, j’offrais de la réglisse,
à ma fille Gladys.
À fouiller les poubelles,
ma mémoire me rappelle,
à toi, que je caressais, tu étais la plus belle,
dans tes dentelles.
Toi, parti
avec mes petits,
j’ai perdu l’appétit
et la rue m’a accueillie.
Du whisky, je suis passé au vin étoilé.
En guise d’étoiles, on m’a déshabillé.
De la vie, j’ai décroché,
comme la poule se meurt dans son poulailler.
À embrasser la misère,
j’ai appris le respect et non la surenchère.
À dormir dans la rue, j’ai appris la peur,
tout au fond de moi et rejeté les prières.
Assis sur les marches de l’église,
je gagne ma misère,
embrassé par la bise,
qui me glace jusqu’aux viscères.
Je me meurs,
comme une fleur
dans un vase oublié sur un coin de table,
sur des pavés de l’époque féodale.
Tremper dans le caniveau.
À me raccrocher au rideau
en fer de vos riches magasins.
À vomir sur les pieds de vos saints.
Je gerbe sur ma vie passée.
Là, j’écrasais
les mendiants qui me souriaient
avec le mépris pour leur manque de dignité.
Aujourd’hui dans mes veines
coulent la haine et les drogues
que mes bras ont bleuies par leurs seringues
me rendent dingue.
Je crève dans la misère,
alors qu’hier, je jouissais en millionnaire.
Je m’enrichissais sur le dos de la pauvreté,
la crise passant pour survivre, je joue maintenant de
malhonnêteté.
Tous devrions naître dans l’égalité.
Mais nos tout puissants s’arrangent
pour nous priver
de cette liberté qui les dérange.
Si jamais le petit peuple vie décemment,
les rois ne pourront s’enrichirent
et, donc ne pourront plus rirent
sur nos corps meurtris dans le caniveau qui crèvent.
Dans cette indifférence générale,
la jeunesse se meurt,
les retraités râlent
et notre roi jouit sans heurt.
Comme un Van Gogh sans oreille,
j’écris des lettres de sang,
pour chanter des phrases qui brillent.
Alors, que le sel soit les larmes,
qui perlent le désespoir du survivant.
À sentir les larmes du ciel sur mon visage. À sentir la caresse du vent dans mon cou. Quand il s’arrête et que percent les doux rayons du soleil, qui se marient avec la pluie. Naquirent alors, du fond des âges, les sept merveilles du monde. Les sept couleurs de la vie qui pénètrent en moi, comme pour me soulever au-dessus des cieux. Pour me retrouver dans le sublime. Il repart. Avant il me dépose sur le sol, et là, je me réveille dans un cocon de lumière. Celle du soleil.
Dans ma valise, j’ai pris des sourires.
J’y ai mis une poignée de larmes.
De mes enfants, j’ai gardé les rires,
et une pincée de leurs âmes.
J’y ai mis le tricot de ma mère
et le couteau de mon père.
Dans ma valise, on y trouve les mots
de ma chère et tendre femme.
J’y ai gardé un émail
du temps où les hommes
partaient pour de longs mois.
Dans ma valise, il y a l’espoir
au cas ou le désespoir,
voudrai envahir mon moi.
Il a fermé son vestiaire.
s’en est allé, s’en regarder derrière.
Ses amis ne sont plus,
depuis que son usine, n’en a plus voulu.
La maladie l’a frappé.
Il s’est senti abandonné.
l’argent s’en est allé,
sans se faire prier.
Il a fini par mendier.
Les restos du cœur lui ont donné.
Sa fierté d’homme en a pris un coup.
La corde autour du cou.
Il pleure ses enfants.
Il repense à son ami Jean,
à la lettre écrite pour sa chère femme.
Il ne voit plus de flammes.
Il s’est endormi,
pour s’en aller plus haut.
La mort l’a envahie,
pour l’emporter dans son dernier tombeau.
Le noir s’est installé,
ses enfants pleurent leur père qui s’en est allé,
sa femme crie dans une haie de rosiers,
cet homme qui ne la voyait plus, mais qu’elle aimait.
Quand je pense à Mata-Sari,
qui joua un double jeu
pour la liberté.
Moi, devant mon riz.
Je vis sans enjeu,
à la recherche de la l’égalité.
À toi, Phoolan Devi,
qui rejoins les bandits
au nom de la fraternité.