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Échos de l’invisible est un recueil de cent poèmes en prose inspirés de mots qui touchent l’âme. Chaque texte est une plongée dans l’émotion, l’intime et le sensible. À travers une écriture poétique, fragile et puissante, l’auteure explore les silences, les rêves, les douleurs et les lumières de l’existence. Cet ouvrage est une célébration du subtil et de l’éphémère. Une invitation à ressentir, à contempler, à se retrouver.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Meryam Ennouamane Jouali est professeure de lettres-histoire à Strasbourg. Passionnée de calligraphie et de poésie, admiratrice de Baudelaire, elle conçoit l’écriture comme un acte de transfiguration du réel. La littérature est pour elle à la fois un refuge et un miroir. Elle écrit pour donner une voix aux émotions muettes, convaincue que les mots ont le pouvoir de guérir, de relier et d’élever. Pour elle, écrire c’est offrir un battement de cœur à qui veut bien l’entendre.
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Seitenzahl: 95
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Meryam Ennouamane Jouali
Échos de l’invisible
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Meryam Ennouamane Jouali
ISBN : 979-10-422-7347-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À mes trois étoiles, Sara, Salma et Nora,
vous êtes la lumière qui éclaire chaque page de ma vie.
Ce recueil est pour vous, avec tout l’amour que vous m’inspirez.
Maman
Les mots sont des étoiles égarées dans l’obscurité de l’âme, illuminant les chemins invisibles de notre humanité.
Meryam Ennouamane Jouali
Ces 100 poèmes en prose sont les échos d’un cœur qui se livre, de pensées fragiles qui prennent forme dans l’ombre et la lumière de l’âme. Chaque mot, chaque silence est un souffle, une respiration partagée. J’ai voulu, à travers ces vers, dévoiler les mille nuances de l’émotion humaine, capturer l’essence de ce qui nous touche, nous élève, nous bouleverse. Ces poèmes sont des fragments de vie, des instants volés à l’éternité, où l’intime se mêle au grandiose, où le quotidien devient poésie. C’est une invitation à ressentir, à s’abandonner, à se retrouver dans l’invisible.
Les mots, ces fragments d’âme, nous relient les uns aux autres, souvent de manière plus intime que tout ce que l’on peut exprimer. À travers ce recueil, je vous invite à voyager dans l’univers de mes pensées, dans l’immensité de mes émotions, là où chaque poème en prose devient une fenêtre ouverte sur ce qui est parfois trop fragile pour être dit autrement. Chaque ligne écrite ici est un souffle, une vibration née du cœur, une tentative de saisir la beauté fugace des instants, des silences, des souvenirs. Ces poèmes sont le reflet de ce qui se cache au plus profond de nous, de nos tourments, de nos espoirs, de nos rêves. Ils sont le miroir d’une quête de sens, d’une recherche incessante du sublime dans l’éphémère, dans la simplicité des petites choses qui, lorsqu’on prend le temps de les regarder, deviennent des trésors. C’est une invitation à ressentir, à toucher l’invisible, à voir au-delà des apparences. Ce recueil est une offrande, un partage de ce qui me touche, de ce qui m’anime, de ce qui fait de moi, aujourd’hui, la personne que je suis.
Là où ton ombre s’efface, le vide hurle en silence
L’ombre s’attarde où tu n’es plus. Elle danse sur les murs, épouse chaque recoin de ma solitude et murmure ton nom dans la poussière. Chaque matin, je tends la main vers un vide trop lourd, un silence qui pèse comme une pierre sur ma poitrine. L’air retient l’écho de ta voix, suspendu quelque part entre hier et l’éternité. J’erre dans les vestiges de notre monde, effleurant du bout des doigts les empreintes invisibles de ton passage. L’absence n’est pas le néant ; c’est une présence inversée, un fantôme qui respire au creux des silences, un cri sans écho, une douleur qui refuse de s’éteindre. Tu me manques.
Tomber, encore, jusqu’à se confondre
avec l’éternel néant
Tomber, encore. Plus de ciel, plus de sol, juste la chute infinie. L’air se dérobe, les souvenirs s’effacent, et le cri meurt avant d’atteindre les lèvres. L’abîme n’a ni fond ni pitié. Il avale tout, les rires comme les larmes, les promesses comme les regrets. On tend les bras, mais rien ne répond, rien ne retient. Seulement cette sensation d’être dissous dans le néant, perdu entre hier et jamais. Pourtant, au creux du vide, une étrange paix s’installe – et si la fin n’était qu’un commencement ?
Un murmure invisible qui danse entre ciel et chair
Elle n’a ni poids ni forme, et pourtant, elle porte l’univers. Un murmure invisible qui danse entre ciel et chair, frôlant l’éphémère sans jamais s’y attacher. Elle vibre sous les doigts du vent, se brise sous le poids des chagrins, mais renaît toujours, tissée d’infini. L’âme, c’est la voix que l’on n’entend qu’en fermant les yeux, l’ombre douce qui veille dans le silence. Elle se souvient de ce que le corps oublie, elle caresse ce que les mots ne peuvent atteindre. Et quand tout s’éteint, c’est elle qui s’élève, légère, vers l’éternité.
Un miel empoisonné au goût des adieux oubliés
C’est un goût qui s’attarde, persiste, ronge doucement la langue et l’âme. Un miel empoisonné, sucré d’illusions, alourdi d’adieux que l’on croyait oubliés. On pense l’avoir chassée, et pourtant, elle revient, tapie dans une phrase inachevée, dans un regard trop vite détourné. L’amertume, c’est ce baiser volé au passé, cette brûlure que l’on porte en silence, ce regret qui n’a jamais su devenir pardon. Elle s’accroche aux cœurs fatigués, se distille dans les soupirs, et même lorsque l’on croit l’avoir diluée dans le temps, elle refait surface, âpre et indélébile.
Un feu sacré qui consume sans jamais s’éteindre
Un feu sacré qui consume sans jamais s’éteindre. Il embrase l’âme, dévore les doutes, éclaire les nuits les plus sombres. Il est doux comme une promesse murmurée à l’aube, violent comme un serment crié au vent. L’amour n’a ni mesure ni limite, il s’offre entier, vulnérable, prêt à se perdre pour mieux renaître. Il est la main qui tremble en effleurant l’infini, la lumière qui demeure quand tout s’effondre. Il brûle, parfois il blesse, mais jamais il ne disparaît. Car même dans l’absence, il survit, incandescent, inscrit à jamais dans le battement des cœurs.
Un souffle d’éternité dans le vent d’ici-bas
Un souffle d’éternité dans le vent d’ici-bas, une lueur qui danse à la frontière de l’invisible. Il veille sans bruit, glisse entre les ombres, caresse les âmes blessées d’une aile invisible. Parfois, il prend la forme d’un murmure dans le silence, d’une main tendue au bord du vide, d’un regard qui apaise sans un mot. Il n’a pas toujours d’auréole ni de ciel pour royaume, mais il est là, caché dans les cœurs purs, dans l’amour donné sans attendre, dans ces instants où le monde semble s’arrêter pour laisser place à l’infini.
Le dernier soupir avant que l’orage s’endorme
Le dernier soupir avant que l’orage s’endorme, un silence lourd de douceur qui effleure l’âme. C’est la paix après la tempête, cette lueur douce qui se glisse dans la brume de nos tourments. L’apaisement, c’est cette sensation de plénitude qui se pose comme une couverture sur les blessures, qui calme les vagues intérieures, un murmure serein qui calme la mer déchaînée de nos pensées. Il se glisse là où le cœur se serre, là où les douleurs s’éteignent lentement, comme un vent doux chassant les nuages. Un moment suspendu, fragile et précieux, avant que tout ne recommence.
Au sommet de soi-même, juste avant la chute
Au sommet de soi-même, juste avant la chute, là où l’air est rare et les battements de cœur résonnent dans l’infini. C’est l’instant suspendu, où l’on croit toucher l’étoile, sentir la brillance de l’univers dans ses mains, avant que tout ne se dissolve. L’apogée n’est pas une fin, mais un frisson, une montée sans retour, une plénitude fragile. Dans cet instant d’extase, tout semble possible, et pourtant, tout se défait déjà. C’est le vertige doux de la perfection, la promesse d’un équilibre juste avant que le vent ne vienne emporter tout ce qu’il a effleuré.
L’élan fou d’un cœur avide d’infini
L’élan fou d’un cœur avide d’infini, ce souffle qui pousse sans relâche vers l’horizon, vers un ailleurs encore inatteignable. C’est ce désir brûlant de toucher les étoiles, de s’élever au-delà des limites, de ne jamais se contenter du présent. L’aspiration, c’est la flamme qui refuse de s’éteindre, ce tourbillon intérieur qui porte la vie à la frontière de l’impossible. Elle s’installe dans chaque battement, dans chaque rêve éveillé, et quand le cœur se perd dans la quête, c’est là qu’il trouve sa véritable essence : celle d’être toujours en marche, toujours en quête de plus grand.
L’âme en guerre contre ses propres tempêtes
L’âme en guerre contre ses propres tempêtes, le souffle court, la pensée en éclats. Chaque pensée est un champ de mines, chaque émotion un ennemi qu’il faut apprivoiser avant qu’il ne détruise tout. La bataille n’est pas contre le monde extérieur, mais contre ce qui gronde en nous, ce chaos intérieur que l’on tente de dompter. C’est l’affrontement silencieux entre nos faiblesses et nos forces, entre la peur de tomber et l’espoir de s’élever. Chaque cicatrice est une victoire en soi, chaque silence une trêve fragile avant la prochaine attaque. Et pourtant, au cœur de cette guerre, l’âme trouve sa vérité, sa liberté.
Une plaie ouverte où s’engouffre le vent du passé
Une plaie ouverte où s’engouffre le vent du passé, un vide immense qui hurle sans fin. Elle est là, béante, cette fissure dans l’âme, cet abîme invisible que le temps n’a jamais su refermer. Le vent du passé souffle fort, apportant avec lui des souvenirs lourds de regrets, des visages oubliés, des paroles non-dites qui résonnent comme des échos lointains. La béance est un cri silencieux, un espace où tout se perd, où l’on cherche sans jamais trouver. Mais au fond de ce vide, quelque chose persiste : une lueur, une fragilité, une promesse de guérison, même dans la dévastation.
L’écho d’un couteau qui refuse de guérir