Elle, ma Muse - Olivier Navarro - E-Book

Elle, ma Muse E-Book

Olivier Navarro

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Beschreibung

Entre les lignes de ces textes envoûtants, la Muse devient souffle, danse et lumière. Féminité incarnée, elle traverse les vents de l’existence avec grâce, semant une poésie vibrante entre rêve et réalité. Ses baisers éveillent les mots, sa présence effleure les cœurs là où l’amour, fragile et brûlant, devient un partage vital. Une célébration sensuelle et lyrique de l’inspiration où chaque vers caresse l’âme comme un murmure d’éternité.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Olivier Navarro est un poète habité par la musique des mots et la force de l’invisible. Très tôt, sa sensibilité le guide vers la poésie, territoire d’expression intime et profonde. Inspirée par les grands auteurs, sa plume s’affine au fil du temps, l’écriture devenant pour lui une passion vitale, un moyen de dévoiler les sentiments silencieux. En 2008, il publie son premier recueil, "Rumeurs de conscience." Aujourd’hui, il poursuit son chemin d’écriture, porté par une inspiration toujours en éveil.

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Seitenzahl: 64

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Olivier Navarro

Elle, ma Muse

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Olivier Navarro

ISBN : 979-10-422-7389-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À Stéphanie

et nos enfants,

Mahé, Jade et Yanis.

Elle

Elle, ma Muse

Elle est cette nymphe à l’orée de ma conscience,

Magie de Calliope au seuil de mes silences,

Courtisane indolente des pensées volages,

Élégance onirique aux mille et un visages.

Faciès angélique, facétieuse chimère,

Furtive, éphémère, tel un bref courant d’air,

Harmonie fugitive à l’ombre des romances,

À l’érotisme éblouissant d’incandescence ;

Elle caresse la vie, câline la mort,

De ses doigts salvateurs aux vertus indolores,

Et balance mon cœur au-dessus du hasard

Entre le bien et le mal, l’incertain du soir.

Sauvageonne inspirante de l’âme servile,

Douceur épicurienne au destin si fragile ;

Ses baisers sont des mots, offrandes au néant,

Gracieuse Poésie qu’elle cède un instant.

Créature coiffée de myrtes et de roses,

Charmante Erato, enchanteresse des proses,

Qui emporte si souvent la plume innocente

Vers des métaphores aux lueurs fascinantes.

Pour elle, évidemment, je me fais un sang d’encre

Quand elle ose, naïve, me prendre pour cancre ;

Sous ses rires taquins, provocants, envoûtants,

À ses jeux de papier je m’adonne souvent.

Tendre demeure

Comme la feuille dans le vent,

Portée au-delà des orages ;

Sur son seuil délicatement,

S’est achevé un long voyage.

Après avoir tant tournoyé

Dans des tourbillons incertains,

L’automne et ses souffles glacés

Devant cette porte ont pris fin.

J’ai pu découvrir des reflets,

Des nuances tellement belles,

Quand depuis l’entrée dérobée

S’est ouvert ce cadeau du ciel ;

J’ai hésité un court instant

À pénétrer ce lieu feutré ;

Le charme était si attirant

Derrière ces murs satinés.

Sous l’émotion de découvrir

Un si chaleureux intérieur,

Je me suis laissé envahir

Par ses rassurantes lueurs ;

Une place était aménagée,

Un coin de confort absolu,

Où après m’y être installé,

J’ai su que j’étais attendu.

Je n’en suis jamais ressorti,

Ici c’est toujours le printemps,

Avant l’été, qui refleurit,

J’y paresse douillettement ;

Les volets sont toujours ouverts,

Laissant les rayons du soleil

Nourrir les mille rameaux verts

Du grand sourire des merveilles.

Dans la maison, mon bel Amour ;

La si douce demeure.

Dans la maison, ô mon Amour ;

La tendre demeure

De ton Cœur.

Qui me vient de toi

Il est l’astre solaire

Illuminant ma vie,

Cet éclat de lumière

Qui éclaire mes pas,

Ce sourire infini

Qui me vient de toi.

Elle est cette douceur

Qui effleure ma peau,

Corolle du bonheur,

Pétale de tendresse,

Cette exquise caresse

Qui me vient de toi.

Elle est cette chaleur

Réchauffant mon émoi,

Habillant de couleurs

La grisaille et le froid,

Tout au fond, la vision

Qui me vient de toi.

Que serais-je sans lui ?

Quelle serait ma route ?

Solitude ou ennui

Ou fuite vers le doute ?

Que serait ma vie sans

Cet amour envoûtant

Qui me vient de toi.

Ma source

Je te sens cette nuit

Irriguer mes pensées,

Guider la poésie

Vers ma plume esseulée,

Immiscer, déferlante,

Dans les lits de mes veines,

Ta clarté, scintillante

Volupté qui me draine.

Quand ta douceur limpide

Arrose mon corps frêle,

Pareille à de liquides

Caresses pêle-mêle,

À des baisers humides

S’étalant en cascades

Sur mes récifs avides

De tes élans nomades ;

Tu es ma source,

Ma vitale, pure et douce,

Tu es ma source,

Enchanteresses

Gouttelettes de tendresse

Qui m’éclaboussent ;

Tu es ma source,

Ma vitale, pure et douce,

Tu es ma source,

L’élixir du bel exil

Qu’est l’île

De notre amour.

Quand tournoie et pétille

Sur le bout de mes lèvres

Ta fraîcheur, c’est la vie

Qui devient un grand rêve,

Passion tourbillonnante,

Somptueuse dérive,

Ivre de ta ruisselante

Beauté qui me délivre.

Le bonheur est un fluide

Quand coule ta magie

Sur les reliefs arides

Des plaines de ma vie.

Il n’est de plus fort désir,

De breuvage meilleur,

Que tes yeux, ton sourire,

Pour inonder mon cœur.

Tu es ma source,

Ma vitale, pure et douce,

Tu es ma source,

Enchanteresses

Gouttelettes de tendresse

Qui m’éclaboussent ;

Tu es ma source,

Ma vitale, pure et douce,

Tu es ma source,

L’élixir du bel exil

Qu’est l’île

De notre amour.

Mosaïque pour une Fée

Comme une rivière d’argent

Frémissant sur les rochers,

Les enlaçant, les caressant

De blancs tourbillons enchantés.

Source chaude qui me draine,

Je sens son doux flot s’écouler

Dans les lits bleus de mes veines,

Au seuil de mon cœur s’échouer ;

Et répandre sa chaleur

Dans tous mes recoins intérieurs,

Me sentir encor plus fort

Dans mon âme et dans mon corps.

Mais ce n’est certainement pas

Suffisant une rivière,

Des rimes et quelques vers,

Pour exprimer,

Ô belle Fée,

Tout l’amour que j’ai pour toi…

Comme une fleur qui s’éveille

Sous la rosée du matin

Et ouvre son cœur au soleil,

Cœur que la lumière détient.

Je sens dans le vent ses pétales

S’offrir à la radieuse

Clarté de l’immense étoile

De l’amour et sa nébuleuse ;

Et répandre sa chaleur

Dans mes espaces intérieurs,

Me sentir toujours plus fort

Dans mon âme et dans mon corps.

Mais ce n’est certainement pas

Suffisant une belle fleur,

Un résumé de bonheur,

Pour exhaler,

Ô tendre Fée,

Tout l’amour que j’ai pour toi…

Comme la sève qui s’étale

Et donne au tronc toute sa force

Afin que son épaisse écorce

Résiste aux vents et aux rafales ;

Je suis cet arbre moins fragile,

Dans tes yeux il y a ma vie,

Dans leurs lueurs, la chlorophylle

Qui fait respirer mon esprit.

J’ai à présent le courage

De vivre vieux sans remords,

Par-delà tous les orages

Et bien encore après la mort.

Mais ce n’est certainement pas

Suffisant un arbre fier,

Un poème en quelques vers,

Pour honorer,

Précieuse Fée,

Tout l’amour que j’ai pour toi…

Silence

Dans le noir s’ouvrent mes paupières

Et je sens palpiter ton cœur

Ce rythme où danse comme un mystère

En cadence avec le bonheur

D’un souffle qui court sur ton dos

Tel un sirocco de tendresse

Enveloppant d’un voile chaud

Le doux frisson d’une caresse

Le silence est à la beauté

Ce que la nuit est à l’errance

Dans les ombres et l’obscurité

Quelques frasques de désirs dansent

Comme le lierre qui s’enroule

Au charme de l’éternité

L’amour emporte dans sa houle

Des embruns de rêves éveillés

Délices de sensualité

Sur le velours moite des lèvres

Je goûte ta peau épicée

Juste avant que le jour se lève

Le silence est à la beauté

Ce que la nuit est à l’errance

Dans les ombres et l’obscurité

Quelques frasques de désirs dansent

J’entends respirer ton sourire

Étoile d’un espace-temps

Où se pâment dans les plaisirs

Nos corps nus livrés au néant

Aux halètements des jouissances

S’efface la mélancolie

De la volupté naît l’essence

Des nuits intenses de nos vies

Le silence est à la beauté

Ce que la nuit est à l’errance

Dans les ombres et l’obscurité

Maintes frasques de désirs dansent

Le charme du lendemain

Je voudrais que notre amour