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Entre les lignes de ces textes envoûtants, la Muse devient souffle, danse et lumière. Féminité incarnée, elle traverse les vents de l’existence avec grâce, semant une poésie vibrante entre rêve et réalité. Ses baisers éveillent les mots, sa présence effleure les cœurs là où l’amour, fragile et brûlant, devient un partage vital. Une célébration sensuelle et lyrique de l’inspiration où chaque vers caresse l’âme comme un murmure d’éternité.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier Navarro est un poète habité par la musique des mots et la force de l’invisible. Très tôt, sa sensibilité le guide vers la poésie, territoire d’expression intime et profonde. Inspirée par les grands auteurs, sa plume s’affine au fil du temps, l’écriture devenant pour lui une passion vitale, un moyen de dévoiler les sentiments silencieux. En 2008, il publie son premier recueil, "Rumeurs de conscience." Aujourd’hui, il poursuit son chemin d’écriture, porté par une inspiration toujours en éveil.
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Seitenzahl: 64
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Olivier Navarro
Elle, ma Muse
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Olivier Navarro
ISBN : 979-10-422-7389-7
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À Stéphanie
et nos enfants,
Mahé, Jade et Yanis.
Elle est cette nymphe à l’orée de ma conscience,
Magie de Calliope au seuil de mes silences,
Courtisane indolente des pensées volages,
Élégance onirique aux mille et un visages.
Faciès angélique, facétieuse chimère,
Furtive, éphémère, tel un bref courant d’air,
Harmonie fugitive à l’ombre des romances,
À l’érotisme éblouissant d’incandescence ;
Elle caresse la vie, câline la mort,
De ses doigts salvateurs aux vertus indolores,
Et balance mon cœur au-dessus du hasard
Entre le bien et le mal, l’incertain du soir.
Sauvageonne inspirante de l’âme servile,
Douceur épicurienne au destin si fragile ;
Ses baisers sont des mots, offrandes au néant,
Gracieuse Poésie qu’elle cède un instant.
Créature coiffée de myrtes et de roses,
Charmante Erato, enchanteresse des proses,
Qui emporte si souvent la plume innocente
Vers des métaphores aux lueurs fascinantes.
Pour elle, évidemment, je me fais un sang d’encre
Quand elle ose, naïve, me prendre pour cancre ;
Sous ses rires taquins, provocants, envoûtants,
À ses jeux de papier je m’adonne souvent.
Comme la feuille dans le vent,
Portée au-delà des orages ;
Sur son seuil délicatement,
S’est achevé un long voyage.
Après avoir tant tournoyé
Dans des tourbillons incertains,
L’automne et ses souffles glacés
Devant cette porte ont pris fin.
J’ai pu découvrir des reflets,
Des nuances tellement belles,
Quand depuis l’entrée dérobée
S’est ouvert ce cadeau du ciel ;
J’ai hésité un court instant
À pénétrer ce lieu feutré ;
Le charme était si attirant
Derrière ces murs satinés.
Sous l’émotion de découvrir
Un si chaleureux intérieur,
Je me suis laissé envahir
Par ses rassurantes lueurs ;
Une place était aménagée,
Un coin de confort absolu,
Où après m’y être installé,
J’ai su que j’étais attendu.
Je n’en suis jamais ressorti,
Ici c’est toujours le printemps,
Avant l’été, qui refleurit,
J’y paresse douillettement ;
Les volets sont toujours ouverts,
Laissant les rayons du soleil
Nourrir les mille rameaux verts
Du grand sourire des merveilles.
Dans la maison, mon bel Amour ;
La si douce demeure.
Dans la maison, ô mon Amour ;
La tendre demeure
De ton Cœur.
Il est l’astre solaire
Illuminant ma vie,
Cet éclat de lumière
Qui éclaire mes pas,
Ce sourire infini
Qui me vient de toi.
Elle est cette douceur
Qui effleure ma peau,
Corolle du bonheur,
Pétale de tendresse,
Cette exquise caresse
Qui me vient de toi.
Elle est cette chaleur
Réchauffant mon émoi,
Habillant de couleurs
La grisaille et le froid,
Tout au fond, la vision
Qui me vient de toi.
Que serais-je sans lui ?
Quelle serait ma route ?
Solitude ou ennui
Ou fuite vers le doute ?
Que serait ma vie sans
Cet amour envoûtant
Qui me vient de toi.
Je te sens cette nuit
Irriguer mes pensées,
Guider la poésie
Vers ma plume esseulée,
Immiscer, déferlante,
Dans les lits de mes veines,
Ta clarté, scintillante
Volupté qui me draine.
Quand ta douceur limpide
Arrose mon corps frêle,
Pareille à de liquides
Caresses pêle-mêle,
À des baisers humides
S’étalant en cascades
Sur mes récifs avides
De tes élans nomades ;
Tu es ma source,
Ma vitale, pure et douce,
Tu es ma source,
Enchanteresses
Gouttelettes de tendresse
Qui m’éclaboussent ;
Tu es ma source,
Ma vitale, pure et douce,
Tu es ma source,
L’élixir du bel exil
Qu’est l’île
De notre amour.
Quand tournoie et pétille
Sur le bout de mes lèvres
Ta fraîcheur, c’est la vie
Qui devient un grand rêve,
Passion tourbillonnante,
Somptueuse dérive,
Ivre de ta ruisselante
Beauté qui me délivre.
Le bonheur est un fluide
Quand coule ta magie
Sur les reliefs arides
Des plaines de ma vie.
Il n’est de plus fort désir,
De breuvage meilleur,
Que tes yeux, ton sourire,
Pour inonder mon cœur.
Tu es ma source,
Ma vitale, pure et douce,
Tu es ma source,
Enchanteresses
Gouttelettes de tendresse
Qui m’éclaboussent ;
Tu es ma source,
Ma vitale, pure et douce,
Tu es ma source,
L’élixir du bel exil
Qu’est l’île
De notre amour.
Comme une rivière d’argent
Frémissant sur les rochers,
Les enlaçant, les caressant
De blancs tourbillons enchantés.
Source chaude qui me draine,
Je sens son doux flot s’écouler
Dans les lits bleus de mes veines,
Au seuil de mon cœur s’échouer ;
Et répandre sa chaleur
Dans tous mes recoins intérieurs,
Me sentir encor plus fort
Dans mon âme et dans mon corps.
Mais ce n’est certainement pas
Suffisant une rivière,
Des rimes et quelques vers,
Pour exprimer,
Ô belle Fée,
Tout l’amour que j’ai pour toi…
Comme une fleur qui s’éveille
Sous la rosée du matin
Et ouvre son cœur au soleil,
Cœur que la lumière détient.
Je sens dans le vent ses pétales
S’offrir à la radieuse
Clarté de l’immense étoile
De l’amour et sa nébuleuse ;
Et répandre sa chaleur
Dans mes espaces intérieurs,
Me sentir toujours plus fort
Dans mon âme et dans mon corps.
Mais ce n’est certainement pas
Suffisant une belle fleur,
Un résumé de bonheur,
Pour exhaler,
Ô tendre Fée,
Tout l’amour que j’ai pour toi…
Comme la sève qui s’étale
Et donne au tronc toute sa force
Afin que son épaisse écorce
Résiste aux vents et aux rafales ;
Je suis cet arbre moins fragile,
Dans tes yeux il y a ma vie,
Dans leurs lueurs, la chlorophylle
Qui fait respirer mon esprit.
J’ai à présent le courage
De vivre vieux sans remords,
Par-delà tous les orages
Et bien encore après la mort.
Mais ce n’est certainement pas
Suffisant un arbre fier,
Un poème en quelques vers,
Pour honorer,
Précieuse Fée,
Tout l’amour que j’ai pour toi…
Dans le noir s’ouvrent mes paupières
Et je sens palpiter ton cœur
Ce rythme où danse comme un mystère
En cadence avec le bonheur
D’un souffle qui court sur ton dos
Tel un sirocco de tendresse
Enveloppant d’un voile chaud
Le doux frisson d’une caresse
Le silence est à la beauté
Ce que la nuit est à l’errance
Dans les ombres et l’obscurité
Quelques frasques de désirs dansent
Comme le lierre qui s’enroule
Au charme de l’éternité
L’amour emporte dans sa houle
Des embruns de rêves éveillés
Délices de sensualité
Sur le velours moite des lèvres
Je goûte ta peau épicée
Juste avant que le jour se lève
Le silence est à la beauté
Ce que la nuit est à l’errance
Dans les ombres et l’obscurité
Quelques frasques de désirs dansent
J’entends respirer ton sourire
Étoile d’un espace-temps
Où se pâment dans les plaisirs
Nos corps nus livrés au néant
Aux halètements des jouissances
S’efface la mélancolie
De la volupté naît l’essence
Des nuits intenses de nos vies
Le silence est à la beauté
Ce que la nuit est à l’errance
Dans les ombres et l’obscurité
Maintes frasques de désirs dansent
Je voudrais que notre amour