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Nouvelles aventures d'Elyse Princesse du Temps. Elyse est heureuse dans sa nouvelle famille. Elle voltige parmi les fleurs et se repose a la cime des arbres. Mais un jour, elle fait une étonnante rencontre. Derrière un buisson, un jeune loup blessé se reposait. Intriguée, Elyse se demande se qu'il fait ici dans la forêt des Nymphes ! En réalisé, il est prince et a été changé en loup par la pire des sorcières de la région, la cruelle Grymelda ! Elyse décide d'aider Oulan en se rendant chez le Mage Méryldor, le seul qui pourra le désenvouter . Mais il est blessé. Pourtant Elyse tente de le soigner. Elle puise dans ses forces et perds connaissance. Le loup paniqué cherche de l'aide. en trouvera-t-il? Le Prince Noir Ranaghar et la Sorcière Grymelda, avec l'aide de Tagor, le dragon noir monteront une armée de Trolls et appelleront Gobbhyel un être diabolique et malfaisant pour réaliser leur plan diabolique. Oserez-vous ouvrir la porte du monde d'Elyse la Princesse du Temps et ses amis pour découvrir ses nouvelles aventures et l'aider face aux maléfices des sorciers?
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Seitenzahl: 116
Veröffentlichungsjahr: 2020
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Amis du rationnel pour qui les elfes et les fées ne sont que divagations d’illuminés, passez votre chemin !
Mais si vous avez gardé un peu de votre âme d’enfant et votre part de rêve, entrez dans l’univers de Jozye.
Son imagination n’a aucune limite, car elle doit certainement être la fille naturelle d’un farfadet et d’une fée.
Écrivaine pour enfants, elle illustre ses contes avec ses propres personnages 3D.
Du rêve dans un monde de brutes.
https://www.jozye.com/
http://jozye.eklablog.com/
Hommage à notre neveu Florian, parti trop vite, mais c’était son choix.
Le Prince des fleurs a été créé pour faire honneur à sa mémoire, et le faire revivre dans un monde magique et féerique.
Chapitre I - Le prince loup
Chapitre II - La rencontre d’azenor
Chapitre III - Découverte de l’amulette
Chapitre IV - A la recherche d’aïdola
Chapitre V - A la recherche de meryldor
Chapitre VI - Le combat
Elyse était heureuse parmi les siens. La vie dans le bois des nymphes était un rêve pour elle. Elle rendait visite de temps en temps au roi et la reine. Ils étaient très heureux de la revoir. Elle passait la journée avec eux et leur racontait les histoires qu’elle vivait parmi les elfes et les fées. Un sentiment de tristesse les envahissait à chaque fois qu’elle repartait, mais c’était pour mieux la retrouver.
Avec Elyass et Sybella ses amis, elle allait souvent cueillir des baies et des fruits. Quand ils avaient terminé, ils s’amusaient à virevolter parmi les fleurs en jouant avec les papillons et ce n’était pas rare que cela finisse par des crises de fous rires.
Elle attendait avec impatience que vienne le solstice d’été pour pouvoir danser avec ses amis. Elle vit ses amis arriver en riant, heureux de voir ce spectacle. Ils se mirent à danser, Elyass et Sybella rejoignirent Elyse, lui prirent la main pour qu’elle vienne se joindre à eux. Elle se mit à virevolter autour de la fleur. Un liquide jaunâtre commença à couler le long des longues tiges. Les elfes et les fées allèrent chercher des corolles pour recueillir la sève. Elyass en apporta une à Elyse, et ils allèrent ensemble en récolter le nectar.
Ensuite les Elfes et les fées s’en allaient le mettre dans un grand chaudron bien caché dans une grotte dont l’entrée était recouverte de hautes herbes.
Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Grognard grognait toujours, le mage lui rendait visite de temps en temps. Mais elle était surtout très heureuse quand Opalia venait la voir. Ils discutaient longtemps, se promenaient dans le bois des nymphes et elle faisait de longues balades dans les airs sur le dos de son ami le dragon d’or.
Par un après-midi ensoleillé, elle se promenait comme à son habitude dans les champs de fleurs. Elle voletait tel un papillon, se posa délicatement sur une fleur à la corolle grande ouverte, en huma une délicate senteur et repartit en faisant de petites acrobaties. Elle se posa à la cime d’un arbre et admira la forêt des Nymphes. Elle était subjuguée par la beauté de toute cette verdure et de cette contrée qui l’avait accueillie. Mais ce jourlà, elle fit une étonnante rencontre. Elle était dans ses pensées quand elle entendit un bruissement, ou plutôt un gémissement. Elle se pencha et descendit doucement, du moins c’est ce qu’elle croyait.
Elle s’approcha d’un buisson d’où venait le bruit. Elle aperçut un museau. Elle recula assez loin pour se trouver à l’abri d’un éventuel danger.
Au bout d’un moment, le museau bougea et fit apparaître une bouche avec des dents acérées, et un bâillement tellement retentissant qu’Elyse failli en tomber à la renverse.
Elle entendit une voix qui lui dit :
— Et bien ! Tu n’es pas très discrète. Tu en fais du bruit pour quelqu’un d’aussi petit.
Elle remarqua plus bas un jeune loup qui se reposait. Elle s’envola un peu plus haut, et s’installa sur une petite branche, car elle ne connaissait pas ses intentions.
— Tu as l’oreille fine répondit-elle, je ne pensais pas que je faisais autant de bruit.
— J’ai entendu le bruissement de tes ailes.
— Si je m’approche de toi, auras-tu l’intention de me croquer ?
Le loup ricana.
— Tu ne me serais d’aucune utilité dans mon estomac il en faudrait plusieurs comme toi. Mais non je n’ai pas l’intention de te croquer.
Elyse s’avança, elle entendait de la mélancolie dans sa voix. Elle s’approcha doucement de lui.
— Que fais-tu ici tout seul, et pourquoi ne chasses-tu pas si tu as faim. Tu n’es pas avec ta horde ?
— Non ! Je suis blessé, et je ne sais pas chasser.
— Ha bon ! C’est assez bizarre. Tu es un loup solitaire alors.
— On peut dire ça comme ça. Mais ça serait trop long à t’expliquer petite elfe.
— J’ai tout mon temps, et je ne suis pas une elfe mais une fée. Je m’appelle Elyse et je suis la fée du temps.
— Je ne vois pas la différence, et moi je suis Oulan.
Elyse trouva son histoire un peu bizarre et voulut en connaître plus. Que faisait un loup dans son genre dans sa forêt, et pourquoi était-il blessé ?
— Je ne comprends pas bien, tu peux m’en dire plus ?
— Si tu veux, et je ne fais pas partie d’une horde, comme tu dis.
— Pourtant tu devais en avoir une, les loups se déplacent toujours ensemble.
— Je ne suis pas un loup
Elyse le regarda étrangement.
— Pourtant tu en as toute l’allure, répondit-elle.
— C’est bien là mon malheur.
— Qui es-tu alors ? Et que t’est-il arrivé pour que tu ressembles tant à un loup.
— Je suis le Prince Florian. Une jeune femme est venue au château. Elle avait une très belle apparence. Elle devint vite amie avec mes parents et moi-même. Nous passions de longs moments ensemble à discuter.
— C’est elle qui t’a transformé ?
— Oui !
— Que lui as-tu fait pour qu’elle en arrive là ! Elle était si moche que ça, rétorqua Elyse en souriant.
— Je lui ai tenu tête. Un matin où l’on se promenait dans les jardins du château, elle me demanda ce que je pensais d’elle et si j’avais des sentiments. Je lui dis que non, je l’aimais bien mais je la considérais plus comme une grande amie.
À ces mots, elle eut des propos différents, voire agressifs, son regard changea. Elle était devenue prétentieuse et moi j’aime la simplicité. Elle eut une attitude surprenante qui ne correspondait pas à une jeune fille de haut rang. Mais la réponse que je lui ai faite ne lui a pas plu. Oulan continua son histoire.
— Elle était furieuse, je ne la reconnaissais plus. Et là, j’ai vu son vrai visage, c’était une sorcière, elle voulait épouser un prince pour avoir un royaume. Pour se venger elle m’a changé en loup. J’ai appris plus tard qu’elle avait été bannie. Alors, je devrais rester sous cette forme pour le restant de mes jours. J’ai essayé de faire partie d’une horde, mais ils m’ont rejeté car je ne pouvais chasser. Lors d’une battue organisée par Atlan le loup Alpha, j’ai aidé la biche qu’il pourchassait, à s’échapper. Depuis j’erre dans les bois en mangeant des baies, des herbes et des fruits que je trouve.
— À ce que tu me dis, je pense reconnaître la façon de procéder de la sorcière Grymelda. C’est elle qui a dû te changer. C’est vrai elle a été bannie, ce sont mes amis et moi-même qui l’ont envoyé dans l’île de l’oubli pour qu’elle ne fasse plus de mal à personne. Je vois qu’elle a laissé des traces de son passage. Tu peux me dire à quel moment cela s’est passé ?
— Cela fait 6 mois à peu près que j’erre dans les bois.
— Cela n’est pas possible nous avons chassé Grymelda et le Prince noir il y a un an maintenant, comment aurait-elle pu te transformer. Tu es sûr de toi ?
— J’ai l’apparence d’un loup, mais j’ai l’esprit d’un humain et je suis bien sûr de moi.
Elyse réfléchit.
— Je vais t’amener voir le Mage Méryldor, il pourra peutêtre t’aider. Mais en attendant, il faut que je rentre, mes amis vont s’inquiéter.
— Je peux me joindre à toi ?
— Et bien ! Tu es un loup et qui plus ai, tu es grand, tu ne pourras pas rentrer dans notre village, et que vont penser mes amis quand ils te verront.
— Je me ferai tout petit
— C’est possible ça, dit-elle en ricanant ?
— Bon d’accord, je resterai en dehors. À l’entrée de ton village je ne risque pas de leur faire peur.
— Au fait je ne t’ai pas demandé ton nom ?
— Et bien dis donc, tu as dû recevoir un sacré coup sur la tête tu me l’as déjà demandé mais bon. Je suis Elyse la fée du temps.
— Oui c’est vrai, excuse-moi, enchanté Elyse fée du temps.
Elle accepta qu’il vienne avec elle, et ils partirent tous les deux en direction du village des fées.
En marchant sur le sentier, Elyse se rendit compte qu’Oulan boitait.
— Tu souffres beaucoup ? Lui demanda-t-elle en regardant la plaie qu’il avait sur sa patte avant droite
— Oui je me suis blessé en voulant m’échapper, ne pourraiton pas s’arrêter un peu que je me repose ?
— Bien sûr, arrêtons-la-nous.
Ils allèrent vers une petite clairière, où ils s’installèrent confortablement. Oulan regarda Elyse.
— Tu es une fée n’est-ce pas ?
— Oui ! Pourquoi
— Les fées ont le pouvoir de soigner, tu pourrais me guérir ?
— Non je ne le peux pas, je n’ai pas été formée pour ça. Mon amie Sybella le pourrait, elle a le don de guérison. Moi, je ne sais que faire fleurir les plantes.
À ces mots elle posa son doigt sur une jolie fleur qui se mit à éclore aussitôt.
— Et bien moi je pense que tu en serais capable, il suffit que tu te concentres. Et puis ne voyages-tu pas avec une certaine potion ?
— Oui mais je n’en ai pas pris. Je ne pensais pas en avoir besoin. Mais je te le redis, je n’ai pas le don de guérir.
Le loup posa sa tête sur ses pattes, ferma les yeux, et dit doucement.
— Je pense le contraire. Toutes les fées ont la faculté de soigner, Et si tu n’essaies pas, tu ne le sauras jamais.
Elyse ne savait plus ni quoi dire, ni quoi faire. Elle regardait le loup et elle voyait bien qu’il souffrait.
— Tu as gagné, je vais essayer.
— Laisse-toi guider par ton instinct et le reste viendra tout seul.
Elyse s’approcha d’Oulan, ferma les yeux, et posa ses mains au-dessus de la blessure. Elle se concentra fortement.
— Je n’y arrive pas, tu vois bien que je ne peux pas.
-— Recommence, j’ai senti de la chaleur quand tu as mis tes mains sur ma blessure.
— Elyse recommença, vida son esprit de tout ce qui l’entourait, se canalisa sur la guérison. Sa concentration était telle que ses mains se mirent à scintiller, une lumière blanche se mit à sortir, Sa tête se mit à fourmiller. Oulan sentit une violente chaleur puis un grand soulagement, la plaie s’était refermée. Il était guéri.
— Elyse le regarda en souriant, elle avait puisé dans ses forces et son énergie. Elle s’effondra.
— Le loup était paniqué et se sentait coupable.
— Mon Dieu qu’ai-je fait. Elyse réveille, toi, Je n’aurais jamais dû te demander cela, tu n’as plus d’énergie ?
— Tu ne pouvais pas savoir.
Sur ces mots Elyse perdit conscience. Oulan prit précautionneusement la petite fée et la déposa sur son dos.
— Il faut que je trouve de l’aide au plus vite.
Il avançait dans la forêt en surveillant Elyse quand il aperçut un tout petit homme qui cueillait des champignons. En voyant le loup il eut un mouvement de recul.
— N’aie pas peur petit homme, j’ai besoin d’aide.
— Tu veux me croquer ?
— Décidément c’est une manie. Non, j’ai besoin de connaître le chemin du village des elfes. J’ai sur mon dos une petite fée qui a eu un malaise en me soignant, et il faut l’amener au plus vite là-bas pour être soignée.
— C’est vrai ? Baisse-toi que je la voie, je suis trop petit pour savoir si tu me dis bien la vérité.
Oulan se coucha doucement, et le petit homme aperçut Elyse.
— La pauvre, elle est à bout de forces.
— Oui, vite petit homme, montre-moi, le chemin.
— Je vais faire mieux, je vais t’y amener, mon ami Grognard habite au village. Il sait faire la potion, il t’aidera. Au fait comment t’appelles-tu ?
— Oulan et toi.
— Je suis Malfyn le nain de la forêt. Je ne suis pas seul, nous sommes plusieurs à habiter au fin fond du bois des nymphes. Je vais envoyer un message à mon frère Baldfyn.
— Comment vas-tu faire.
— Regarde !
Le petit homme mit ses mains sur sa bouche et poussa un petit cri. Aussitôt un bel oiseau coloré arriva. Malfyn lui remit une feuille d’érable sur laquelle il avait inscrit des signes. L’oiseau le prit dans son bec et s’envola.
— Voilà, maintenant nous pouvons y aller.
— Bravo dit Oulan, l’oiseau messager, belle trouvaille. Dépêchons-nous il ne faut pas perdre de temps, je sens Elyse perdre de plus en plus ses forces.
Ils se mirent en route. Malfyn demanda à Oulan.
— Pourrais-tu me prendre moi aussi sur ton dos, nous irions plus vite, et je pourrais surveiller la petite fée.
— Oui bien sûr, j’aurai dû y penser.
Le loup se coucha et le petit homme monta sur son dos en faisant bien attention de ne pas déranger Elyse.
— Elle est bien belle, dit-il en la regardant tendrement.