Le mystère de l'Île de Kowannora - Jozye Maillard - E-Book

Le mystère de l'Île de Kowannora E-Book

Jozye Maillard

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Beschreibung

Viktorya Diamond, ancienne romancière traversait la rue quand une voiture faillit la renverser. Aurore se précipita pour l'aider. Du haut de ses 12 ans, elle était très adulte. La romancière très touchée par ce geste se rendit le lendemain chez elle pour faire la connaissance de sa maman. Elle cherchait du travail. Viktorya lui proposa de venir travailler avec elle dans son manoir. Elle accepta, et le jour d'après, elles partaient pour le manoir Diamond. Quelques jours plus tard, la romancière reçue une lettre qui lui demandait de se rendre à son château sur l'île de Kowannora car il y avait des manifestations sismiques inhabituelles. Arrivées là-bas, Mary-Anne eu une drôle de sensation, comme si elle connaissait déjà cette île. Elle remarqua que sa fille Aurore attirait les animaux. Les fleurs avaient l'air de se retourner sur son passage. Mais que se passait-il sur cette île? Pourquoi la terre se mettait elle à trembler quand elle se rendait dans la clairière des Kowanns?

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Seitenzahl: 90

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Dédicace

TABLE DES MATIERES

Une rencontre inattendue

Nouvelle vie

L’île de Kowannora

Le combat des peuples

UNE RENCONTRE INATTENDUE

Aurore était une petite fille de 12 ans. Elle vivait avec Mary-Anne sa maman. Elles habitaient dans un appartement assez vétuste. Mary-Anne enchaînait les petits boulots et travaillait très dur pour pouvoir faire vivre correctement sa petite fille. Aurore l’aidait beaucoup dans ses travaux ménagers. Quand elle rentrait de l’école, elle faisait ses devoirs, ensuite elle s’affairait à cuisiner pour que sa maman n’ait pas à s’en occuper en rentrant et puisse se reposer. Malgré tout, elles étaient heureuses toutes les deux.

Le lendemain matin en allant à l’école, Aurore aperçut une vieille femme qui traversait la rue. Une voiture arriva en trombe, la frôla et elle s’affala sur le sol. La petite fille courue pour secourir la vieille femme. Elle l’aida à se relever. Comme elle boitait Aurore l’installa sur un banc qui se trouvait à proximité. Elle voulait appeler un taxi pour l’amener à l’hôpital, mais la vieille femme ne souhaita pas y aller.

 Non ça n’est rien, je vais appeler Charles mon chauffeur. Mais regardez votre cheville, elle est toute gonflée.

De l’autre côté de la rue, un homme aperçut la scène. Il s’approcha pour aider la petite fille.

 Bonjour, vous avez besoin d’aide ? Demanda-t-il

C’était un homme distingué à qui on ne pouvait pas donner d’âge.

 Non ça va merci beaucoup Monsieur, répondit la vieille femme. Votre cheville n’est pas belle, vous permettez que je regarde ? Pourquoi, vous êtes médecin ?
 Oui, ou du moins je l’étais, je suis à la retraite, mais je suis encore capable de soigner une cheville.

Il s’approcha et inspecta la cheville.

 Chère Madame, vous avez une petite entorse.

Elle lui coupa la parole.

 Ne dites pas que je dois aller à l’hôpital, Non, j’ai bien compris, mais je peux vous aider. Attendez-moi, je vais chercher ce qu’il faut pour vous soigner. Ma maison est au coin de la rue.

Il traversa la rue et se dirigea vers une belle maison avec des balcons bien fleuris. Il revint quinze minutes après, avec un onguent et des bandages. Il s’agenouilla, prit très délicatement la cheville de la vieille dame, posa l’onguent et entoura la cheville de bandage.

 Voilà, c’est fini. Je vous conseille de garder ce bandage toute la journée et toute la nuit. Si vous le désirez, je peux vous ramener chez vous, Merci, mais je ne veux pas vous déranger. Il y a longtemps que ma voiture n’a pas roulé, ça lui fera du bien de sortir un peu. Comme nous allons faire un bout de chemin ensemble, je m’appelle Simon. Anciennement, Docteur Simon Balthazar. Enchantée. Répondit la vieille femme. Viktorya, anciennement Viktorya Diamond. Avec un petit sourire au coin des lèvres.

Il alla chercher sa voiture, et se gara juste à proximité du banc. Aurore aida la vieille femme à se lever, et l’installa dans la voiture, en faisant bien attention à sa cheville.

 Et toi mon enfant comment t’appelles-tu ? Demanda Viktorya. Aurore. Merci beaucoup Aurore.

En disant ses mots, elle prit les mains de la petite fille. À ce contact, elle ressentit une chaleur l’envahir. Elle la regarda.

 J’aimerais beaucoup venir te voir ta maman et toi. Ou habites-tu ? Pas très loin d’ici, vous tournez au carrefour, vous longez la rue. Nous habitons au 18, vous montez au 2ème étage, l’appartement et celui où il y a des fleurs dessinées sur la porte. Des fleurs ? Répondit Viktorya Oui, il y a de l’angélique, des fleurs de camomille, du houx, des géraniums et des lis. Les autres je ne me souviens plus de leurs noms. Maman m’a dit que c’était pour protéger notre appartement.

La vieille femme regardait Aurore. Elle avait un regard très doux. Elle embrassa la petite fille sur le front et demanda à Simon de faire démarrer la voiture. Il remarqua que Viktorya regardait devant elle, l’air hagard.

 Que se passe-t-il Vickye. Vous avez l’air troublée ? Ça va Simon. Pouvons-nous y aller s’il vous plaît.

Il fit démarrer la voiture, Aurore les regarda s’éloigner jusqu’à ce qu’elle ne la voie plus. Elle éprouvait un sentiment, qu’elle ne comprenait pas. Elle se dirigea vers le magasin pour faire ses courses et rentra chez elle.

Elle commença à faire ses devoirs. Elle s’activait à cuisiner et mettre la table pour le retour de sa maman, quand elle entendit la clé dans la porte.

 Bonjour maman. J’ai tout préparé, tu peux aller te changer et on pourra manger tranquillement. Merci beaucoup ma puce, qu’est-ce que je ferais sans toi.

Aurore lui raconta son histoire avec la vieille dame Viktorya.

 Tu crois maman, qu’elle viendra nous voir ? Je ne sais pas. Tu sais les gens disent des choses par politesse.

Aurore en eut l’air attristée. Sa maman s’approcha, la prit doucement dans ses bras et lui murmura doucement.

 Mais peut-être qu’elle viendra nous rendre visite. Nous verrons bien.

Les jours passaient. Aurore pensait souvent à Viktorya. Puis un soir ou elle s’y attendait le moins, elle entendit frapper à la porte. Inquiète car elle était seule, elle s’approcha de la porte.

 C’est qui ? Demanda-t-elle en essayant de prendre une grosse voix. Viktorya. Je suis bien à l’appartement d’Aurore ?

À ce nom, la petite fille ouvrit la porte. En voyant la vieille femme, elle en fut très émue. Elle la prit par la main et la fit entrer dans l’appartement.

Elle portait un grand panier qu’elle posa sur la table de la cuisine. Elle regarda autour d’elle. Elle remarqua les plantes qui étaient disposées sur une étagère. Il y avait du gui, des coquelicots, du millepertuis et de la mandragore.

 Comment va votre cheville ? Elle va beaucoup mieux. Le Dr Balthazar est un bon médecin.

Puis le claquement d’une clé dans la serrure la fit sursauter. Mary-Anne entra. Elle fut étonnée de voir une inconnue dans son appartement. Elle regarda sa fille.

 Bonjour maman, c’est Viktorya, tu sais la dame que j’ai aidée. Ah oui ! Enchantée, désolée pour mon attitude, je n’ai pas l’habitude de trouver quelqu’un chez moi. Je comprends très bien. Je suis venue remercier Aurore. Je vous ai amené un panier avec des provisions. C’est très gentil, mais il ne fallait pas. C’est la moindre des choses.

Aurore les regardait discuter quand elle eut une idée.

 Maman, et si Viktorya restait manger avec nous ? Je veux bien, mais ça n’est peut-être pas possible.

La petite fille se tourna vers la vieille femme avec un regard interrogateur.

 Si ta maman est d’accord, je veux bien rester. Youpiiii ! S’écria Aurore. Je vais mettre la table.

Elle s’affaira dans la cuisine, prit le panier et regarda ce qu’il contenait. Il y avait des pots de confiture, du pain, des gâteaux, des légumes et des fruits. Elle prit les légumes et commença à les nettoyer pour ensuite les faire cuire. Puis elles se mirent à table.

Quand elles eurent fini de manger, Viktorya demanda à Mary-Anne ce qu’elle faisait comme travail.

 Je fais des ménages et je suis aussi serveuse le soir. Cela doit être très dur pour vous. Oui, heureusement que j’ai Aurore qui m’aide beaucoup.

Viktorya regardait Mary-Anne et Aurore laver la vaisselle pour la ranger.

 Vous n’aimeriez pas changer de travail ? Oui, mais qu’est-ce que je ferais de plus. Et si moi je vous engageais ?

Mary-Anne fut étonnée de cette réponse.

 Pourquoi m’engageriez-vous ? J’ai besoin d’une dame de compagnie. Je suis seule et je n’ai jamais eu d’enfants. J’ai été trop accaparée par mon travail. J’ai publié quelques livres et j’aimerais bien recommencer à écrire. Savez-vous taper à la machine ? Oui, du moins il y a longtemps, mais je pourrais m’y remettre.

Viktorya se tourna vers Aurore.

 Et puis un peu de joie et de gaieté feront du bien dans ma grande maison. Bon, c’est réglé. Prenez vos affaires je vous emmène. Comme ça, vous ferez connaissance avec la maison. Mais je ne peux partir comme ça ? Il faut que je prévienne mes employeurs ? Oui, et bien nous allons y passer et nous les préviendrons.

Mary-Anne et Aurore commencèrent à préparer quelques affaires. La petite fille regarda Viktorya d’un air triste.

 Je peux amener mes livres et mes poupées ? Bien sûr, lui répondit-elle. Si tu veux, prends juste ce dont tu as besoin pour aujourd’hui, et nous reviendrons pour prendre le reste.

Une fois qu’elles eurent fini de remplir leur sac, elles regardèrent tout autour d’elles. Cet appartement était rempli de souvenirs bons et mauvais.

 Venez ! Leur dit Viktorya. Nous reviendrons demain prendre le reste.

Charles, le chauffeur de Viktorya, attendait à côté de la voiture. Il ouvrit la portière pour les faire monter. Aurore et sa maman n’étaient pas habituées à tant d’attention envers elles. Viktorya s’installa à côté de Charles et la voiture démarra.

UNE NOUVELLE VIE

Elles s’arrêtèrent aux endroits où travaillaient Mary-Anne, puis ils se dirigèrent vers la propriété de Viktorya. Ils arrivèrent vers un grand portail qui s’ouvrit tout seul à l’approche de la voiture. Elles traversèrent un beau jardin rempli de fleurs, puis une grande maison apparut. Aurore et sa maman avaient les yeux écarquillés. Viktorya les regardait d’un air tendre et amusé en même temps.

 Venez, je vais vous faire visiter.

Elles franchirent une grande porte sculptée. Elles traversèrent un couloir ou il y avait des tableaux de paysages. Mary-Anne s’arrêta devant une peinture. Ce paysage lui rappelait quelque chose, mais elle ne savait pas trop quoi. Viktorya fut intriguée.

 Que se passe-t-il mon enfant ? Ce paysage vous est familier. Non ! Enfin je ne sais pas.

Elles continuèrent leur visite. La salle à manger était garnie de fleurs. Les rideaux aux fenêtres représentaient des oiseaux magnifiques. Le bois des chaises était sculpté en forme de petits anges. Dans la cuisine, Viktorya leur présenta Sophie, la cuisinière. C’était une femme d’un tempérament joyeux. Elle chantait tout le temps.

 Vous verrez, quand vous aurez goûté sa cuisine, vous ne pourrez plus vous en passer.

Sophie remarqua qu’Aurore regardait avidement la table ou trônait un beau gâteau. Elle s’approcha coupa une part et la tendit à la petite fille.

 Oh ! Merci beaucoup s’écria-t-elle.

Elle se tourna ensuite vers Viktorya et Mary-Anne

 Vous en voulez ? Oui, Merci Sophie. Préparez-nous deux parts de plus, nous allons les manger sur la terrasse. Il fait beau, il faut en profiter. Apportez aussi de l’orangeade.