Les Contes de Mamynou - Jozye Maillard - E-Book

Les Contes de Mamynou E-Book

Jozye Maillard

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Beschreibung

Petit recueil de 3 contes pour enfants. Ils feront connaissance de Darla la petite fille aux cheveux blancs, Léna la petite sorcière, ainsi qu'un personnage mystérieux, le Pangalou accompagné de son amie Eden et de son petit chien Téo

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Seitenzahl: 51

Veröffentlichungsjahr: 2019

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Dédicace

Par Josye

Les féeries de Jozye

Amis du rationnel pour qui les elfes et les fées ne sont

que divagations d’illuminés, passez votre chemin !

Mais si vous avez gardé un peu de votre âme d’enfant

et votre part de rêve, entrez dans l’univers de Jozye.

Son imagination n’a aucune limite, car elle doit

certainement être la fille naturelle

d’un farfadet et d’une fée.

Écrivaine pour enfants, elle illustre ses contes

avec ses propres personnages 3D.

Du rêve dans un monde de brutes.

https://www.jozye.com/

http://jozye.eklablog.com/

Isbn : 978 - 2322- 189793

Éd. BOD

Aujourd’hui, Mamynou vous présente 3 contes :

Darla, la petite fille aux cheveux blancs

Léna, la petite sorcière

Le Pangalou

Darla la petite fille aux cheveux blancs

Ses amies l’appelaient Neige. Elle vivait avec son oncle et sa tante au milieu des montagnes. Ils l’avaient adopté après la mort de ses parents dans un tremblement de terre. Elle avait été sauvée in extremis, et la peur lui avait blanchi les cheveux.

Une grange était juste à côté de la maison où il y avait Marguerite la vache, Chocolat le cheval et trois poules. Elle aimait y aller. Il y avait un endroit qu’elle affectionnait tout particulièrement. Elle montait à l’échelle où il y avait la réserve à foin et à paille et s’installait dans un lit douillet qu’elle avait fabriqué.

Son oncle Charles l’amenait à l’école en charrette, tirée par Chocolat. Adèle sa tante lui préparait des gâteaux pour son goûter. Un jour, la neige était tellement abondante, qu’il lui fut impossible d’aller à l’école.

Elle décida donc d’aller se promener. Elle vagabondait au beau milieu de la forêt de sapins, quand elle reçut une boule de neige. Elle se retourna et ne vit personne. Elle continuait son chemin en chantonnant quand une deuxième boule lui arriva dessus. Ce coup-ci elle aperçut une silhouette qui se dissimulait derrière un gros arbre.

Elle demanda :

— Il y a quelqu’un ?

Une voix répondit :

— Non !

— Non ? interrogea-t-elle.

— Pourquoi me répondez-vous s’il n’y a personne.

La voix ricana et répliqua :

— Je ne sais pas !

Darla se dirigea en douceur vers le sapin et elle aperçut un gros bonhomme de neige. Elle le regarda d’un air surpris et apeuré.

Elle fit demi-tour et partie en courant et se ravisa. Elle se retourna et remarqua que le bonhomme de neige la regardait tristement. D’un pas peu assuré, elle s’en approcha.

— Bonjour, lui dit-elle. Pourquoi m’as-tu lancé des boules de neige ?

— Je voulais jouer, je m’ennuie tout seul.

— Comment t’appelles-tu ? Demanda-t-elle

— Oscar. Et toi tu es Darla ou Neige. Comment préfères-tu que je t’appelle ?

— Je ne sais pas ! Mais comment me connais-tu ?

— Je traîne souvent autour de ta maison. Comme je te l’ai dit, je m’ennuie tout seul. Aussi je vais rendre visite à mes amis dans la grange.

— Dans la grange ? Mais il n’y a que Marguerite les poules et le cheval Chocolat.

— Oui, je sais, mais ce sont mes amis. Quand tu viens te coucher en haut dans la réserve de foin, je te regarde. Ensuite, je retourne dans la montagne.

— Mais tu es un bonhomme de neige ? Comment cela se fait-il que tu te déplaces et que tu puisses parler.

— Ton oncle et ta tante ne t’ont rien dit ?

— Non ! Que devraient-ils me dire !

— Tu n’es pas une petite fille ordinaire.

— Pourquoi ?

— Ça n’est pas à moi de te le dire, même si j’en meurs d’envie. Pose la question à ton oncle et ta tante, mais surtout ne leur parle pas de moi.

— Pourquoi, qu’as-tu fait ?

— Je ne peux pas t’en parler pour le moment. Reviens demain, je t’expliquerai, ensuite nous ferons une bataille de boules de neige.

Sur ces mots, Oscar lui dit au revoir, tourna les talons, et se dirigea vers le sommet de la montagne.

Darla le regarda s’en aller, et rentra chez elle tristement.

Quand elle aperçut sa maison au loin, elle eut envie de pleurer. Que leur cachaient son oncle et sa tante ? Qui était-elle ? Elle franchit la porte. Sa tante était en train de faire ses gâteaux favoris, et son oncle fumait sa pipe au coin du feu. Elle leur sourit, les embrassa et monta dans sa chambre.

— Je vais lire un peu avant de manger, leur dit-elle

Elle s’assit sur son lit.

— Comment vais-je leur demander, je ne veux pas leur faire de peine.

— Darla, tu viens manger ? Lui demanda sa tante.

Elle descendit et se dirigea vers la salle à manger. Pendant le repas, elle aurait bien voulu interroger son oncle et sa tante, mais aucun mot ne sorti de sa bouche. Elle leur dit qu’elle était fatiguée, monta se coucher, mit son pyjama, se lava les dents, et se coucha. Elle ferma les yeux en pensant à Oscar, à ce qu’il lui avait dit. Elle s’endormit.

Un rayon de soleil passa à travers la fenêtre éclairant le visage de Darla. Elle ouvrit les yeux, son regard se dirigea vers lui. Elle pensa à Oscar. Qu’allait-elle découvrir aujourd’hui ? Qu’allait-il lui révéler ?

Son petit-déjeuner terminé, elle fit sa toilette, s’habilla et se prépara à sortir.

— Où vas-tu ? Demanda Adèle.

— Je vais voir Marguerite et Chocolat, ensuite je vais aller faire un bonhomme de neige, dit Darla d’un ton enjoué.

Au nom de « bonhomme de neige », sa tante eut un moment de surprise et fit une petite grimace. Darla s’en rendit compte, mais ne laissa rien paraître.

Dans la grange, les animaux étaient calmes. Marguerite mâchouillait de l’herbe, Chocolat se grattait le derrière sur le mur, et les poules picoraient. Tout semblait normal. Du moins à ce qu’il paraissait. Elle monta à l’échelle comme à son habitude et s’allongea dans son nid douillet. Elle commençait à s’endormir quand elle entendit quelqu’un qui parlait. Elle crut qu’elle rêvait. Puis cela recommença.

— Tu crois que Darla arrivera à nous comprendre un jour ? marmonna la vache.

— J’espère, mais cela ne dépend pas d’elle. Répondit le cheval en continuant à se gratter.

— Tu penses à Oscar ?