Les Aventures d'Elyse Princesse du Temps - Jozye Maillard - E-Book

Les Aventures d'Elyse Princesse du Temps E-Book

Jozye Maillard

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Beschreibung

Venez découvrir les aventures d'Elyse, jeune princesse de 15 ans qui va découvrir une amulette magique, et se trouvera confrontée à des elfes, des gnomes, et surtout une sorcière maléfique. Elle fera connaissance avec un magnifique Dragon d'Or du nom d'Opalia, qui est à l'origine de son histoire. Elle cherchera le mage Méryldor avec l'aide de ses nouveaux amis, Elyass l'elfe du vent et la fée Sybella. Lui seul pourra l'aider à comprendre l'utilité de l'amulette et lui dire d'où elle vient vraiment. Oserez-vous ouvrir la porte du monde d'Elyse Princesse du Temps et ses amis, pour découvrir ses nouvelles aventures et l'aider face aux maléfices des sorciers ?

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Seitenzahl: 165

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Dédicace

Elyse Princesse de fleurs.

Elyse, une jeune princesse de 15 ans, trouve en se promenant dans les jardins du château de ses parents, le roi et la reine d’Algora, une petite sacoche contenant une amulette. Mais, une sorcière déguisée en vieille femme s’approche d’elle et veut la lui dérober. Prise de panique, elle s’enfuit et se réfugie dans le creux d’un gros arbre, où tellement épuisée par sa course, elle s’endort.

En se réveillant, elle se retrouve projetée vers un autre monde, l’univers des fées, des gnomes et de lutins. Là, elle cherchera à comprendre l’utilité de la mystérieuse amulette. Dans son incroyable périple, elle rencontrera Elyass, un elfe et une fée Sybella qui l’aideront à trouver un certain Mage Méryldor.

C’est dans compter sur un magnifique Dragon d’Or, celui qui est à l’origine de toute cette histoire.

Elyse et le Prince des Fleurs

Elyse est heureuse dans sa nouvelle famille. Elle voltige parmi les fleurs et se repose à la cime des arbres. Mais un jour, elle fait une étonnante rencontre. Derrière un buisson, un jeune loup blessé se reposait.

Intriguée, Elyse se demande ce qu’il fait ici dans la forêt des Nymphes. En réalité, ic'est un prince qui a été changé en loup par la pire des sorcières de la région, la cruelle Grymelda. Elyse décide d’aider Oulan en se rendant chez le Mage Méryldor, le seul qui pourra le désenvouter. Mais il est blessé. Pourtant Elyse tente de le soigner. Elle puise dans ses forces et perds connaissance. Le loup paniqué cherche de l’aide. En trouvera-t-il ?

Le Prince Noir Ranaghar et la sorcière Grymelda, avec l’aide de Tagor le dragon noir, monteront une armée de trolls et appelleront Gobbhyel, un être diabolique et malfaisant pour réaliser leur plan diabolique.

Oserez-vous ouvrir la porte du monde d’Elyse la Princesse du Temps et ses amis pour découvrir ses nouvelles aventures et l’aider face aux maléfices des sorciers.

Dans la même collection :

« Élyse »

Livre 1 : Élyse et la Princesse du temps

Livre 2 : Élyse et le Prince des fleurs

Sommaire

Elyse et La Princesse du Temps

Chapitre 1 - Le monde des Fées

Chapitre 2 - La quête du Dragon d’or

Chapitre 3 - Rencontre avec le Mage Méryldor

Élyse et le Prince des Fleurs

Chapitre I - Le prince loup

Chapitre II- La rencontre d’azenor

Chapitre III - Découverte de l’amulette

Chapitre IV - A la recherche d’aïdola

Chapitre V - A la recherche de meryldor

Chapitre VI - Le combat

Les féeries de Jozye

Amis du rationnel pour qui les elfes et les fées ne sont que divagations d’illuminés, passez votre chemin ! Mais si vous avez gardé un peu de votre âme d’enfant et votre part de rêve, entrez dans l’univers de Jozye. Son imagination n’a aucune limite, car elle doit certainement être la fille naturelle d’un farfadet et d’une fée.

Écrivaine pour enfants, elle illustre ses contes avec ses propres personnages 3D.

Du rêve dans un monde de brutes.

http://jozye.eklablog.com/

https://www.jozye.com/

https://www.jechercheunlivre.com/pageauteur-jozye

Elyse et La Princesse du Temps

Livre I

Par Jozye

Chapitre 1 Le monde des Fée

Élyse jeune princesse de 15 ans, se promenait dans le Parc du Château d’Algora, comme elle le faisait souvent. Elle avait les cheveux d’une couleur peu commune. Ils étaient noirs avec des reflets bleutés et ses yeux étaient d’un bleu pâle très clair. C’était une très jolie princesse. En avançant dans l’allée principale, elle découvrit une petite sacoche qui était cachée dans le parterre de fleurs. Elle la ramassa et l’ouvrit, elle contenait un très joli pendentif, c’était en fait une amulette magique.

Elle avait la particularité de remonter le temps. Évidemment la princesse ne le savait pas. Elle remarqua des chiffres et des aiguilles sur un cadran. Quand elle mit le doigt dessus, l’amulette se mit à briller. Quelque chose d’étrange se passa alors, elle eut l’impression de revenir en arrière, elle trouva cela étrange. Elle se dit qu’elle avait dû rêver, mais non c’était bien la réalité. Elle réfléchit. Si elle avait pu revenir dans le passé, elle pouvait tout aussi bien aller dans le présent. Elle comprit alors que l’heure qui était indiquée sur l’amulette pouvait la faire voyager dans le temps. Elle remarqua qu’elle était revenue devant les portes du palais.

Une vieille femme s’approcha d’elle et l’interpella :

— C’est une bien belle sacoche que tu viens de trouver là, elle ressemble beaucoup à celle que j’ai perdue, peux-tu me la montrer ?

Cette vieille femme lui parut très étrange. Elle avait les yeux qui brillaient. C’était en fait la sorcière Grymelda. Elle voulait l’amulette pour retourner dans le passé et sauver sa sœur, qui était prisonnière de Ranaghar le prince noir. Elle essaya à plusieurs reprises de lui arracher des mains mais la Princesse la tenait tout contre son cœur.

Elle se mit à courir pour lui échapper, oubliant que l’amulette pouvait l’aider, et se réfugia dans le creux d’un tronc d’arbre, tout apeurée et essoufflée. Terrassée par la fatigue elle s’y endormit.

Le lendemain matin elle fut réveillée par une légère brise sur son visage et le chant des oiseaux. Elle s’étira, regarda dehors, il faisait beau. En tournant la tête elle s’aperçut que l’arbre cachait un chemin. C’était en fin de compte une porte d’entrée. Elle ne savait pas où cela menait, mais de toute façon elle ne savait pas non plus où elle allait. Elle choisit de le suivre, elle le trouvait plus sécurisant. La sorcière ne penserait pas à la chercher ici, du moins elle l’espérait. Elle prit son sac précieusement contre elle et entreprit de prendre cette direction. Elle fut étonnée de voir que c’était éclairé alors qu’il faisait sombre. Les parois étaient tapissées de petites lumières comme si des lucioles y habitaient. Au bout d’un moment elle aperçut de la lumière qui scintillait un peu plus loin. Elle s’approcha discrètement, ce petit chemin aboutissait à une petite clairière. Et là, qu’elle ne fut pas sa surprise de voir de petits elfes et fées qui dansaient autour d’une fleur qui brillait de mille éclats, et qui bougeait au rythme du vent. Elle les regardait émerveillée, sans bouger, de peur de se faire repérer, quand elle entendit une petite voix qui disait :

— Bonjour, c’est beau n’est-ce pas ?

Elle crut qu’elle rêvait et ne répondit pas. La petite voix répéta :

— Bonjour, tu ne trouves pas que c’est beau ?

Là, elle se retourna et aperçu un petit elfe tout près d’elle qui virevoltait en lui souriant.

Elle lui répondit très étonnée :

— Oui c’est très beau, mais qui es-tu ? Pourquoi ces elfes dansent autour de cette belle fleur, et comment se fait-il qu’elle scintille de mille feux ?

— Oh là là ! Répondit l’elfe. Que de questions en une seule fois. Je répondrais à tout ça mais pas en même temps.

Commençons par le commencement. Moi je m’appelle Élyass et je suis l’elfe du vent. Et toi ?

— Je suis la princesse Élyse.

— Et que fais-tu ici ? Perdue dans notre belle forêt du bois des Nymphes ?

— J’ai trouvé, en me promenant dans le parc du château, un petit sac contenant un pendentif.

En le prenant, je me suis aperçue que c’était une amulette magique. Je ne savais pas comment la faire fonctionner quand elle s’est mise à briller et d’un seul coup, je me suis retrouvée devant l’entrée du château où j’étais quelques minutes avant. En la regardant de plus près, j’ai remarqué des petites aiguilles et des chiffres. Cela ressemblait à une date et à une heure.

Et en y réfléchissant bien, cela concordait exactement avec la date et l’heure où je me trouvais devant l’entrée du château quelques heures auparavant. Élyass eut l’air songeur, comme si cette amulette ne lui était pas inconnue.

— Et comment cela se fait-il que tu te sois retrouvée dans la forêt ?

— Eh bien, j’avais remis l’amulette dans sa pochette et je m’apprêtais à rentrer au palais, quand une vieille femme s’est approchée de moi en me disant qu’elle avait perdu un pendentif, et que le sac que je portais lui appartenait. J’ai trouvé cela bizarre et je n’ai pas voulu lui donner. Ses yeux sont devenus rouges et des éclairs sortaient de ses mains. Aussi, je me suis enfuie, j’ai couru droit devant moi pour lui échapper, et je me suis réfugiée dans le creux de cet arbre.

Élyass n’eut pas l’air surpris, mais plutôt l’air inquiet. Il dit à Élyse :

— Viens, je vais te présenter quelqu’un. Ne fais pas attention à son caractère, il n’est pas méchant, juste un peu grognon

Ils avancèrent en passant devant les elfes et les fées qui dansaient toujours et se dirigèrent vers une petite maisonnette en toit de chaume, d’où sortait de la fumée par la cheminée. En se rapprochant, elle sentit une odeur de gâteau.

Élyse n’avait pas mangé depuis la veille. La faim commençait à se faire sentir. Élyass frappa à la porte et l’on entendit une voix tonitruante répondre :

— Oui ? Qui me dérange à cette heure ?

— C’est Élyass, je voudrais te présenter une personne qui détient quelque chose qui devrait t’intéresser.

— Ça a intérêt à être intéressant, sinon DEHORS !

Élyass fit un petit signe de tête à Élyse pour lui dire de ne pas s’inquiéter et il ouvrit la porte.

— Bonjour Grognard, je te présente la princesse Élyse. Elle détient une amulette qu’elle aimerait bien te montrer.

C’était un gnome au visage revêche, qui n’avait pas l’air commode et qui râlait tout le temps. On l’appelait le gnome grincheux. Il avait pour seule amie une petite musaraigne qu’il affectionnait tout particulièrement. Élyse prit le petit sac, l’ouvrit et en sortit l’amulette. Le regard de Grognard changea. Il regarda Élyse, l’amulette, à nouveau Élyse, comme s’il avait vu une merveille, mais paraissait quand même un peu inquiet.

— Où l’as-tu trouvé jeune fille ?

Élyse recommença à raconter son histoire. Grognard avait l’air stupéfait mais pas surpris.

— Eh bien, jeune fille, tu as eu de la chance, car la sorcière Grymelda ne lâche pas sa proie aussi facilement. Elle a dû avoir un problème pour te laisser partir et ne pas te poursuivre. Mais sachant que tu détiens cette amulette, elle va certainement remuer ciel et terre pour te retrouver. Cela n’était pas pour rassurer Élyse. Son regard se posa sur une table où il y avait des plats dans lesquels refroidissaient des gâteaux. L’odeur était si délicieuse que son estomac se fit entendre. Grognard lui demanda si elle avait faim.

— Oui, répondit-elle ! Je n’ai rien mangé depuis la veille au soir.

— Alors approche-toi de la table, veux-tu boire du thé au miel ou du nectar de fruit avec les gâteaux ?

Elle eut l’air surprise.

— Je ne sais pas, dit-elle, je ne connais ni l’un ni l’autre.

— Bon, et bien je te mets un peu des deux, tu choisiras celui qui te convient le mieux.

Élyse se restaura, et eut tellement de mal à choisir entre les deux boissons, qu’elle les but toutes les deux, sous le regard amusé d’Élyass et Grognard.

Grognard alla chercher le petit sac et lui tendit.

Mais que dois-je faire de cette amulette, qu’est-ce qu’elle représente ?

Grognard eut l’air embêté et lui répondit :

— Tout ce qu’il faut que tu saches, c’est que cette sorcière ne doit pas te la prendre, car le monde des gnomes et des elfes risquerait de disparaître à jamais. Il faut que tu la protèges et que tu la gardes précieusement avec toi. Ne t’en sépare jamais. Si tu te sens en grand danger, remonte les aiguilles dans le temps, et tu te retrouveras là où tu étais exactement à l’heure indiquée.

— Il faut te diriger vers le Château du Druide pour voir le Mage Méryldor, le plus rapidement possible.

Élyse prit le sac, et l’accrocha à son poignet. Élyass regarda dehors, et dit qu’il était grand temps de partir.

Ils remercièrent Grognard pour son accueil, et sortirent de la maison. Ils repassèrent devant les fées et elfes. Élyse les regardait d’un air émerveillé.

— Pourquoi dansent-elles, demanda-t-elle ?

— Elles dansent pour honorer la fleur divine qui ne fleurit que tous les ans au solstice d’été. Elle fournit aux fées et aux elfes, de la sève qui leur sert d’onguent, et leur permet de se soigner et de vivre longtemps. Ils en font aussi des potions. Sans elle, la vie des elfes et fées de la forêt serait impossible.

Une fée les remarqua et s’approcha d’eux. Elle s’appelait Sybella. C’était la fée des rêves.

— Bonjour Élyass, qui est cette jolie jeune fille. —

C’est la princesse Élyse.

— Elle est humaine, tu connais pourtant règlement. —

Oui je le connais, mais là, c’est différent.

— Que vient-elle faire chez nous ?

— Bon, je te le dis, répondit Élyass, un peu excédé. Je l’ai amenée voir Grognard. Car elle détient l’amulette du temps.

C’était la première fois qu’Élyse entendait son nom et elle en fut très étonnée.

— Grymelda doit la rechercher alors, dit-elle d’un ton inquiet.

— Oh Oui ! Elle la poursuivait, mais elle a dû être dérangée, car elle n’a pas continué.

— Je vois, Opalia le dragon d’or devait être dans les parages.

Élyass regarda la fée un peu en colère.

— Sybella, pourquoi parles-tu du Dragon D’Or ?

— Pourquoi ? Tu ne l’as pas mise au courant ?

— Pas encore, j’attendais le bon moment...

— Le Dragon d’Or peut la protéger, et je pense qu’il l’a déjà fait quand elle a trouvé l’amulette. Je pense même que c’est lui qui l’a mise sur son chemin pour qu’elle la trouve. Mais je ne sais pas pourquoi. Jeune fille, tu dois avoir une particularité que le Dragon d’Or a décelée en toi.

— Ce n’est pas cela qui me rassure, répondit-elle. Je ne suis qu’une princesse qui vit au château d’Algora, mon père est le roi d’Agord et ma mère la reine Blanche.

À ces noms, Sybella sursauta. Élyass en fut étonné et Élyse écarquilla les yeux.

— Je ne peux rien vous dire pour l’instant, je dois partir, je connais votre route, je vous retrouverais, attention à vous. À bientôt. Surtout, suivez bien le chemin qui mène à la forêt du Château du Druide ne vous en éloignez surtout pas.

Et sur ces mots elle s’envola comme si elle avait le diable à ses trousses en direction de la fleur divine.

Élyass, ne voulant pas laisser Élyse toute seule, lui dit qu’il ferait le chemin avec elle. Ils prirent donc la route du Château du Druide ensemble.

Chapitre 2 La quête du Dragon d’Or

En parcourant le petit chemin, ils entendirent de la musique. Ils s’approchèrent et là, ils rencontrèrent Azoral le vantard. Petit gnome malicieux vivant de petits larcins, et qui à ses heures, jouait du violon. Il habitait dans une petite masure au fin fond de la forêt des Saules. Il cueillait toutes sortes de fruits et de baies, qu’il agrémentait avec le fruit de ses larcins, qu’il effectuait dans le clan des Mothril, petit peuple de lutins pacifiques.

Azoral les invita à venir dans èsare mnta. iLsoan, mais ils refus fée Sybella leur avait bien dit de ne pas se détourner de leur route. Mais comme la faim et la soif commençait à se faire sentir, et qu’il insistait tellement, ils acceptèrent. Azoral leur offrit des gâteaux et du nectar.

Avant qu’ils ne repartent, il leur tendit un sac.

— Voici quelques provisions pour la route, vous en aurez besoin.

Ils remercièrent Azoral et repartirent retrouver le chemin du Château du Druide. Quelque temps après, Élyass se sentit nerveux. Il avait l’impression d’être suivi.

Tout d’un coup, une volée de corbeau se jeta sur eux. L’un d’eux essaya d’attraper à plusieurs reprises le petit sac d’Élyse qui se défendit ardemment, empêchant l’oiseau de lui prendre. En regardant vers Élyass, elle remarqua qu’il avait grandi, les elfes ont la faculté de grandir à taille humaine quand ils le désirent.

Élyass se défendait comme il le pouvait, quand il jeta un regard vers Élyse. Il remarqua un corbeau plus grand que les autres qui s’apprêtait à l’attaquer. Il accourut vers elle, la protégea, et sentit une violente douleur dans le dos. Le corbeau venait de le frapper à plusieurs reprises, de plusieurs coups de bec. Il s’effondra. Il commençait à rapetisser et à perdre des couleurs quand il tendit une fiole à Élyse.

— Vite Élyse, mets de l’onguent sur ma plaie avant que je ne sois trop petit pour que tu la voies, et que je disparaisse complètement. Élyse prit la fiole. Elle tremblait. Ses mains se mirent à briller. Elle prit l’onguent et l’appliqua sur la plaie d’Élyass. Aussitôt, il reprit des couleurs, mais il était encore très faible.

— Il faut que je me fasse une potion pour guérir complètement. Prends l’amulette et remonte-la jusqu’au moment où on a quitté le chemin du château.

Élyse prit le sac et en sortit l’amulette. Ses mains scintillaient toujours. Elle toucha les petites aiguilles pour les remonter, à son contact elle eut la vision d’une femme qui tenait un bébé. C’était une fée, la vision disparut. En quelques secondes, ils se retrouvèrent sur le chemin du château.

Ils continuèrent leur chemin, Élyass était faible. Un peu plus loin ils entendirent des petits bruits, comme des pleurs. Élyass voulut y aller, mais Élyse l’en empêcha.

— Tu es trop faible, c’est peut-être un piège. Reste-la, je vais aller voir.

Elle avança dans les hautes herbes quand elle aperçut une petite fille qui pleurait et qui tenait un chaton dans ses bras. Elle s’accroupit et lui dit :

— Bonjour, comment t’appelles-tu ? Et pourquoi pleures-tu ? — Je m’appelle Inès, et mon Chaton, regarde, il ne bouge plus... De grosses larmes coulaient le long de ses joues.

Élyse prit le chaton, il était inerte. À ce moment-là, elle sentit une main sur son épaule, c’était Élyass qui s’inquiétait et qui était venu voir si elle n’était pas en danger. Au même moment, sa vue se brouilla. Sa tête bourdonna et elle vit ce qui s’était passé. Le chaton avait été empoisonné. Quand Élyass retira sa main, la vision se dissipa. Elle le regarda, il lui fit un signe de tête d’approbation. Elle regarda Inès et lui dit. :

— Je peux t’aider, mais il ne faudra le dire à personne, ça sera un secret entre nous.

— Oui, promis, répondit Inès.

Elle expliqua à la petite fille ce qu’elle venait de voir, lui dit de mettre sa main sur l’amulette, l’a pris, toucha le cadran et remonta les aiguilles de quelques heures, assez pour laisser le temps à Inès d’empêcher son chaton de se faire empoisonner.

Ils se retrouvèrent dans une ferme, Inès n’en croyait pas ses yeux.

— C’est la ferme de Grange Pierre, la ferme de mes parents, leur dit Inès. Mais comment vous avez fait ça ?

— C’est pour ça que c’est un secret. Je te le dirais tout à l’heure, pour l’instant il faut sauver ton petit ami, dit Élyse. Le chaton jouait tout seul dans une grande cour quand ils virent quelqu’un s’approcher de lui. C’était un gnome, assez vilain d’ailleurs. Il appela le chaton et lui tendit quelque chose à manger. À ce moment-là, Inès se précipita, lui lança une pierre qu’il prit en pleine tête et s’enfuit en courant. Elle prit son chaton dans ses bras.

— Ouf ! Juste à temps. Il n’a pas eu le temps de lui donner. —

C’était qui ce vilain gnome ? Demanda Élyass.

— Je ne sais pas, je ne le connais pas. Pourquoi en voulait-il à mon chaton ?

— Mmmmm!

Inès remarqua qu’Élyass était faible.

— Tu n’as pas l’air d’aller bien. Tu es malade ?