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Extrait : "MARIE, seule. Elle est sur le seuil de la porte de droite et parle à la cantonade : Mais oui, mais oui, maman; ne te tourmente donc pas ainsi; puisque je te dis que je serai prête avant toi; je n'ai plus que mon chapeau et mes gants à mettre. (Elle ferme la porte.) Chère maman, elle oublie qu'au pensionnat, on ne nous donne pas, pour faire toute notre toilette, le quart de temps qu'il lui faut pour... finir la sienne."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
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Seitenzahl: 16
Veröffentlichungsjahr: 2015
Saynètes et monologues, édité par Tresse de 1877 à 1882, regroupe six volumes de textes courts en vogue dans le Paris des cercles littéraires d’avant-garde comme dans les soirées mondaines. Un répertoire de dialogues, monologues, saynètes, comédies et opérettes portés à un art véritable, dont la modernité apparaît avec évidence, et dans lequel se côtoient Charles Cros, Paul Arène, Nina de Villard, Charles de Sivry, Théodore de Banville, Eugène Labiche, Charles Monselet ou encore Villiers de L’Isle Adam.
Le présent ouvrage a été sélectionné parmi les textes publiés dans Saynètes et monologues. De nombreux titres de cette fresque sont disponibles auprès de la majorité des librairies en ligne.
COMÉDIE EN UN ACTE PAR M. LAURENCIN
BERTHE DE SAINT-DIDIER Jeunes pensionnaires de 17 à 18 ans.
MARIE DORVIGNY Jeunes pensionnaires de 17 à 18 ans.
La scène à Paris, de nos jours.
Un petit salon. – Fauteuils, chaises. – À gauche, premier plan un guéridon. – Porte d’entrée au fond, ouvrant sur un vestibule. – À droite, premier plan, une porte.
Marie, seule.
Elle est sur le seuil de la porte de droite et parle à la cantonade.
Mais oui, mais oui, maman ; ne te tourmente donc pas ainsi ; puisque je te dis que je serai prête avant toi ; je n’ai plus que mon chapeau et mes gants à mettre. (Elle ferme la porte.) Chère maman, elle oublie qu’au pensionnat, on ne nous donne pas, pour faire toute notre toilette, le quart du temps qu’il lui faut pour… finir la sienne. (Remontant un peu en prêtant l’oreille vers le fond.) Hein ! Julie, la femme de chambre, parle, à quelqu’un. (Contrariée.) Une visite qui va retarder notre promenade au bois peut-être. (Elle dépose sur le guéridon, le chapeau et les gants qu’elle tient.) Eh ! mais… Cette voix… ah ! par exemple !… mais oui, c’est celle de Berthe !