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Et demain, le soleil reviendra est un chemin. Celui de l'hypersensibilité, du deuil et de la différence. Le premier pas vers la reconstruction et l'acceptation de soi. Un condensé d'émotions, de l'ombre à la lumière, comme le cycle du soleil. "je n'ai plus de souvenirs du soleil sur ma peau mon visage ou mon âme je ne me rappelle que la pluie diluvienne torrentielle qui s'abat si souvent sur mes joues"
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Seitenzahl: 25
Veröffentlichungsjahr: 2024
à ceux qui se cherchent,
et à ceux qui se perdent.
à ceux qui se blessent,
et à tous ceux qui restent.
depuis toujours
les larmes qui coulent
d’incompréhension
face à ce monde
il est dur
il accroche
il déchire
et il brûle
mais parfois
des rencontres
qui nous changent
et nous sauvent
j’aimerais être celle
qui se présente
face aux autres
et leur fait comprendre
sans un mot
je suis là
je te vois
tu es toi
et c’est suffisant
celle qui
le temps d’un instant
les larmes dans le cœur
à coup de sourires
te fait revivre
l’écriture et les douleurs de ce livre ont été bercées
par les airs de :
• l’album Planet Gold de Sofiane Pamart ;
• « Au bord du temps » – Lindolfo Gargiulo ;
• « La fugitive » – Lindolfo Gargiulo ;
• « listen before i go » – Billie Eilish ;
• « Six Feet Under » – Billie Eilish ;
• « everything i wanted » – Billie Eilish ;
• « To Build a Home » – The Cinematic Orchestra
ft. Patrick Watson ;
• « U-Turn (Lili) » – AaRON.
crépuscule
éclipse
aube
aurore
j’ai toujours eu tant de mal
à parler
c’est la raison pour laquelle
j’ai commencé
à écrire
Je suis si lasse parfois, que cela me fait peur. J’ai l’impression d’être cette flamme de bougie qui vacille, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Je n’ai pas envie que la vie me souffle, mais il commence à être loin, le temps durant lequel je n’avais pas à craindre que mon feu s’éteigne.
j’aimerais tant
un jour
être l’âme sœur
de quelqu’un
elle a posé le mot
traumatisme
à des endroits de ma vie
comme une valise
emplie de souvenirs
lentement
insidieusement
le temps
mes larmes
s’écoulent
s’échouent
comme la dernière cigarette
de ma vie
qui se consume
c’est là, tout le temps, sans arrêt
c’est en moi, ça ne s’en va pas
ne me quitte pas
je la ressens au fond
je la ressens comme jamais auparavant
ça ne part pas
ne me lâche pas
cette boule grandissante en moi
chaque fois que je te vois
– et même quand tu n’es pas là
Je me suis toujours sentie coupable de n’être que moi, fragile et docile face au monde qui détruit, comme un délicieux rouage de cette mascarade abusive.
j’aimerais tant
que ton cœur reflète
ce que le mien
te hurle
j’aimais cette tension
ce désir
cette passion
celle des premiers jeux
avant l’apanage des émotions
En grandissant, j’ai repris des forces, j’ai trouvé une échelle dans ce fossé et j’ai grimpé. Puis j’ai tenté de créer un pont entre mon minuscule monde intérieur et cet effrayant et gigantesque monde extérieur. Longtemps j’ai ramé, je me suis réinventée. Je me suis remise en question, souvent, tout le temps, pour mieux m’adapter à l’environnement dans lequel je me noyais. Puis je suis devenue cette fille à la personnalité un peu caméléon, qui change de visage et de discours au gré de son milieu et des gens qui l’entourent. J’ai barricadé qui j’étais au fond, pour correspondre à ce qu’on attendait de moi.
puisse-t-on
ne serait-ce qu’un jour
m’admirer