Expression Manquée - Franck Hadjadj - E-Book

Expression Manquée E-Book

Franck Hadjadj

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Beschreibung

Les « 180 » textes rassemblés dans ce recueil constituent le dernier volet, sans doute le plus personnel, de la production artistique de Franck Hadjadj-Dambry, artiste polymorphe rageusement autodidacte. Ils sont issus des quatre albums déjà réalisés « Renaissance », «Amoureux », « Croire à l'impossible », « Deux pianos, Une voix », ainsi que d'un cinquième opus, un double album sur le thème de la séparation intitulé "Séparés", en cours de préparation et d'un ensemble d'écrits qui n'ont pas encore été mis en musique. À l'aide de sa plume, tantôt légère, tantôt mélancolique, Franck Hadjadj-Dambry explore les vertus cathartiques des mots et des rimes et livre l'expression non diluée de ses émotions vives jetées sur le papier. Clins d'oeil habiles aux stars de son adolescence, déclarations d'amour touchantes aux femmes de sa vie ou confessions douloureuses, ses chansons se savourent également comme une mélodie poétique et délicatement entêtante.

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Seitenzahl: 272

Veröffentlichungsjahr: 2022

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PRÉAMBULE

Ce recueil est la seconde édition corrigée et amendée de l’intégrale de mes textes et chansons parue en décembre 2020.

Cette édition, forte de plus de 180 textes, intégre les nouveaux textes écrits entre 2020 et 2021. La majorité des nouveaux textes a été mise en musique pour mon prochain album, un double disque intitulé “Séparés”...sur le thème de la séparation.

Le deux volets de l’album s’intituleront “Séparés - Lulluby and Her Froggy Friend” et “Séparés - Dernière Danse”. Ces deux volets font échos aux plaies laissées par deux séparations amoureuses consécutives, en 2020 et 2021, qui ne cicatrisent pas et dont je ne suis pas sorti indemne.

J’espère que vous prendrez du plaisir à découvrir ces nouveaux textes et à redécouvrir les anciens textes révisés lors de leur mise en musique dans la phase de composition de cet album qui sortira courant 2022.

En attendant de pouvoir vous faire entendre ces nouvelles chansons, je vous souhaite une bonne lecture et vous remercie pour votre fidélité et votre bienveillance.

Votre soutien indéfectible me fait tenir dans les tempêtes qui ravagent mon coeur et bouleversent ma vie. Ces tempêtes qui nourrissent ma créativité tout en me laissant un genou à terre.

Franck Hadjadj-Dambry alias Mr Nobody

“ À Marie et Éva, mes fées, mes reines, mes anges gardiennes. À papa qui n’est plus là, à maman qui est toujours là pour moi, à mes grands-parents sans qui je n’existerais pas.

À ces deux gamines qui auraient pu être les miennes par procuration. À Adèle, ma Potteuse ensorceleuse et au manque qui ne se tarit pas.

À cette danseuse qui faisait danser ma vie, qui s’est enfuie, et que j’attendrai jusqu’à mon dernier souffle malgré la douleur tenace inextinguible.

Aux femmes que j’ai aimées follement, mais ce n’était pas suffisant.

À celles qui m’ont embrassé du bout des lèvres et ce n’était pas suffisant.

À Jean-Marie, Gérald, Charly, Alex, Dibaj...mes amis, les vrais, les fidèles que je peux compte sur les doigts d’une seule main.

À Pédro, mon maître, ma part sombre et de lumière, qui tutoie les anges.

À tout ce que je ne suis pas et que je ne serai jamais.

À tout ce que je crois savoir et à ce que je ne saurai jamais. ”

“ Même si je marchais sur l’eau, on me reprocherait encore de ne pas savoir nager. ”

PRÉFACEde CAROLINE DENNE

« Expression manquée ». En voilà un titre accrocheur !

Un auteur, compositeur, interprète dont personne n’a jamais entendu parler, qui se fait appeler Monsieur Franck, et qui compte 4 albums à son palmarès, a décidé de nous ravir de son talent en publiant un recueil de sa prose; compilation méthodique de plus de 180 textes, sur 230 pages et 4 tables des matières comme autant de clés d’entrée pour s’y retrouver...

« A comme Amour ». Chic, le ton est donné ! Un poète amoureux qui donne dans l’acrostiche et la rime plate pour déclarer sa flamme à sa bien-aimée. Monsieur serait-il un explorateur des figures de style désuètes et du champ lexical des déconvenues sentimentales ? Eh bien ! nous sommes gâtés.

Si l’on omet les tirades plaintives sur son passé tumultueux, les récits - en langue locale - de ses baguenaudes new-yorkaises, son obsession pour les chanteurs ringards des années 80 et ses autres délires culinaires à base de lard et de groseille, il nous faudra encore croire à l’impossible pour arriver au bout de ses œuvres complètes.

Armons-nous de courage, chers lecteurs, pour découvrir l’univers de Franck Hadjadj-Dambry, cet artiste atypique et bien trop modeste pour assumer une préface élogieuse.

En plus, il est irrésistible ce sale gosse !

À BIEN DES ÉGARDS

Toi tu te demandes bien pourquoi

Elle te plaisait cette fille là

Qu’est-ce qui cloche donc chez toi

Pour t’attacher toujours comme ça ?

Tu veux savoir qui elle aime déjà

Et si ça peut encore te faire du mal

Qu’est-ce qui ne va pas chez toi

Pour aimer souffrir autant que ça ?

Elle n’attendait rien de toi

Elle ne demandait pas grand-chose Je crois

Elle voulait juste une belle histoire

À bien des égards

Hier tu espèrais encore bien voir

L’amour au grand jour, pas dans le noir

Qu’est ce qu’elle a bien pu te faire croire

Pour tomber plus bas que ça ?

Et tu rassembles tes idées noires

Celles que tu chantes par désespoir

Est-ce que tu crois qu’avec ta voix

Elle va revenir demain soir ?

Mais elle n’attendait rien de toi

Elle ne demandait pas grand-chose Déjà

Elle voulait juste une belle histoire

À bien des égards

Elle ne demandait rien

Qu’un peu de temps

Presque rien, pas très longtemps

Elle voulait se persuader

Que son amant

Serait bien son prince charmant

À bien des égards

À bien des égards

À bien des égards

À bien des égards

Les animaux, les couples, dis-moi

C’est toujours pareil à ton histoire

Qu’est-ce qui les fait tenir le soir

Toutes ces choses un peu bizarres

Si tu choisis ton jour de gloire

En sautant d’un quai de gare

Ça m’étonnerait pas, tu vois

Que tu décides enfin de choir

Mais elle n’attendait rien de toi

Elle ne demandait pas grand-chose Déjà

Elle voulait juste une belle histoire

À bien des égards

Et je m’demande bien pourquoi

On voudrait toujours savoir

Si c’est normal à bien des égards

De se perdre dans nos mémoires

Mais elle n’attendait rien de toi

Elle ne demandait pas grand-chose Déjà

Elle voulait juste une belle histoire

À bien des égards

Mais elle n’attendait rien de toi

Elle ne demandait pas grand-chose Déjà

Elle voulait juste une belle histoire

À bien des égards

Elle ne demandait rien

Qu’un peu de temps

Presque rien, pas très longtemps

À bien des égards...

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Séparés - Lulluby”

 

A COMME AMOUR...

A comme amour

R pour ton retour

L pour l’histoire

E comme espoir

T pour te voir

ou pour T’avoir

Et pour toujours…

F pour frimer

R pour rimer

A pour aimer, va pour aimer

N plus jamais

C’est oublié

K va pas casser notre amour

à tout jamais, notre amour…

H enterrée

A tout jamais Désabusés

J si j’y vais

A des années

D sans danger

Je t’aime à tout jamais

Mon amour, mon amour

Mon amour, mon amour

Mon amour…

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Croire à l’impossible”

 

ADÈLE, MA POTTEUSE

Adèle, ma Potteuse

Pas toujours bienheureuse

Ma balaise, Ma meneuse

Joueuse d’échecs et râleuse

Je t’ai prise sous mon aile vengeuse

À contre-temps, malheureuse

Je t’aimais de mon âme râgeuse

Mon Adèle, ma Potteuse

Adèle, ma Potteuse

Comme je t’aimais baratineuse

Et quand tu jouais du violon

Comme ta maman impétueuse

De ta verve pointilleuse

Qui me nargait victorieuse

Et ta main sur mon cou ravageuse

Mon Adèle, ma Potteuse

Adèle, ma Potteuse

De mon ombre tu étais amoureuse

Quand j’étais sombre, tu étais anxieuse

Comme je te regrette, ma chipoteuse

Tu n’étais pas prête silencieuse

À me perdre, ma danseuse

Alors je faisais la coiffeuse

Mon Adèle, ma Potteuse

Tour à tour, paresseuse ou courageuse

Ton humour et tes lettres savoureuses

M’ont cueilli, délicieuses

Preuves d’amour merveilleuses

Tu savais si bien jouer l’entremetteuse

Tu n’as rien à te reprocher

Si affectueuse

Toi qui étais avec moi si généreuse

Mon Adèle, ma Potteuse

Adèle, ma Potteuse

Je resterai là, près de toi,

Ombrageuse

Un jour je retrouverai ta petite

Main chaleureuse

Alors je garderai en moi

Ta mine boudeuse

Et même si je devais, t’espérer

En moi guérisseuse

Parce que maladroitement

On te laisse songeuse

Je voudrai te savoir, insouciante

Heureuse

Mon Adèle, ma Potteuse

Chère Adèle, ma Potteuse

Je t’aimerais à jamais

Chuchoteuse

Dans ma tête et ma chair

Victorieuses

Mes pensées sont pour toi

Toujours louangeuses

N’oublie pas nos conversations

Promeneuses

Garde l’espoir, même si la vie est

Cafouilleuse

Tu verras bien que tôt ou tard

Ta route sinueuse

Croisera la mienne

Mon Adèle, ma Potteuse

“ Comme on descendait la route, tu m’as dit : “le temps fera son affaire !” ”

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Séparés - Lulluby”

 

AIMER D’AMOUR

Si tu veux un ange, si tu veux de moi

Un ange de douceur mais pas de bois

Un peu de patience, fais moi un geste

Un signe, une caresse

Quelques instants d’intimité

De longs silences en futilités

Malgré les forces qu’il me reste

Je décroche si tu me laisses

Vivre tout seul, sourire toujours

Courir plus vite, mourir un jour

Aimer la vie, aimer l’amour

Aimer l’amour

Du temps passé de nos promesses

De toutes nos erreurs de jeunesse

De tout mon cœur, de tout mon corps

Je t’aime encore

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Croire à l’impossible”

 

AINSI VA LA VIE

Je me souviens de tout

Je me souviens de tout

Des canettes en verre de coca

De la robe noire de Dora

De mes 18 ans que l’on m’a fêté

Pas chez mes parents, mais chez toi

Je me souviens de tout

Des bribes de souvenirs vagues parfois

De la ferme à Marville

Et Philippe qui tire à la carabine

Et du caravaning à Mondétour

Quel voyage !

Je me souviens de tout

Je me souviens de tout

Je me souviens de toi

Pas un seul jour sans vous

Pas un seul sans toi

Dans mes pensées

Tu es toujours là

J’ai tellement tardé

Pour te dire tout ça

Je me souviens de tout

Des gadgets publicitaires

Des balles de tennis coca

Des soufflets aux asperges

Ou au fromage, quel régal !

De Rambouillet

Et du «1» square Kennedy

Des trains sur la voie

Et de la gamelle en vélo de Thierry

Sur la bordure du trottoir

Je me souviens de tout

Je me souviens de tout

Surtout de ça

De ta voix puissante, ébréchée

Par toutes ces cigarettes fumées

De ta silhouette élancée,

Et de la cuisine où l’on dînait

Le soir en attendant

Tonton Michel rentrer

Et puis je me souviens de vous

Des parties de tarots

Jusqu’à trois heures du mat’

De ma collection de Tintin que tu m’offrais

Pour noël et qui est toujours là

Des vacances que je passais

À Rambouillet, quelques fois

D’une expédition au moulin de Gambais Une fois !

Je me souviens de tout

Je me souviens de toi

Pas un seul jour sans vous

Pas un seul sans penser à toi

Je sais que c’est fou

Mais je ne mens pas

Des vers et des chansons

Ma foi je ne sais plus faire que ça

Mais dans mes pensées

Tu es toujours là

Je pense à toi tous les jours

Je sais que tu souffres loin de moi

Que je ne sais pas comment faire pour

Simplement, un moment, pouvoir être là

Soignes toi surtout,

Ne laisse pas ces docteurs

Débiles te tourner autour

Choisissez les meilleurs

Et prends bien soin de toi

Je sais que tout le monde te dit

Qu’il faut se battre

C’est plus facile à dire qu’à faire

Je sais de quoi je parle

Si j’en ai réchappé

Ils peuvent bien faire ça pour toi

Je me souviens de tout

Comme le troisième fils que j’étais

De leur tata nounou

Moi qui t’aie toujours appelée

« Tata Jeanine » et qu’ils se moquaient

Mais je m’en fous

Ça c’est fait.

Je me souviens de tout

Même si je vis retranché

Tu me manques beaucoup

J’espère bientôt te revoir

En bonne santé

Je me souviens de tout

Je me souviens de tout

Et je t’aime

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Deux pianos, Une voix”

 

ALEXIA AU PAYS DES GROSEILLES

Elle avance à petits pas, ses beaux tatouages sur les bras

Elle parle tout bas, un silence dans le brouhaha

Elle promène son air las, comme se promène un chat

Elle adore la chanson, la vraie, elle est comme un pinson qui sifflerait

Des chansons un peu vieillottes, une nouvelle scène rien qu’à elle

Elle parle si lentement, sans rien brusquer, sans à-coups jamais

Elle qui parle vraiment pas beaucoup, si peu c’est vrai

Alexia au pays des groseilles

Fragile dans son corps, elle sommeille

Alexia est une fleur, une merveille

À nulle autre pareille

Elle a un petit bidon, un petit ventre bien rond

Pourquoi est-il si rond, porte-t-elle un tout petit enfant ?

Elle garde sur les bras des prénoms, des étoiles

Des symboles et de jolies formes, des kabbales

Elle lisse ses cheveux ondulants noirs de jaie

Qu’elle laisse libres souvent, libres de s’évader

Elle a sur la peau nue, les traces des brulures, des tracas

Comme autant de blessures de guerre sur sa carapace

C’est une rose des sables, une coccinelle morne qui passe

Parfois elle me donne la frousse de toute sa grâce

Alexia au pays des groseilles jamais ne tabasse, elle chasse

Les trésors comme une abeille de fleurs en fleurs, elle trace

Je ne la connais pas très bien, je ne l’ai pas questionné

Pourquoi ces airs de lémurien dans ce corps enfermée

Ce frêle enfant, ce bout de femme qui pourrait

Bien avoir été un démon ou un ange, une beauté

Alexia sait parler aux chiens, elle le fait bien d’ailleurs

Malgré un grosse frayeur, les balafres et ses malheurs

Elle jappe avec aisance à l’heure où les autres ont déjà peur

Alexia au pays des groseilles

Sort de sa torpeur, de son sommeil

Comme un tournesol, une merveille

Alexia a dans le cœur un soleil

Elle compte ses mots, ses clopes, les phrases

Elle qui n’est jamais décalée, elle est toujours en phase

Toujours juste à propos, dit ce qu’elle pense sans ambages

Des remarques ciselées pour chauffer nos âmes

Elle m’a dit « tu sais, je peux faire une clé de sol »

Elle m’a dit « je dessine bien, je suis pas folle »

Celle-là c’est moi qui l’ai faite, lol

Clé de sol en argent sur un fond bleu pétrole

Elle se réveille aux aurores que déjà elle déambule

De son pas non-chaland, elle glisse sans efforts

Son mètre cinquante, son être, son pesant d’or

Alexia se promène au-dedans comme au dehors

Alexia au pays des groseilles

Aussi maligne qu’une corneille

Distille sa culture, jamais ne bégaye

Sans filtre ni armure, elle me réveille

Je ne lui ai pas demandé pourquoi elle était là

Pour ne pas la brusquer, je ne lui ai pas demandé ça

De la voir emmurée là, je suis dans tous les états

Elle qui a enduré tant de malheurs qu’on ne devine pas

Entre la vie et l’éther, on voudrait la protéger, tout faire

Mais la protéger de quoi, c’est quoi au juste ce mystère

Est-ce qu’elle est schizophrène, est-elle comme ces pierres

Que la mer polit avec le temps ou qu’elle fracasse en l’air

Demain je sais que je la laisserai, avec les autres quand je partirai

Je ne pourrai jamais oublier que dans ma tête elle a ouvert

Comme une brèche salvatrice dans mes mortelles pensées

De son air de pas y toucher, à sa manière de me laisser aller

Comme une caresse sur ma joue

Alexia au pays des groseilles

Aussi jolie qu’un petit panier d’oseille

M’a rendu mes sens, du compositeur l’oreille

Pour voir et entendre le monde qui sommeille

Alexia au pays des groseilles

N’en avait plus cueillies depuis longtemps, je te promets

De lui en apporter toutes les semaines

Pour la rassurer, rien que pour elle

Alexia au pays des groseilles

S’en ira un jour, très longtemps après

Rejoindre son chéri vers un plus brillant soleil

Heureuse, épanouie, que plus rien ne l’effraye

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Les Tilleuls”

 

ALLEZ SAVOIR

Allez savoir...

Noir rime avec Espoir et Devoir

À moins que ça ne rime avec Mémoire et Histoire

Allez Savoir si ça ne rime pas avec Dollars

Quel Désespoir !

Allez savoir...

Allez savoir...

Le Noir rime avec Mémoire et Histoire

À moins que ça ne rime avec Espoir et Devoir

Allez savoir si ça ne rime pas avec Dollars ?

Quel Désespoir !

Allez savoir...

Pour être supportable

Il faut savoir se supporter soi-même

Moi je m’insupporte

Il faut toujours offrir la chance de critiquer

À ceux qui ne font rien

Ça leur donne de l’importance

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Texte libre”

 

ALORS

Aaah Laure, je m’envole

Quand Mon corps s’affole

Quand Mon cœur se rallume

Et tes yeux qui s’embrument

Aaah Laure, je décolle

Des longues nuits folles

Dans mes bras éperdue

Dis, quand m’aimeras-tu ?

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Texte libre”

 

ALTER DE MON ÉGO

Je cherche l’alter de mon égo

Qui ne serait pas un poids de trop

Je cherche une fée même à bosses

Mais pas d’œil au beurre noir

Une putain d’fée un rien féroce

Dans son mimi carrosse

Je cherche une bombe fatale

Qui me pètera pas à la gueule

Si j’la désamorce, si je l’avale

Je cherche l’amour jusqu’à la mort

Mais pas la mort aux trousses

Et l’infortune de l’aventure

Mais jamais me filer la frousse

Ou alors une flame parfaite

Celle qui ne s’éteint pas

Au premier coup de grisou

Au premier coup de tête

Je cherche une ange odieuse

Mais pas de la télé réalité

Un démon pas trop démoniaque

Une sorcière pas trop chtarbée

Une déesse pleine aux as

Sous des faux airs populos

Que j’ai une fois au moins l’air

D’avoir touché l’gros lot

Je cherche une âme charitable

Une qui en vraie qui me charrie pas

Quand la source ou la magie sont taries Une amante, une manie

Une manante, une amie

Une femme enfant, une maudite

Qu’est-ce que je cherche ?

Allez donc le savoir

Vous les faux derche

Les menteurs de tous poils

Minaudez badinez

Rira bien qui l’aura le dernier

La Princesse ou la gouvernante

Aux souliers dorés

Qu’est-ce que je cherche ?

Dites-le donc bande de zonars

Qu’est-ce que je cherche ?

Allez donc le savoir

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Texte libre”

 

A MAN IN NEW-YORK CITY

May I have a café or just a rendez-vous ?

D’you like New-York City as much I love you ?

‘long amazing streets, life is so sweet

Walking in your feet, ‘cause we’re in New-York City

D’you like French pastry, still-water or sparkling

A taste of French love, oh I love it

Seeing the USA, crossing Hudson Bridge

Pushing gates of dawn here in New-York City

Anyway the thing is, I’m a man in New-York City

Watching predicator’s shows, the “laissés pour compte” in the streets

The lady and the tramp, welcome to New-York City

It‘s time to runaway, going back to reality

NYSE is diving, are you kidding me ?

Anyway the thing is, I’m a man in New-York City

Anyway the thing is, I’m a man in New-York City

Don’t you feel the world here, the sense of simple life

The 21th century, I’ve got to got style

From Harlem to the Battery Park, down to Wall-street

Looking down to Central Park

Here is New-York City, a man in New-York City

Anyway the thing is, I’m a man in New-York City

Anyway the thing is, I’m a man in New-York City

May I have a café or just a rendez-vous ?

D’you like New-York City as much I love you ?

‘long amazing streets, life is so sweet

Walking in your feet, ‘cause we’re in New-York City

Anyway the thing is, I’m a man in New-York City

A man in New-York City…

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Croire à l’impossible”

 

AMOUR DE JEUNESSE

Un amour de jeunesse

Un amour de couloir

C’est un peu d’ivresse

Un peu d’espoir

Pour peu qu’on tergiverse

Quand le jour vire au soir

De jeux en paresses

Les nuits passent sans se voir

De mes amours de jeunesse

Tu ne vas pas y croire

Ces amours qui testent

Que j’ai glissés dans un tiroir

Ces appels de détresse

Comme la lumière d’un phare

N’auraient de cesse

De broyer du noir

Un amour de jeunesse

C’est comme une armoire

On y range ce qu’on pêche

Toute une vie au hasard

On y met ses misères

Sa maman, son papa

On y met forces et faiblesses

Tout notre désespoir

Mes amours de jeunesse

Je les ai laissés quelque part

Au bout d’un rêve

Sur le bord d’un trottoir

Sans un mot, sans un geste

Sans me retourner pour voir

Si les deux sont amères

Si elle pleure autant que moi

Les amours de jeunesse

Ces amours qui vous broient

Les nuits de tristesse

Où je vous serrai fort contre moi

Je les chéris à jamais

Comme un trésor sur ma carte

Parce qu’il n’y a de sagesse

Qui ne mène nulle part

Les amours de jeunesse

C’est comme une poire

On n’aime pas qu’elle soit blette

On la garde pour la soif

Des jours maudits sans fêtes

Seul devant le miroir

Des jours où la bête

Se lève à minuit moins le quart

Les amours de jeunesse

Tu verras, tu vas y croire

Pour toute la vie qu’il te reste

Impossible retour à la case départ

Mais les amours de jeunesse

Sont de drôles de nénuphars

De vraies merveilles

Et nos pires cauchemars

Un amour de jeunesse

C’est toi, c’est moi

Quelques larmes de tristesse

De bien jolis émois

Même s’ils tuent, qu’ils nous blessent

Ils reviennent souvent là

Où s’échoue la tendresse

Et qu’on en reste là

Mon amour de jeunesse

J’ai cru que c’était toi

Comme une belle amourette

Un moment de grâce

Mon amour de jeunesse

A pris sans crier gare

La poudre d’escampette

Un putain d’soir où je rentrai tard

Et les amours de jeunesse

Sont des ovnis parfois

Des soucoupes volantes

Des assiettes, de sacrés dégâts

Les amours de jeunesse

Sont de Venus ou de Mars

C’est mieux que tout le reste

Tout ce qu’on peut vivre ici bas

Mon véritable amour de jeunesse

Je ne le connais surement pas

Un copain, une maitresse

Un électron libre, un ersatz

D’être humain pétri de maladresse

Que je n’imaginais pas

Que ton amour de jeunesse

Vallait bien mieux que tout ça

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Texte libre”

 

AMOUREUX

Si on redevenait pour un temps Amoureux ?

Qu’on redevienne des amants

Qu’on soit deux

Qu’à deux on pourrait perdre la tête

Reprendre la poudre d’escampette

Comme on peut

On pourrait trouver tout le temps

Si tu veux

On pourrait même faire un enfant

Ou bien deux.

Qu’ensemble on serait sûrement

Moins bêtes

Se moquer de tout et puis du reste

Comme on peut

On s’aimerait toute la vie

Puisque la chance nous sourit

Pour un peu

Tu aimeras mes absences

Fais un voeu

Moi je t’aimerai en silence

C’est bien mieux

On s’aimerait

Par-dessus tout

On s’aimerait

Surtout comme des fous

Comme on peut.

On s’aimerait toute la vie

Puisque la chance nous sourit

Pour un peu.

On s’aimerait toute la vie

Puisque l’amour nous en dit

Amoureux

Tu rêveras de Byzance

Et d’adieux

Refaire de ce jour de chance

Un grand feu

Parler de nous

Puis se reconnaître

Passer nos cœurs

Par la fenêtre

Comme un jeu

Tu m’aimeras comme on a dit

Comme un Dieu

Je nous chercherai un abri

Un pour deux

Que demain

Soit toujours une fête

Rire de la mort

Et puis du reste

Comme on peut

On s’aimerait toute la vie

Puisque la chance nous sourit

Pour un peu

On s’aimerait toute la vie

Puisque l’amour nous en dit

Amoureux

Qu’à deux on pourrait

Perdre la tête

Reprendre la poudre

D’escampette

Comme on peut

On s’aimerait toute la vie

Puisque la chance nous sourit

Pour un peu

On s’aimerait toute la vie

Puisque l’amour nous en dit

Amoureux

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Amoureux”

 

ANY

Anywhere, anytime

May the force be with you

May the fool loving you

Switch off the light yeah

Anymore, have a good time

Don’t know how and what

Saying for a while

Guiding me to the light

Any game, any job

Be so fun, be so snob

To be friendly, to be cold

Like you and me girl

Any style of any man

Could be free, could be like a star

An ordinary life that was untold

As a normal way of life

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Texte libre”

 

APRÈS NOUS

Qu’est-ce que je ne sais pas faire que tu saurais faire ?

Qu’est-ce que je ne sais pas dire que tu saurais me dire ?

Qu’est-ce que je ne sais avouer que tu m’avouerais ?

Qu’est-ce que je ne sais pas offrir que tu m’offrirais ?

Qu’est-ce que je ne peux imaginer que tu imagines ?

Qu’est-ce que je ne peux donner que tu nous donnerais ?

Qu’est-ce que je ne sais pas encore que tu m’apprendrais ?

Qu’est-ce que je veux et que ne saurais céder ?

Qu’est-ce qui nous anime et qui nous abreuve ?

Qu’est-ce qui nous mène au carrefour de nos vies ?

Qu’est-ce qu’il y a derrière ces yeux qui me dévisagent ?

Qu’est-ce qu’il y a derrière ce regard qui me déshabille ?

Qu’est-ce que tu attends de moi ?

Qu’attends-tu de nous ?

Moi je ne sais pas ce qu’il y aura après nous...

“C’est difficile les sentiments alternatifs, moi je préfère les sentiments continus.”

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Texte libre”

 

APRÈS QUOI TU COURS ?

Après quoi tu cours, dis-moi quelle est ta vie ?

A qui tu penses en amour et pourquoi tu ris ?

Le temps est bien trop court, que déjà il s’enfuit

Tu fais quoi de tes jours, de toutes ces envies ?

À quoi ça sert de faire le tour du monde chaque nuit ?

Le temps est bien trop court, que déjà il s’enfuit

Et si tu revenais des enfers

Et si tu redescendais sur terre

Nous te prendrions dans nos bras comme avant l’hiver

Ici tu rêvais des hautes sphères

Même si on ne pouvait rien y faire

Nous t’accueillerons sans dire un mot de travers

Prends garde à ne pas surtout, sombrer dans la folie

Ne vit pas sans amour, ne perd pas ta vie

Le temps est bien trop court, que déjà il s’enfuit

Et si tu revenais des enfers

Et si tu redescendais sur terre

Nous te prendrions dans nos bras comme avant l’hiver

Ici tu rêvais des hautes sphères

Même si on ne pouvait rien y faire

Nous t’accueillerons sans dire un mot de travers

Amassés sans retour, à quoi bon tout ce fric ?

Tous ces appels au secours, amis, ennemis ?

Le temps est bien trop court, que déjà il s’enfuit

Et si tu revenais des enfers

Et si tu redescendais sur terre

Nous te prendrions dans nos bras comme avant l’hiver

Ici tu rêvais des hautes sphères

Même si on ne pouvait rien y faire

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Amoureux”

 

AUX ARMES, COMATEUX !

Je suis enfermé dehors

Renfermé dédans

Pas ou peu de ressort

Rien d’haletant

Il paraît que je suis mort

Rien qu’un court instant

Que j’ai frôlé la mort

De mon vivant

Je suis enfermé dans ce corps

Mon corps de manant

J’ai plus besoin d’or

Plus besoin d’argent

Puisqu’il paraît que je suis mort

Que ferai-je de tout ce temps

Sans un demi sou en poche

Comme un mandiant

Je suis enfermé devant

La vitrine d’un drugstore

Les gens entrent et en sortent Normalement

Même avec des béta-bloquants

Je reste dehors

Les médecins ont dit maintenant

C’est bon, il est mort

Je suis enfermé dedans

Dans ce corps

Je crois vous entendre

Mais je ne vous réponds pas encore

Je vous vois comme avant

Mais je n’ai pas la force

Puisqu’il paraît que c’est handicapant

D’avoir l’esprit dans le décor

Aus armes, comateux

Aux armes les gueux

Les riens, les hyenes

Les prudents, les reines

Aux armes comateux

Les distants, les vilaines

Tous égaux devant le peu

De forces et de pieux

Sur les chemins vers Dieu

Je suis enfermé dans ce corps

Brûlée vive mon âme dort

Même si mon subconscient s’en sort

Pour aller où, dans quel port

Plus besoin de donner mon accord

Plus besoin de renforts

Mon âme et moi on vagabonde fort

Entre deux mondes d’accord

Aux armes comateux

Aux armes les gueux

Aux armes les gens de peu

Les miséreux

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Les Tilleuls”

 

AVANT TOI

Avant toi

J’enchainais les petits boulots

Un jour bobo, un autre gigolo

Je dormais surtout le jour

Pour quelques nuits d’amour

Avant toi

Avant toi

Je voulais mourir pour de bon

Me glisser dans un puit sans fond

Je me voyais tirer un trait, sur tout

Au risque de passer pour un fou

Avant toi

Avant toi, la vie et puis la mort

Avant toi, me foutre dans le décor

C’était bien avant toi

Avant toi, avant...toi

Avant toi

Je croyais qu’aimer serai révolu

Rêver ou désirer des peines perdues

J’étais le champion de la métaphore

J’étais le roi des cons, d’accord

Avant toi

Avant toi, la vie et puis la mort

Avant toi, me foutre dans le décor

C’était bien avant toi

Avant toi, avant...toi

Après toi

Je garderai ta peau

Et puis ta bouche

Tes petites mains pour

Qu’elles me touchent

On aurait des jours

Comme autant de nuits

On reprendra, pour toujours

Goût à nos vies

Après toi

Après toi

Il n’y aura plus jamais d’après nous

On s’amusera comme des fous

Nous serons plus fort pour combattre

Deux fois plus forts

Quand nous seront quatre

Après toi

Après toi

La vie m’a jeté un sors

Après toi

Ta peau serait mon décor

Ce sera bien mieux après toi

Après toi, après...toi

Après toi

Ton sourire est mon décor

Ce sera bien mieux

Puisque c’est toi

Après toi

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Texte libre”

 

A WAY TO THE STARS

Everyday she told me the truth

How can I raise my head and my rule

Couldn’t ever wait for her voice

Couldn’t ever stay near the storm

Man does find a way to the stars

Hope she will be home soon

Couldn’t live so far from

From her breath and her spoon

How can I give you there

All that she signs for me to care

Then again now I disguised myself

Sur you touch my sweet heart depth

Man does find a way to the stars

Man does find a way

To my heart

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Texte libre”

 

BABY BLUES

Elle a le baby blues chaque matin, chaque soir

Elle a le baby blues chaque fois qu’elle broie du noir

Hiver comme été, elle elle meurt de froid

Elle a le baby blues mais ça fait des histoires

Elle a le baby blues… et ça fait des histoires

Elle a le baby blues on l’a crue possédée

Elle a le baby blues quand elle est débordée

La police, son mari, ses amis l’ont enterrée

Elle a le baby blues et elle voudrait rentrer

Elle a le baby blues… alors elle veut rentrer

Comme elle a le baby blues… alors elle veut rentrer

Elle a le baby blues de l’avoir trop secoué

Elle a le baby blues et on lui a confisqué

Camisole et cachets mais ça devrait pas durer

‘lors elle fait de son mieux pour revoir son bébé

Et elle fait de son mieux… car elle veut son bébé

Elle a eu le baby blues, à fleur de peau l’anxiété

Elle a le baby blues faut bien lui expliquer

Que c’n’est pas vraiment elle qu’il faut blâmer

Quand on a l’baby blues c’est qu’on est déprimé

Elle a le baby blues… quand elle est dépassée

Elle a le baby blues va-t-elle pouvoir rentrer ?

Elle a le baby blues va-t-on lui pardonner ?

C’est une autre elle mais au fond elle le sait

Elle se désole, elle ne fait que pleurer

Elle a le baby blues… elle n’arrête pas d’pleurer

Comme elle a le baby blues… alors elle veut rentrer

Elle a le baby blues, elle a le baby blues...

Elle a le baby blues, elle a le baby blues...

Baby blues, baby blues...

 

Auteur : Franck Hadjadj-Dambry

Compositeur : Franck Hadjadj-Dambry

Album/Recueil : “Séparés - Lulluby”

 

ÇA VAUT MIEUX COMME ÇA

Tu sais, parfois

Il vaut mieux ne pas savoir