Forte même lorsqu'on l'oublie - Maria Jidouard - E-Book

Forte même lorsqu'on l'oublie E-Book

Maria Jidouard

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Beschreibung

Un jour, le stylo m'a tendu son encre. Depuis, il ne m'a plus lâchée allant parfois jusqu'à me sauver la Vie. Ce premier recueil est un condensé de textes et de citations, de poésies qui respirent l'espoir. Parce qu'on est encore là et que c'est précieux. Parce que j'ai compris la valeur de la Vie et qu'elle n'a pas de prix. Ce premier recueil parle de moi, de ceux qui ont marqué mon existence mais aussi et surtout de Vous, qui m'accompagnez au quotidien. Merci infiniment.

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Seitenzahl: 46

Veröffentlichungsjahr: 2023

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A tous ceux qui par leur présence ou leur absence,

m’ont entourée.

Avant-Propos

Chers parents,

J’imagine votre surprise lorsque vous découvrirez ce livre. J’imagine vos yeux et espère y voir de la fierté.

En fait, je crois que je ne vous imagine pas avec mon livre entre les mains, vous qui ignorez tout de ce monde d’écriture dans lequel je suis plongée depuis maintenant plus de trois ans, même si depuis toute petite déjà, je n’ai cessé d’écrire.

Depuis le 14 février 2018, j’ai créé un compte où je poste mes écrits presque chaque jour. J’ai obtenu une belle communauté.

« happyendbelieve », croire à une fin heureuse ; c’est ce que je veux véhiculer à travers ce pseudo sans oublier qu’être malheureux est légitime et que c’est ok.

Je crois que ce compte est une de mes plus grandes fiertés ; parce qu’il m’a vue à terre mais surtout, il m’a vue me relever. Ce compte, il a évolué en même temps que moi.

C’est pour cette raison que je tenais à ce que mon premier livre parle de ma relève, qu’il parle d’espoir.

Je crois que tenir entre mes mains mon livre, c’est comme être en possession d’un trésor. Un trésor que je partage au grand public désormais, et surtout à vous, mes parents. Je suis prête pour ça.

Ce livre, c’est un accomplissement, une étape. En l’ouvrant, c’est un autre qui se ferme.

Avant de le commencer, il me semblait important de vous parler à cœur ouvert. Je voulais vous dire que je suis désolée et que jamais, je ne pourrai me séparer de vos regards impuissants lorsque vous m’avez vue détruite. J’ai conscience que rien n’aurait pu changer cela mais cette culpabilité, ce jour où en te souhaitant ton anniversaire maman, tu t’effondrais devant moi, je ne pourrais jamais me déresponsabiliser complètement quoique que ce ne soit pas de ma faute. Ce jour où suffocante et désorientée papa, je me suis jetée dans tes bras sans pouvoir faire autrement ; je ne pourrai jamais effacer de ma mémoire tes yeux qui criaient au secours à ma place.

Ce livre, je n’y ai jamais vraiment pensé. Le tenir entre mes mains est si impressionnant que c’est comme tenir un diamant. Cette idée, ce rêve paraît tout aussi abstrait qu’il l’était dans ma tête.

Il concrétise trois ans de publications Instagram sans qu’une seule fois, on n’ait vu ni ma tête, ni mon nom.

Aujourd’hui, c’est mon prénom et mon nom, pas un pseudo, écrit sur une couverture de livre. La mienne.

Mon livre.

Douce découverte,

Maria, votre fille.

Imagine un jour, je fais danser les cœurs avec mes mots…

Puis un jour, je me suis rendu compte que j’étais là. J’existais et j’avais le droit. Je m’étais battue pour m’accepter et c’était le plus beau sentiment de tous.

Je me suis tue pendant trop longtemps.

Depuis je crie, je chante, je parle fort.

Ce silence, il ne m’aura plus.

Savoir se satisfaire

D’un tout petit rien

En souvenir du passé

Mais rêver grand

Sans perdre son âme d’enfant.

C’est ta façon de me protéger sans avoir besoin de me prendre dans tes bras ; ta façon de remarquer les petits détails sans pour autant me surveiller, et ta façon de m’aimer sans me dire les trois petits mots qui m’ont fait toucher le ciel. De toi, je suis tombée amoureuse comme l’on tombe dans les escaliers. C’est venu d’un coup, sans même que je n’ai pu le prévoir.

Et plus il m’appelait, plus il me manquait. C’est cela l’amour, lorsque la personne que vous aimez la plus est présente mais qu’elle vous manque quand même à chaque instant.

Parce qu’aujourd’hui, je sais plus que jamais ce que veut dire le mot « vie ». Parce que je n’ai jamais autant espéré qu’à l’heure d’aujourd’hui. Parce que je sais désormais qui je suis et ce que je veux ou pas. Parce qu’aujourd’hui, j’ai compris que chaque vie en vaut la peine et ce, même quand on est au plus profond. Parce qu’aujourd’hui, j’ai compris qu’on trouve son équilibre seulement avec le temps et les épreuves. Parce que je sais que ces deux dernières choses sont primordiales pour se construire et que peu importe ce que la vie nous défie, nous sommes tous capables d’y arriver. Parce que la vie, ce n’est pas métro-boulot-dodo si on ne le veut pas. Parce qu’aujourd’hui, j’ai compris qu’il est possible malgré tout d’accepter la société sans nécessairement rentrer dans les codes qu’elle souhaite. Parce que si l’on veut quelque chose, il faut se battre malgré les chutes. Parce que j’ai compris que le bonheur ne tient qu’à nous-mêmes. Parce qu’aujourd’hui, je suis heureuse et que j’ai compris comment l’être.

Comment tu décris le silence toi quand justement il ne dit rien ?

Regarde le monde tourner autour de toi.

N’as-tu pas envie d’en faire partie ?

Je suis partie d’un coup. J’ai mis mes chaussures, pris mes papiers, déposé quelques affaires dans un sac, saisi mes clés et je suis partie. Ça m’est venu d’un coup. Ma solitude, il fallait que je l’accentue.

Je suis arrivée où je voulais, les yeux larmoyants mais libérés de s’évader. Je peux enfin marcher et sentir l’air sur mon visage comme le souffle de vie que je demandais.

J’ai enlevé mes chaussures et je me suis dirigée vers la mer. Mes pieds dans l’eau, chaque pas est un effort dû au froid mais je suis vivante. C’est tout ce qui m’importe.