George Sand - Nicole Nonin Grau - E-Book

George Sand E-Book

Nicole Nonin Grau

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Beschreibung

Ce roman est un élan du coeur de l’auteure adressé à la très grande George Sand. Il ne faut pas chercher ici de grandes lignes conventionnelles car, dès le départ, le parti est pris d’en brosser un portrait généreux et proche du peuple. L’écriture et la politique étaient pour cette femme d’exception un tremplin pour atteindre le coeur des petites gens. Elle ne vivait pas : elle vibrait. Elle aimait jusqu’à en perdre la raison et l’amertume ne lui faisait pas perdre pied. Elle se reprenait aussi vite qu’il était possible. Elle se réfugiait à Nohant et c’est là, perdue au milieu de cette campagne, qu’elle se retrouvait. Elle y était chez elle. Elle était entourée des siens et cela lui convenait. Il n’est pas nécessaire d’en décrire davantage sur son parcours vertigineux qui a auréolé tout le 19e siècle de sa personnalité hors norme. Encore aujourd’hui, il suffit de franchir les limites du Berry et de s’approcher de son domaine pour entendre le nom de George Sand. Son aura est partout même dans l’invisible du temps. Ainsi, autant reconnue par les plus grands que par les plus humbles, elle vit encore aujourd’hui parmi nous. Ainsi, quel regard porterait-elle sur notre siècle ?

À PROPOS DE L'AUTEURE

L’écriture est pour Nicole Nonin Grau une thérapie : oui, mais, pas seulement. Car, sans pouvoir l’expliquer son parcours a été jalonné d’une foule d’écrits, tant personnels que professionnels. Alors, elle trempe sa plume dans un vécu qu’elle romance de sa plume poétique. Éditée depuis 2013, elle a remporté le prix Maestro avec : Mon grand-père ce héros. Une dizaine d’autres ont suivi et depuis sa principale source d’inspiration est la terre creusoise.

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Nicole Nonin Grau

George Sand

Par la plume et pour le peuple

Du même auteur

– Mon grand-père ce héros (essai)

– Le poilu dans la tranchée (nouvelle)

– Pour que tu deviennes grand (roman)

– Les étincelles de l’instant (recueil)

– Pince Kita (nouvelle)

– Les Françaises ont le regard triste (roman)

– Voyages à Malaga (roman)

 

 

À mon père

Quelques citations de l’auteure

« Petits ou grands les pas vous entraînent là où le destin vous attend ! »

 

« L’écriture est une thérapie qui ne coûte rien à la sécurité sociale ! »

 

« Je ne suis que l’instrument de mon écriture. »

 

« Si le mot est une note, la ligne est une partition et le livre une symphonie. »

 

« La mort n’est que la continuité de la vie ! »

Sommaire

Le Berry : une région chère à son cœur

Elle se rapprochait des plus humbles

La nouvelle vie de George Sand

Des ressources inépuisables

Un engagement politique

Lorsqu’elle revient à Nohant

L’écrit pour toujours

Une aura éternelle et universelle

Le Berry : une région chère à son cœur

« Moi qui suis née en apparence dans les rangs de l’aristocratie,

je tiens au peuple par le sang autant que par le cœur. »

George Sand

 

Peut-être, aime-t-on George Sand parce qu’on aime le Berry : un trait d’union indissociable qui ne va pas l’un sans l’autre. Il faut s’affranchir du premier afin d’accéder au second. Une richesse, inlassablement, nourrie par la communion de l’ensemble des âmes vivant dans la région et qui s’expriment dans une profondeur qui transcende les époques et parcourt les chemins.

 

Ce mystère règne avec tellement de bonheur qu’il s’y entrelace, dépourvu d’artifice et d’embarras. Il contient ses croyances et ses rituels ruraux qui communient même avec les superstitions païennes et cet ensemble fait naître une véritable naïveté qui baigne en ce pays et inonde les alentours. On y vit au rythme des saisons entre ciel et terre et du lever du soleil jusqu’au coucher. Une terre qui justement nourrit ceux qui la besognent au prix d’un véritable labeur qui traîne jusqu’aux rayons du soir. L’unique lumière qui en éclaire la maison, dans un noir ambiant, est un appel au retour. Ce lent, long et laborieux travail construit les hommes, a parfait les âmes et fait naître une ambiance si particulière. Elle y règne voire dans les plus minuscules sentiers qui pénètrent le vert ambiant avant de s’abandonner dans le sombre de la nuit naissante.

 

Ces sentiers-là, la très jeune Aurore Dupin les parcourait à cheval et elle en expérimentait les moindres recoins. Elle connaissait le pays mieux que personne. Il a fondé cette imagination native tellement étendue qu’elle va, à merveille, au-delà de ses limites. Elle aimait déjà la liberté d’être, c’est en ce lieu qu’elle s’exprimait.

 

Pourtant, vivre en plein air les cheveux au vent, traverser à cheval les chemins de campagne étaient, en cette époque, déjà des entorses aux conventions du moment. Elles seront les premières d’une longue série qui jalonnera une existence libre de tout : un choix inné qu’elle entretiendra.

 

Orpheline à quatre ans, elle est élevée par sa grand-mère à Nohant et elle sera traitée par les enfants du village pareillement une des leurs. Elle ira à l’école de Vic et, à ses moments, prendra part aux bagarres en prenant soin de ne pas déchirer ses vêtements : une recommandation de sa grand-mère. Elle ne fera nullement état de sa condition car, dès le départ, elle est berrichonne et tient à le faire savoir. Peu après, elle en protégera la musique, les coutumes, le patois… Les railleries ne l’atteignaient pas.

 

Les fêtes du village étaient une occasion de se rencontrer et l’ensemble des villageois y coopéraient. Les gens du « domaine » étaient là également et se conformaient à l’usage requis. Tous participaient au repas en plein air, en compagnie des cornemuseux dont l’instrument mystérieux donnait ce ton un peu nasillard. Une provenance celtique certainement. Dès les premiers accords, les couples se rassemblaient naturellement pour danser une bourrée endiablée et, sous les sabots, le sol trépidait.

 

C’est dans son roman : « Les maîtres sonneurs », qu’elle décrit le monde des joueurs de cornemuse : « les sonneux du Berry ». L’auteur y peint le monde paysan des plaines plutôt sédentaires et celui des montagnes. Mais, on y parle aussi et surtout de musique, celle qui anime chaque fête et qui est au centre d’une culture qui appartient au folklore du Berry et reprise dans ce roman qui fait état des débats de la confrérie de sonneurs où chacun s’y exprime ouvertement. Voilà l’occasion pour notre auteure de révéler son amour de la musique qu’elle soit classique ou traditionnelle.

 

Ces « gens simples » se laissaient naturellement entrainer par ces rythmes de bourrée au son de la cornemuse.