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Extrait : "SIMON, seul, à la cantonade : Adieu, Marie. UNE VOIX DE JEUNE FILLE, au dehors : À ce soir, grand-père. La vois s'éloigne. SIMON, au public : C'est ma petite fille, messieurs, c'est toute ma famille, depuis que j'ai perdu mon pauvre fils... Chère petite Marie ! Elle n'a pas seize ans, et travaille déjà comme une femme... Elle dit qu'elle veut à son tour aider son grand-papa, qui a pu l'élever, grâce à la pension de sa croix et à sa retraite."
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
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Seitenzahl: 15
Veröffentlichungsjahr: 2015
Saynètes et monologues, édité par Tresse de 1877 à 1882, regroupe six volumes de textes courts en vogue dans le Paris des cercles littéraires d’avant-garde comme dans les soirées mondaines. Un répertoire de dialogues, monologues, saynètes, comédies et opérettes portés à un art véritable, dont la modernité apparaît avec évidence, et dans lequel se côtoient Charles Cros, Paul Arène, Nina de Villard, Charles de Sivry, Théodore de Banville, Eugène Labiche, Charles Monselet ou encore Villiers de L’Isle Adam.
Le présent ouvrage a été sélectionné parmi les textes publiés dans Saynètes et monologues. De nombreux titres de cette fresque sont disponibles auprès de la majorité des librairies en ligne.
par M. Eugène Verconsin
Table sur laquelle est un pot de fleurs, un carafon d’eau-de-vie, deux petits verres et ce qu’il faut pour écrire. – Deux chaises de paille. – Tableaux de batailles aux murs.
La scène se passe à Paris, chez Simon, en 1876.
Personnages
SIMON, invalide. (Grande taille. – Capote d’uniforme, casquette de demi-tenue, larges lunettes, nez d’argent, ad libitum.)
MATHIAS, invalide. (Petite taille. – Balafre à la joue. – Chapeau de grande tenue, habit idem.)
Adieu, Marie.
À ce soir, grand-père.
La voix s’éloigne.
C’est ma petite fille, messieurs, c’est toute ma famille, depuis que j’ai perdu mon pauvre fils… Chère petite Marie ! Elle n’a pas seize ans, et travaille déjà comme une femme… Elle dit qu’elle veut à son tour aider son grand-papa, qui a pu relever, grâce à la pension de sa croix et à sa retraite. Elle va se promener avec lui le dimanche ; elle le soigne et lui fait de la tisane quand il est malade, le gâte en tout temps… (Souriant.)