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J’ai pris quelques notes s’impose comme une plongée intime au cœur des émotions humaines. Ce recueil, composé de vers finement sculptés, explore avec profondeur la douleur, l’amour et la nature, ces forces puissantes qui façonnent notre existence. Chaque poème, empreint d’une intensité vibrante, résonne d’une manière singulière, invitant à redécouvrir ce qui touche l’âme. Un véritable voyage vers la connaissance de soi, où la beauté de la vie se dévoile dans toute sa fragilité et sa majesté.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Guidée par l’envie de comprendre et d’exprimer les sentiments qui la traversent,
Hannah Zwenger compose des poèmes offrant à chacun l’opportunité de traduire ses propres émotions. "J’ai pris quelques note" ouvre la porte à son monde intime et poétique, où chaque vers fait écho aux perceptions les plus profondes.
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Seitenzahl: 23
Veröffentlichungsjahr: 2024
Hannah Zwenger
J’ai pris quelques notes
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Hannah Zwenger
ISBN : 979-10-422-4920-5
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Lestempêtesdansmatête.
Parfois,j’auraispréférénejamaisêtrenée.
Parce que les tempêtes se déchaînent,
Lesocéanssedémènent.
Letonnerregrondeetlapluietombeentrombe.
Parfois, j’aurais préféré ne jamais être né.
Parcequecestempêtesdansmatête,
Sont un épais brouillard qui m’empêche de voir clair.
Ces tempêtes dans ma tête se logent dans mon cœur, dans mon corps.
Ellesmegrignotent,merongent,jusqu’àmefaire disparaître.
Parfois,j’auraispréférénejamaisêtrenée.
Parce que tout est trop compliqué
Matêtevibreetmoncorpstremble. Je ne vois plus rien.
Cestempêtesdansmatêtem’ontfaitoublierquij’étais.
Et je disparais.
Jenesuisjamaisnée.
Lacouleurdesténèbresestbrillante.
Faites d’or et de regret
Jemepenchesursonaurasavante.
Dans l’espoir d’être regardée
Touscesbruitsmerendentmuette.
Mes mains sont une protection.
Une angoisse constante me guette.
Cherchantunefaillepourfaireirruption
Ce silence est assourdissant.
Pourtantmoncorpsnelemontrepas
Ce brouhaha incessant
C’estdansmatêtequ’ils’installa.
Unéclatdeverre
Surlesol restera
Unhurlementsolitaire
Danslanuits’éteindra
J’observelesautresavancer.
Travailler sur leurs projets,
Mais moi, je suis en retard
Commesijelaissaistoutauhasard.
Jen’aipasd’envie.
Dansmesmots,iln’yaaucunepoésie.
Je reste là sur le bas-côté.
Oulesautresm’observentstagner
Commesicettevieoùl’oncourtaprèsletemps,
Moi, je la prenais à contre-courant.
Moncœurseconsume.
Où sont passés mes sentiments ?
Nullepartetpartout,jelesressens.
Ils ont le poids de ma rancune.
Au milieu de mes larmes
Danslelabyrinthedemavie
Mes pensées m’aveuglent sans répit.
Surmoncœur,estbraquéeunearme.
La mort me guette cruellement.
Faceaudésarroi,jesuisvulnérable.
Priantcomme