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Ce recueil est un ensemble de cris de détresse et d'alarme sur le délitement de la Ville, des moeurs et de coutumes. Du bureaucrate à l'assassin il n'y a souvent qu'un pas. Cependant tout n'est pas perdu car "quelque part dans le monde s'émeut un petit Prince" annonçant l'arrivée de l'Esprit" presqu'île mouvante de Lumière.
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Seitenzahl: 28
Veröffentlichungsjahr: 2022
- « Vieillesse mon servage, vieillesse mon honneur». Poème épique. PALM 1983.
- « Et plus vif est le trait, plus se creuse le vide » Poèmes de Lotus Engel, Photos Daniel Boukezzoula L’Échiquier d’Art / Palm 1983
- « Foule dans ma fureur, foule dans ma candeur» Poème épique de Lotus Engel.
Illustration calligraphique de Claude Médiavilla. PALM 1984.
- « The Hindu Diaspora in the French West Indies” India International Quaterly.
Lecture Monsoon 1992
- « Il n’est jamais trop tard... »
Poèmes de Lotus Engel.
Publibook 2002
- « Petite Vie »
Roman
Éditions Édilivre 2014
- « Cachou, Sésame et Pissenlit »
Conte
Éditions Édilivre 2019
- « L'Arc-en-ciel »
Chansons et comptines
Éditions Édilivre 2021
- « Je suis ce F... très Majuscule
Éditions Édilivre 2022
I : Je suis la Ville
II : Paris mon cœur est en pension
III : Des oiseaux de sang
IV : Paris minuit
V : Sur le canal
VI : Un oiseau brise le carreau
VII : Paris la mort frappe à ta porte
VIII : Sur des panneaux d'acier
IX : Foule
X : La Bêtise
XI : Immarcescible Fleur
XII : Je sais des Haines
XIII : Route du Blé
XIV : Que voulez-vous que je fasse
XV : Ce n'était pas le cordonnier
XVI : On brûle
XVII : Vieillesse
XVIII : Tant de Christs
XIX : Marianne a l'air bien fatiguée
XX : Liberté
XXI : C'était le temps de l'équinoxe
XXII : C'est toujours la même histoire.
1981 - 2022
Je suis la Ville qui hurle dans le noir
La ville offerte de toutes parts
Ouverte à tous les vents, livrée à tout hasard
Ils ont de tous côtés saccagé mes remparts
Je suis la Ville au Désespoir
Dans les temps nobles et purs l'on me nommait Cité
Le Prince et l'Artisan venaient d'un même cœur
Fréquenter l'Agora où discourait le Sage
On conspirait ensemble à faire ma splendeur
Et j'étais pour chacun un Havre et une Halte
L'honneur et la fierté d'être mes citoyens
Faisaient longtemps rêver les gens venus d'ailleurs
Et l'on me couvrait d'or et me ritualisait
L'on me portait secours à la plus simple alerte
Je parle d'un autre temps...Alors, j'étais Sacrée
Aujourd'hui l'on me livre sans crainte et sans pudeur
Au voleur, au brigand, au bouffon et au sot
Chacun vient me flétrir de sa tare imbécile
Chacun vient me meurtrir jusque dans mon cœur même
Et je sers de repaire aux pires des bassesses
D'horribles champignons bourgeonnent sinistrement
Pour faire ombre aux dentelles de mes pierres d'antan
Ils bombardent mes murs de graffiti sauvages
Affligeant mes saisons de leurs fêtes futiles
Et font de moi le cirque d'un hideux carnaval
Et je fais peur à ceux pour qui j'étais conçue
Car grotesque je suis ainsi défigurée
Rendez-moi mes remparts, mes sages et mes poètes
Mes Artisans de rêve et leurs précieux Outils
S'il reste encore un Prince...Que l'on me livre à Lui
***
Paris mon cœur est en pension
À l'autre bout d'une saison
Paris mon cœur a ses raisons
De douter de tes horizons
Paris mon cœur a ses chansons
Que je balade sous tes ponts
Qui riment à tort ou à raison
Cherchant partout le mot Passion
Paris chardon Paris prison
Que fais-tu donc de mes chansons
Que je trimbale à l'horizon
D'une saison cherchant ton nom
Paris prison Paris bourdon
Sous tes couveuses de béton
Redonne droit à nos chansons