L'Albatros - Benjamin Robineau - E-Book

L'Albatros E-Book

Benjamin Robineau

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Beschreibung

Ce sont enfin les vacances d'été et Ben part chez sa tante pour y faire quelques travaux. Mais une fois sur place, il va faire une rencontre inattendue qui va chambouler son si paisible quotidien. Une histoire inspiré de fait réel

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Seitenzahl: 92

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Du même auteur

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Sommaire

PRÉFACE

AVANT-PROPOS

CHAPITRE 1

CHAPITRE 2

CHAPITRE 3

CHAPITRE 4

CHAPITRE 5

CHAPITRE 6

CHAPITRE 7

CHAPITRE 8

CHAPITRE 9

CHAPITRE 10

CHAPITRE 11

CHAPITRE 12

POSTFACE

PRÉFACE

Chères lectrices, chers lecteurs,

Bienvenue dans l’univers de « L’Albatros ou l’été de mes seize ans », un roman qui vous invite à plonger dans les profondeurs tumultueuses de l’amour et de la passion. Écrire cette préface est pour moi un honneur, car elle me permet de vous guider dans une aventure où chaque page révèle un peu plus de la complexité et de la beauté des relations humaines.

« L’Albatros ou l’été de mes seize ans » raconte l’histoire de deux âmes qui, malgré les vents contraires et les tempêtes de la vie, se trouvent et se reconnaissent dans une connexion profonde et indélébile. Comme l’oiseau majestueux qui traverse les océans, nos protagonistes voguent sur les flots de leurs émotions, bravant les hauts et les bas avec une détermination touchante et une vulnérabilité sincère.

À travers cette romance, l’auteur explore des thèmes universels tels que le sacrifice, la rédemption ou la quête de soi. Chaque personnage est finement dessiné, portant en lui les marques de ses expériences passées et les espoirs de ses rêves futurs. Leurs interactions sont autant de miroirs de notre propre humanité, nous rappelant que l’amour, dans toute sa splendeur et sa douleur, est l’essence même de notre existence.

Le voyage que vous vous apprêtez à entreprendre est celui d’un amour qui défie les conventions et transcende les obstacles. Il s’adresse à un public adulte, prêt à embrasser la complexité des sentiments et à se laisser transporter par une écriture à la fois délicate et puissante. L’auteur a su capturer les nuances de chaque émotion, rendant les personnages et leur histoire profondément réalistes et attachants.

Je vous invite à vous laisser porter par les mots, à ressentir chaque battement de cŒur, chaque hésitation, chaque éclat de joie et chaque larme. « L’Albatros ou l’été de mes seize ans » est plus qu’une simple romance ; c’est une ode à la résilience de l’amour et à la beauté des liens qui se tissent entre les êtres humains.

Que ce livre vous touche autant qu’il m’a touché, et que vous trouviez en ces pages un écho à vos propres expériences et aspirations.

Bonne lecture.

AVANT-PROPOS

Par souci de préservation de l’environnement, le nom du lieu où se déroule l’intrigue a été volontairement dissimulé.

Le nom de certains personnages ou certaines situations ont pu être changés à des fins dramatiques.

CHAPITRE 1

Alors que la pluie glaciale martèle la vitre, Ben somnole légèrement sur son siège, avec son sac entre les jambes. En essayant de repousser le sommeil, il tourne son regard vers les immeubles gris de la ville illuminée par la lumière orangée des lampadaires qui défilent devant lui pendant que le véhicule accélère.

Ouvrant les yeux, Ben remarque vite que les nuages ont disparu, laissant la place à un ciel bleu et à un soleil si éclatant que sa lumière vive l’aveugle légèrement. Dans un grincement métallique, le train ralentit pour entrer en gare. Se levant de son siège, s’étirant de tout son long, Ben attrape son sac posé par terre, le balance sur l’une de ses épaules et attrape ensuite le second sac qu’il avait posé sur le siège à côté du sien. Faisant quelques pas jusqu’aux portes du train, Ben bâille et attend que ces dernières s’ouvrent totalement, laissant entrer une vague de chaleur intense. Sortant du train, et avançant d’un pas lent sur le quai totalement désert, Ben sent la chaleur se faire encore plus forte sur ses épaules. Traversant le quai, Ben s’arrête un court instant pour regarder le thermomètre accroché sur le mur et qui est encore à l’ombre. Le petit thermomètre en plastique blanc dont la graduation commence à disparaître affiche vingt-neuf degrés. En entrant dans le petit bâtiment de la gare, Ben remarque la présence d’une femme qui essaie de se rafraîchir avec une feuille de papier pliée en éventail et, non loin, le responsable de la gare qui passe un coup de balai. Sans rien dire, Ben traverse la pièce et quitte la gare.

De retour en plein soleil, Ben observe de part et d’autre de la rue qui est déserte en ce milieu de matinée, et non loin, à l’ombre d’un arbre, une femme sort de sa voiture et lui fait un grand signe de la main. Promptement, Ben s’avance sur la chaussée et rejoint la voiture et la femme qui lui dit d’une voix enjouée :

— Bonjour, Ben, ton train est arrivé en avance.

Un peu plus et tu aurais dû m’attendre !

— Bonjour, tante Emma.

— Pose tes sacs à l’arrière, déclare tante Emma en remontant à bord de la voiture.

S’exécutant, Ben jette ses sacs sur la banquette arrière de la voiture climatisée. Montant à l’avant sur le siège passager, Ben savoure la fraîcheur de l’habitacle avant de demander :

— La température est comme ça depuis longtemps ?

— Au moins deux semaines, mais on a de la chance, la température est en baisse depuis deux, trois jours.

— Hum…

— Ne t’inquiète pas, j’ai tout prévu. Le matin, vous ferez les travaux de rénovation, et l’après-midi, vous pourrez aller à la plage.

— Comment ça, « vous » ?

— Oh ! C’est vrai, je ne t’avais pas dit. Al a accepté de venir t’aider pour se faire un peu d’argent de poche.

— C’est qui ?

— Comment ça, c’est qui ? Mais voyons, vous vous êtes déjà rencontrés.

— Ah bon ?

— Oui, c’était il y a quelques années, mais vous vous étiez même très bien entendu.

— Je n’en ai pas le moindre souvenir.

— Mais si. Souviens-toi, on vous avait même retrouvés cul nu dans la chambre ! s’exclame joyeusement Emma, avant de se mettre à rire.

— Non, ça ne me dit vraiment rien, rétorque Ben avant d’entendre sa tante lui dire :

— Oui, c’est beau, la mémoire sélective.

Ne disant rien de plus, Ben fouille sans succès dans sa mémoire, à la recherche d’un quelconque souvenir de ce garçon nommé Al.

Progressivement, la voiture quitte la petite ville et arrive en peu de temps devant la maison isolée de la tante Emma. La maison à étage, à la façade légèrement décrépite, est entourée d’arbres aux épais feuillages.

Doucement, la voiture s’arrête devant la maison et, à regret, Ben, tout comme la tante Emma, quitte la fraîcheur de l’habitacle pour la chaleur brûlante de l’extérieur. Attrapant rapidement ses sacs, Ben espère entrer rapidement dans la maison, mais voit sa tante contourner la maison pour se rendre dans le jardin. La suivant avec ses deux sacs à bout de bras, Ben contourne la maison et redécouvre le jardin qui accueillera bientôt toute la famille pour les vacances d’été.

Un peu à l’écart de la maison se trouve un vieil atelier que la tante Emma veut transformer en chambre d’amis. Sur le toit, Ben aperçoit un jeune homme occupé à changer une dernière tuile. En remarquant leur présence, il lève une main pour les saluer et descend du toit.

S’approchant, Ben remarque vite que Al fait une tête de plus que lui, ce qui le contrarie légèrement. Le sourire éclatant, des cheveux blonds coupés court et des yeux d’un bleu clair, Al s’arrête devant Ben et lui dit :

— Tu as besoin d’aide avec tes bagages ?

— Non, ça va aller. Merci quand même.

En le regardant d’un peu plus près, les souvenirs semblaient remonter progressivement à la surface et Ben se met à rougir, alors que le souvenir d’eux deux dans la chambre sous les combles de la maison lui revient en tête.

— Ben, tu ferais mieux d’aller poser tes affaires dans la chambre. Moi, je vais aller préparer le déjeuner. Al, tu viens m’aider ? demande tante Emma.

— Le temps d’aller me laver les mains et j’arrive ! s’exclame joyeusement Al en regardant Ben se diriger rapidement vers la maison.

En entrant dans la maison, Ben redécouvre la grande pièce qui combine le salon et la salle à manger. Sur sa gauche, dans un coin, se trouve la cuisine, et sur sa droite un escalier et un petit couloir qui conduit au garage. Montant les marches en bois grinçantes de l’escalier, Ben ne s’arrête pas à l’étage où se trouvent des chambres et la salle de bains, pour aller jusque sous les combles de la maison où se trouve la chambre qu’il utilise chaque fois qu’il vient en vacances chez sa tante. Au sommet des marches en bois, avançant sur le parquet, Ben entre dans la chambre et retrouve les deux petits lits qui occupent une grande partie de l’espace, et dans le fond sous la fenêtre, la vieille télévision avec l’ancienne console de jeux vidéo. Posant ses sacs sur un lit, il remarque vite les affaires de Al posées sur l’autre lit. N’y prêtant aucune intention particulière, Ben quitte rapidement la chambre pour rejoindre sa tante dans la cuisine.

En début d’après-midi, alors que la chaleur se fait difficile à supporter malgré la pénombre qui enveloppe le salon, Ben aperçoit sa tante attraper un petit sac de toile.

— Tante Emma, tu vas quelque part ?

— Le week-end prochain, le village organise un concours de bridge, alors avec les copines, on s’est organisées pour s’entraîner tous les après-midi pour être sûres de gagner le concours.

— Bon bah, bon après-midi, répond Ben.

— Merci, si vous allez à la plage, faites attention.

— D’accord.

Passant par la chambre sous les combles, Ben retrouve Al qui se déshabille pour enfiler son maillot de bain. Le regardant un court instant, Ben, se sentant rougir, se retourne pour fouiller son sac de voyage et se change, et simplement vêtus de leur maillot de bain, ils quittent la maison. Se dirigeant vers le fond du jardin, les garçons passent entre les arbres et trouvent un petit portail en bois qui donne accès à un chemin de terre qui conduit directement à la plage. En quelques minutes, ils quittent l’ombre salvatrice des arbres pour le sable brûlant de la plage. Non loin, les vagues s’échouent paisiblement sur le rivage, et à moins d’un kilomètre devant eux, une petite île couverte d’arbres semble flotter sur l’eau azur de la mer. En écoutant le chant des mouettes au-dessus de leurs têtes, Ben et Al s’installent à l’écart du petit groupe qui occupe un coin de la plage.