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"L’art et la manière d’Émy" aborde, avec légèreté et poésie, des thèmes liés à la nature, au temps qui vient, à la chance, à la désillusion ou encore à la femme. Les poèmes, traversés de jeux de mots et de traits d’humour, invitent à une lecture simple et douce. Ils naissent de réflexions sur l’amour et les obstacles rencontrés, sans jamais renoncer à l’espoir ni à la tendresse. Chaque page cherche à capter la beauté discrète de la vie et à en souligner la part lumineuse. Cinq tableaux peints à l’acrylique viennent accompagner ces textes, prolongeant l’émotion par la couleur. Ainsi se tisse un dialogue entre mots et images, au service d’une même quête de sens.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Diplômée en lettres, Emilie Peyre a prolongé sa curiosité pour l’humain et la vie en explorant la psychologie et les sciences de l’éducation. Elle aime questionner le monde à travers la force des mots, les figures de style et une écriture à la fois sensible et spontanée. Quand elle n’écrit pas, elle laisse parler son regard sur la toile, pinceau à la main.
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2025
Emilie Peyre
L’art et la manière d’Émy
Tome II
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Emilie Peyre
ISBN : 979-10-422-8187-8
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Des couleurs à n’en plus finir,
Quand l’odeur du jasmin et des soucis,
Font que la nature et nos sens peuvent s’ouvrir,
Et éclore dans ce champ comme un plaisir.
Savourer au soleil qui se dévoile pour frémir,
Et nous guider vers un temps où les jours à venir,
Nous transportent vers des mots doux qui nous font guérir.
C’est parfois les oiseaux,
Qui m’ont apporté quelques messages nouveaux,
Picorant le pain sec devant cette fenêtre,
De la dame en blanc qui inspecte,
Le moindre va-et-vient du moineau,
Qui de son chant nous plonge vers le beau !
La gaîté revient au goût du jour,
Quand je regarde fleurir certaines de mes pensées,
Qui comme les violettes s’ouvrent à la beauté,
Et nous porte vers la vie qui suit son cours.
Le pissenlit nous donne quelques humeurs,
Lorsque le jaune reluit et dore de toute sa splendeur,
Tes joues rouges comme le coquelicot,
Pour déclarer sa flamme aux passereaux.
Les bourgeons du rameau,
Nous donnent envie de nous extirper de nos maux,
Pour vivre cette saison pleine de renouveau,
Comme une étoile filante tombée de là-haut,
Pleine de bonté, d’espoir et sans fardeau.
Hier encore je me souviens,
Longtemps j’ai pensé à ta lumière,
C’est quand qu’on va où ? Tu me répètes,
C’est dans longtemps, peut-être qu’on arrivera ?
Les certitudes n’existent pas,
Seul le temps qui passe guide nos pas,
Et ces longs moments dessineront ta vie.
On nous demande de paraître,
D’exister derrière des façades,
Tissant des messages de détresse,
Pour mieux deviner les images d’allégresse.
C’est dans certains yeux que naissent,
Des projets à faire durer,
Pour s’accrocher à des promesses,
Divines comme l’amour,
Comme l’habit de velours,
Qui nourriront longtemps nos vies.
Exister durablement comme un rat d’opéra,
Savourant son premier gala,
Se perfectionnant avec les ans,
Comme une fourmi qui prend tout son temps !
Longtemps ne signifie pas l’éternité,
C’est juste l’art de durer,
Pour faire perdurer les moments de notre vécu coloré,
À l’encre de Chine, sur un vieux papier froissé.
Longtemps, c’est peut-être toujours,
Les heures passent comme un compte à rebours,
Pour adoucir ce que l’on ne maîtrisera jamais,
Le déroulement de notre destinée !
J’ai la tête ailleurs,
Perdue dans les nuages,
Je ne suis plus vraiment à l’heure,
Ni même aux pourquoi de mon âme.
Le ciel chaotique déploie sa splendeur,
Ce que l’on ne voit pas mais que l’on devine,
Des formes blanchâtres, reflet de nos aspirations,
Comme un tableau où ombres et lumières s’entrelacent.
Un peu comme toi le ciel est changeant,
Transmettant sa colère et ses douleurs,
Nuage de pluie, nuage qui rit,
Lui aussi danse avec ses humeurs !
Ainsi, maussade comme le temps,