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"L’écho des ombres" révèle les profondeurs de l’âme humaine. Chaque poème fait vibrer un écho de nos peurs, de nos rêves et de nos failles. Ce recueil, à la fois sensoriel et introspectif, interroge l’identité entre tension intérieure et force silencieuse. Une plongée lucide dans l’invisible, et une ode à l’imperfection du monde comme de ceux qui le traversent.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Skyy Dupriez considère la poésie comme un miroir de l’âme et explore, à travers ses écrits, les zones d’ombre et de lumière de l’être humain. Son travail s’articule autour de l’introspection, des émotions complexes et des questionnements existentiels, avec l’écriture comme exutoire et moyen de comprendre le monde et sa place en lui.
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Seitenzahl: 42
Veröffentlichungsjahr: 2025
Skyy Dupriez
L’écho des ombres
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Skyy Dupriez
ISBN : 979-10-422-7381-1
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Je suis celle qui erre dans la nuit,
Perdue entre pensées et lueurs floues,
Un esprit en proie aux tourments et aux
désirs,
Un battement de cœur que rien n’apaisera.
Je suis l’ombre d’un être trop conscient,
Vivant entre l’irréel et ce monde froid,
Avec ce chaos dans la tête, ces rêves qui
s’effondrent,
Chaque sourire un masque, chaque mot
une énigme.
Je suis celle qui aime sans comprendre,
Les liens d’âme tissés dans le vent,
La beauté du monde, pourtant si détestée,
Tant de blessures, d’espoirs, d’échos
d’injustices.
Je suis l’écho d’une mélodie sourde,
Entre l’infini et les pleurs discrets,
Le vide est mon compagnon, mais l’amour
me guide,
Dans ce monde où je tente encore de
m’inventer.
Je suis celle qui se cache derrière chaque
mot,
Un cri qui se fait silence dans l’ombre des
pensées,
Un univers d’interrogations suspendu au-
dessus de moi,
Mêlant douleur et lumière, et l’inquiétude
du demain.
Je suis le reflet de mes contradictions,
Les combats intérieurs que personne ne
voit,
Le poids du passé, les rêves d’un futur
flou,
Et la quête infinie de sens dans un monde
qui me fuit.
Je suis celle qui marche, même quand tout
vacille,
Le cœur brisé mais toujours en quête de
vérité,
Parfois perdue, parfois solide,
Mais toujours en mouvement, toujours en
vie.
Sous les réverbères, dans un quartier sans
fin,
Je me perds en silence, sans savoir d’où je
viens.
La nuit me chuchote des secrets égarés,
Et l’ombre danse au rythme d’un beat
fatigué.
Je marche, je flotte, comme un spectre en
errance,
La ville murmure ses mots sans
importance.
Tout s’efface en moi, je suis là, sans
vraiment être,
Spectateur de la scène, l’âme cachée dans
un mètre.
Les pavés défilent, mais le monde est flou,
Les lumières s’étirent en éclats sourds et
mous.
Je cherche des réponses dans des
vapeurs de brume,
Entre les ombres mouvantes et les reflets
de lune.
Chaque pas résonne, comme un
battement perdu,
Dans ce dédale froid, aux contours
imprécis, inconnu.
Je vois le béton, je vois les visages passer,
Mais tout se mélange, sans vraiment
exister.
Et moi, là, je flotte, sans poids, sans envie,
Comme une feuille dans le vent d’une ville
endormie.
Les murs se penchent, les lampadaires
vacillent,
Je ne sais plus vraiment ce qui est vrai ou
fragile.
Peut-être qu’ici, tout n’est qu’un rêve lent,
Un mirage sans fin, une errance en
suspens.
Je perds mes repères, comme dans un
long tunnel,
Où chaque souffle d’air devient intemporel.
Parfois, je crois voir des visages familiers,
Mais ils se dissipent, comme des souvenirs
pliés.
Les gens passent, et moi, j’observe d’un
autre monde,
Où tout est flou, où les couleurs se
fondent.
Je traîne dans ce monde, entre le réel et le
faux,
Cherchant des réponses dans le vide et les
maux.
L’univers semble vaste, mais mon cœur se
ferme,
Dans ce théâtre étrange où tout se fige, où
tout se termine.
Les voix se perdent, les bruits s’estompent
doucement,
Je suis là, quelque part, au bord du néant.
Un battement de cœur, un souffle, une
étincelle,
Et je continue ma route, en quête de
l’essentiel.
Entre rêves et mirages, je cherche le sens
caché,
Comme une mélodie douce, que je n’ai
jamais trouvée.
Et là, dans ce silence, où le monde
s’efface,
Je suis juste un voyageur, cherchant
l’espace.
Nous sommes des poussières dans un
monde trop vaste,
Des ombres errantes dans l’écho d’un
néant,
À l’échelle du cosmos, notre vie est une
farce,
Et pourtant, nous forgeons l’enfer à chaque
instant.
Aucune bête ne traque ses propres
enfants,
Nul lion ne se perd dans des rêves
d’angoisse,
Les oiseaux ne pleurent pas sur des cœurs
en errance,
Seul l’Homme s’enroule dans sa folie
sournoise.
Ils vivent, ils meurent, sans regrets, sans
remords,
Leur vie coule comme une rivière douce et
simple,
Tandis que nous, monstres tristes, portons
nos corps,
Écrasant sur notre passage, si vils et
multiples.
Avez-vous déjà vu un loup dévorer son
âme ?
Une forêt pleurer sur son sort trop cruel ?
Non, seule l’espèce humaine s’enflamme,
Se dissout dans l’absurde, jouant avec le
ciel.