L’écho des ombres - Skyy Dupriez - E-Book

L’écho des ombres E-Book

Skyy Dupriez

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Beschreibung

"L’écho des ombres" révèle les profondeurs de l’âme humaine. Chaque poème fait vibrer un écho de nos peurs, de nos rêves et de nos failles. Ce recueil, à la fois sensoriel et introspectif, interroge l’identité entre tension intérieure et force silencieuse. Une plongée lucide dans l’invisible, et une ode à l’imperfection du monde comme de ceux qui le traversent.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Skyy Dupriez considère la poésie comme un miroir de l’âme et explore, à travers ses écrits, les zones d’ombre et de lumière de l’être humain. Son travail s’articule autour de l’introspection, des émotions complexes et des questionnements existentiels, avec l’écriture comme exutoire et moyen de comprendre le monde et sa place en lui.

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Seitenzahl: 42

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Skyy Dupriez

L’écho des ombres

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Skyy Dupriez

ISBN : 979-10-422-7381-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Qui je suis

Je suis celle qui erre dans la nuit,

Perdue entre pensées et lueurs floues,

Un esprit en proie aux tourments et aux

désirs,

Un battement de cœur que rien n’apaisera.

Je suis l’ombre d’un être trop conscient,

Vivant entre l’irréel et ce monde froid,

Avec ce chaos dans la tête, ces rêves qui

s’effondrent,

Chaque sourire un masque, chaque mot

une énigme.

Je suis celle qui aime sans comprendre,

Les liens d’âme tissés dans le vent,

La beauté du monde, pourtant si détestée,

Tant de blessures, d’espoirs, d’échos

d’injustices.

Je suis l’écho d’une mélodie sourde,

Entre l’infini et les pleurs discrets,

Le vide est mon compagnon, mais l’amour

me guide,

Dans ce monde où je tente encore de

m’inventer.

Je suis celle qui se cache derrière chaque

mot,

Un cri qui se fait silence dans l’ombre des

pensées,

Un univers d’interrogations suspendu au-

dessus de moi,

Mêlant douleur et lumière, et l’inquiétude

du demain.

Je suis le reflet de mes contradictions,

Les combats intérieurs que personne ne

voit,

Le poids du passé, les rêves d’un futur

flou,

Et la quête infinie de sens dans un monde

qui me fuit.

Je suis celle qui marche, même quand tout

vacille,

Le cœur brisé mais toujours en quête de

vérité,

Parfois perdue, parfois solide,

Mais toujours en mouvement, toujours en

vie.

À l’envers des mondes

Sous les réverbères, dans un quartier sans

fin,

Je me perds en silence, sans savoir d’où je

viens.

La nuit me chuchote des secrets égarés,

Et l’ombre danse au rythme d’un beat

fatigué.

Je marche, je flotte, comme un spectre en

errance,

La ville murmure ses mots sans

importance.

Tout s’efface en moi, je suis là, sans

vraiment être,

Spectateur de la scène, l’âme cachée dans

un mètre.

Les pavés défilent, mais le monde est flou,

Les lumières s’étirent en éclats sourds et

mous.

Je cherche des réponses dans des

vapeurs de brume,

Entre les ombres mouvantes et les reflets

de lune.

Chaque pas résonne, comme un

battement perdu,

Dans ce dédale froid, aux contours

imprécis, inconnu.

Je vois le béton, je vois les visages passer,

Mais tout se mélange, sans vraiment

exister.

Et moi, là, je flotte, sans poids, sans envie,

Comme une feuille dans le vent d’une ville

endormie.

Les murs se penchent, les lampadaires

vacillent,

Je ne sais plus vraiment ce qui est vrai ou

fragile.

Peut-être qu’ici, tout n’est qu’un rêve lent,

Un mirage sans fin, une errance en

suspens.

Je perds mes repères, comme dans un

long tunnel,

Où chaque souffle d’air devient intemporel.

Parfois, je crois voir des visages familiers,

Mais ils se dissipent, comme des souvenirs

pliés.

Les gens passent, et moi, j’observe d’un

autre monde,

Où tout est flou, où les couleurs se

fondent.

Je traîne dans ce monde, entre le réel et le

faux,

Cherchant des réponses dans le vide et les

maux.

L’univers semble vaste, mais mon cœur se

ferme,

Dans ce théâtre étrange où tout se fige, où

tout se termine.

Les voix se perdent, les bruits s’estompent

doucement,

Je suis là, quelque part, au bord du néant.

Un battement de cœur, un souffle, une

étincelle,

Et je continue ma route, en quête de

l’essentiel.

Entre rêves et mirages, je cherche le sens

caché,

Comme une mélodie douce, que je n’ai

jamais trouvée.

Et là, dans ce silence, où le monde

s’efface,

Je suis juste un voyageur, cherchant

l’espace.

Les monstres de l’absurdité

Nous sommes des poussières dans un

monde trop vaste,

Des ombres errantes dans l’écho d’un

néant,

À l’échelle du cosmos, notre vie est une

farce,

Et pourtant, nous forgeons l’enfer à chaque

instant.

Aucune bête ne traque ses propres

enfants,

Nul lion ne se perd dans des rêves

d’angoisse,

Les oiseaux ne pleurent pas sur des cœurs

en errance,

Seul l’Homme s’enroule dans sa folie

sournoise.

Ils vivent, ils meurent, sans regrets, sans

remords,

Leur vie coule comme une rivière douce et

simple,

Tandis que nous, monstres tristes, portons

nos corps,

Écrasant sur notre passage, si vils et

multiples.

Avez-vous déjà vu un loup dévorer son

âme ?

Une forêt pleurer sur son sort trop cruel ?

Non, seule l’espèce humaine s’enflamme,

Se dissout dans l’absurde, jouant avec le

ciel.