L'ennéagramme à travers le monde animal - Laurence Robert Rey - E-Book

L'ennéagramme à travers le monde animal E-Book

Laurence Robert Rey

0,0

Beschreibung

Recueil de contes, L’ennéagramme à travers le monde animal s’inspire des neuf comportements humains. Destiné aux petits et aux grands, il a pour vocation principale d’inciter à une réflexion et un débat « enfants-adultes » autour des comportements inconscients…


À PROPOS DE L'AUTEURE


Passionnée par le comportement humain, Laurence Robert Rey se forme en ennéagramme, méthode encore méconnue en France. L’ennéagramme à travers le monde animal est la matérialisation de ses acquis dans le domaine.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 73

Veröffentlichungsjahr: 2022

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Laurence Robert Rey

L’ennéagramme à travers le monde animal

© Lys Bleu Éditions – Laurence Robert Rey

ISBN : 979-10-377-4916-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Connais-toi Toi-même, grâce à l’ennéagramme

Partie 1

Voyage à travers les 9 personnalités de l’ennéagramme

Présentation de l’ennéagramme

L’ennéagramme est une typologie des comportements humains. Le modèle s’appuie sur 9 profils qui permettent de comprendre les différentes personnalités de base.

Dès l’enfance, nous avons tous adopté un profil pour avancer au mieux dans notre environnement, aussi bien pour affirmer une tendance innée que pour répondre aux attentes d’autrui : il s’agit là de notre profil de base. Toutefois, nous pouvons, selon les situations, adopter des comportements qui appartiennent à différents ennéatypes. Il est donc certain que vous trouverez, dans les péripéties des héros de ce recueil de contes animalisés, un grand nombre de vos comportements mais aussi ceux de vos proches.

L’ennéagramme est utilisé en développement personnel et dans le milieu professionnel pour permettre aux individus, qui souhaitent entrer dans un processus d’évolution, de mieux comprendre leurs agissements, de décider d’en changer et d’en adopter de nouveaux.

Ce recueil de contes animalisés a pour vocation de permettre aux petits et grands de découvrir différents comportements humains qu’ils reconnaîtront chez leurs proches et certains s’y retrouveront eux-mêmes.

Je vous souhaite de prendre du plaisir dans la lecture de ces 9 aventures et histoires de vie. Je vous donne rendez-vous prochainement pour de nouvelles odyssées…

Mise en garde bienveillante

Je tiens à mettre l’accent sur le fait que l’ennéagramme est un outil relativement complexe. Il est donc vivement conseillé de ne pas associer une personne à l’ensemble des traits décrits dans un profil. D’abord, parce qu’il existe 9 degrés d’évolution par ennéatype et qu’en fonction de son parcours chaque individu aura, au cours de sa vie, évolué et par conséquent annihilé certaines caractéristiques. À cela s’ajoute que chaque profil peut prendre deux trajectoires différentes de par ses deux ailes et qu’il existe pour distinguer encore les individus de même profil, 3 sous-types : Survie, Social et Intimité.

1

L’abeille qui se voulait parfaite

Il était une fois une abeille qui cherchait la perfection. Elle se donnait beaucoup de mal pour être irréprochable en toutes circonstances. Elle pensait que les choses devaient être accomplies avec soin et rigueur. Inutile de penser à se distraire ou à prendre du plaisir tant que les tâches à accomplir n’étaient pas réalisées comme elle l’entendait.

Cependant, étant toujours insatisfaite, elle ne prenait jamais vraiment le temps de se poser. Elle travaillait dur du matin au soir et pensait souvent que les journées ne comptaient pas suffisamment d’heures pour finir ce qu’elle avait entrepris. Parfois, elle tendait l’oreille avec un brin de fierté lorsque la reine mère lui disait : « Très beau travail, bravo pour les finitions et les détails soignés ! ».

Elle aurait tant aimé que tout le monde lui ressemble et cherche toujours à bien faire les choses. Elle aurait perdu moins de temps à repasser après tous ceux qui prennent trop les choses à la légère. Tous les brouillons, les indisciplinés, les désorganisés, les insouciants… lui donnaient la migraine mais bien sûr elle n’en disait rien à personne.

Il lui arrivait de se montrer très dure, voire agressive, envers les abeilles peu consciencieuses, ou montrant peu de rigueur à la tâche. Néanmoins, elle prenait souvent sur elle, jusqu’à se provoquer des raideurs dans la nuque. Ses congénères disaient d’elle qu’elle était rigide et implacable mais elle n’entendait rien car toutes parlaient dans son dos.

Un jour, alors qu’elle devait construire les rayons d’une nouvelle ruche, elle s’empressa de se mettre à la tâche. Toutefois, les travailleuses, avec qui elle devait s’activer, semblaient ignorer les règles d’architecture. Elle avait bien essayé de prendre les choses en main mais personne ne l’écoutait. Elle criait : « Il faut que… Vous devriez… Attention ! Vous faites n’importe quoi ! ». Le travail n’avançait pas… et les alvéoles n’avaient plus rien d’hexagonal tellement elles étaient irrégulières.

Elle se sentit incomprise et rejetée comme chaque fois qu’elle devait travailler dans un groupe. Elle était en colère contre elle-même parce qu’elle n’avait pas su expliquer et montrer l’exemple. La colère bouillait en elle sans qu’elle puisse agir.

Puis un beau jour, elle fut attirée par un mâle de son espèce. Il était un peu trop dodu pour être dans les normes, un peu trop gentil pour être totalement honnête, trop bavard pour être sage et trop craquant pour ne pas chercher à lui plaire.

Sa compagnie lui faisait du bien. Ce faux-bourdon était aussi fainéant que son espèce lui permettait de l’être mais il était surtout très amusant. Il semblait prendre la vie du bon côté… et n’hésitait pas à transgresser les règles de la colonie en allant butiner et taquiner les abeilles. Il avait un brin de folie qui la faisait rêver.

Avec lui, pour la première fois de sa vie, elle semblait vouloir faire une pause. Elle passait son temps à l’observer en essayant de comprendre pourquoi ce faux-bourdon ne se contentait pas de rester tranquillement dans la ruche pour la réchauffer et manger sa ration de miel comme tous les autres mâles de la colonie.

Auprès de lui, elle se surprenait à se détendre et à relâcher la pression. Il était follement drôle et tellement épanoui. Elle aurait tant voulu lui ressembler. Rien ne semblait plus important que de profiter de la vie, comme si prendre du plaisir pouvait avoir du sens. Ils partaient des jours entiers butiner toutes les fleurs parfumées qu’ils survolaient. Ils faisaient la sieste sous les grands arbres sans penser à rien d’autre qu’à profiter des instants présents.

Et quand l’heure de rentrer à la ruche était largement dépassée, ils en prenaient le chemin à vive allure comme s’ils pouvaient rattraper le temps qui passe.

De retour parmi les leurs, ils se faisaient discrets et ne disaient jamais rien à personne dans l’espoir de se faire oublier.

Avec le temps, notre abeille accepta que ses actions ne soient pas toujours irréprochables, elle en vint à être plus indulgente envers elle-même et les autres… et garda à tout jamais le secret de ses incartades en profitant de ce que la vie avait de meilleur à offrir.

Questions philosophiques à débattre

1 – Doit-on critiquer la rigueur de l’abeille ?

2 – Est-ce que chercher la perfection dans chaque ouvrage est un frein au bonheur ?

3 – Peut-on demander aux autres de nous ressembler ?

4 – Est-ce que parler dans le dos de quelqu’un lui apporte quelque chose ? À qui profite cette action ? Peut-on agir autrement ?

5 – Pourquoi l’abeille éprouve-t-elle de la colère envers elle-même ?

6 – Quelles sont les conséquences de sa colère sur son corps ?

7 – Qu’est-ce qui attire l’abeille chez le faux-bourdon ? Que lui apporte-t-il ?

8 – Qu’est-ce qui va permettre à l’abeille de se libérer de sa quête de la perfection ?

9 – Quel est le défaut de sa qualité ?

***

Éléments de réponse

1) Être rigoureux est une qualité qui apporte beaucoup de satisfaction à qui sait l’être. C’est aussi une qualité très utile pour réussir ses études et très recherchée aussi bien en amitié que dans le milieu professionnel.

2) Par contre, la perfection n’étant pas de ce monde, sa quête est illusoire… il est vivement conseillé de savoir se contenter de faire de son mieux.

3) La richesse de l’humanité se trouve dans nos différences, demander aux autres de nous ressembler se rapproche d’un comportement sectaire. Toutefois, il est aisé de penser que si tous les hommes et les femmes possédaient certaines qualités telles que la rigueur, la tolérance, la sagesse… nous pourrions vivre dans un monde meilleur.

4) Parler dans le dos des gens est un comportement très répandu et on s’en insurge la plupart du temps lorsque l’on en est le sujet. Ceci étant, de nombreuses peurs et croyances s’entrechoquent dans ce genre d’attitude. La peur du rejet, de l’incompréhension, de faire du mal, d’être incompris…, et enfin cette incapacité à donner son point de vue pour ce qu’il vaut, sans prétendre détenir une vérité absolue. Apprendre à nos enfants à exprimer leur ressenti avant de critiquer autrui est un bon début. Dire à quelqu’un que ce qu’il a dit ou ce qu’il a fait a provoqué tel ressenti permet une approche plus douce et bienveillante et ouvre à la discussion. Exemple :

— Tu m’as blessé en disant cela…

Au lieu de :

— Tu n’es qu’un idiot de penser ça !