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L'amour des mots, la sensualité du geste dans l'écrit, sans doute les deux raisons de l'écriture de ces quelques poèmes. J'aime l'idée que peut-être, une partie de moi-même restera ici, sur cette terre, lorsque je n'y serais plus. Maryline.
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Veröffentlichungsjahr: 2023
L'envol des mot
Rêveries
Le temps
Anticoronastress
Printemps
Un premier 1er mai
Notre premier mai
Enfer d'été
Choix d'hiver
Solitude forçée
Amour maternel
Politesse à la terre
Petit enfant courage
Océan
Âme sauvée
Etats d'Âmes
L'horloge
Camille et Oscar
Mon automne à moi
Nuit noire
Approches-toi
Faut que tu partes
Recette sensuelle
Cheveu de soie
Ma comptine
Mon enfant
L'auréat pont
Il était une fois
Effeuillage
Sentir doucement
Les toits rouges
Mon village
Le potager
Frontières oubliées
Renouveau
Écrire, écrire, je passerais des heures entières à écrire.
Mon esprit s’éclaircit en noircissant du papier, sans aucun doute. Au commencement, il n'est pas très clair cet esprit, il cherche, il bout, il s'enflamme aussi.
Mais si aucun de mes mots, même d'amour, n'a jamais enflammé un papier à lettres, mes mots, eux glissent si bien sur les feuilles quadrillées ou non.
Je préfère d'ailleurs le quadrillage plutôt que le vide d'une feuille blanche. Ces belles lignes, bien rangées, dimensionnées, curieusement, m'aident beaucoup dans mon écriture.Plus facile pour moi, il me suffit de les remplir ces cases. Je bouge, mes mains s’agitent, j'aime le crayon, le papier et la gomme.
Ah ! Ma gomme, je l'adore, elle efface si bien ! Et me voilà repartie. Un jour, mon cahier sera rempli et alors un autre viendra, prêt à être noirci de mes mots, à son tour.
Ces feuilles à carreaux, petits ou grands, sont un lieu où me poser dans un jardin de page.
Si l'écrivain est le berger des mots, si le paragraphe est leur enclos, alors, où sont les moutons ?
Les moutons sont les mots, ils bêlent à tout va !
Ont-ils peurs du loup ? Peurs d'êtres tondus ?
Mes moutons eux, sont en nombre infini, ils n'ont peur de rien, ils franchissent allègrement leurs barrières et volent vers la liberté.
La liberté d'écrire ce que je veux, de penser, d'imaginer, de ressentir, de rêver.
Le bonheur enfin, celui égoïste de ma propre satisfaction et celui, peut-être, de donner un peu de plaisir à mes éventuelles lectrices ou lecteurs.
Blotti au fond de mon lit
Mon esprit s'égare, il s’ennuie
Le sommeil joue au voyou
Jamais à l'heure au rendez-vous
Tic tac, le réveil m'accompagne
Je vogue bientôt, vague à l’âme
Doucement mon esprit s’étourdit
Lentement s'immisce la rêverie
Je flotte déjà, tout est si doux
M'enfonce vers un songe flou
Maintenant tout est si calme
Je glisse, sans même une trame
Tu rêves, tu rêves, ma petite
J'aimerais connaître la suite
Mais déjà, une main me secoue
Réveilles-toi ! sors de ton trou !
Je n'en fais pas un mélodrame
Un autre jour, un autre charme
Viendras me hisser jusqu'ici
Y retrouver l'amie rêverie