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Expatriée en Algérie depuis plus de vingt ans, j'ai pris goût à la poésie alors que j'avais entrepris d'écrire l'histoire de ma vie. Résultat de ce double parcours d'écriture, L'Étrangère se compose d'un recueil de poèmes, suivi d'un court récit de vie, le tout réuni dans un élan commun de résilience, d'émerveillement et de sincérité. "J'écris comme je suis, et je suis comme j'écris!" résume mon état d'esprit.
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Seitenzahl: 56
Veröffentlichungsjahr: 2022
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LES MOTS
Les mots en bandoulière
L’attrape-mots
Inspiration matinale
Élan poétique
Escapade
Transits
Escale
Exutoire poétique
Cœur de slam
Juste pour rire !
Désistement
Alerte effacement !
La différence
Plaidoyer pour un débat apaisé
Partis pris
Urgences
Mise à jour
ÉMOTIONS
Douceur de rose
Émotions florales
Bienveillance
Que voulez-vous ? J’aime les fleurs !
Harmonie
L’arbre ami
Ma Normandie
Résurgences
Espérances
Fulgurance
La complainte de l’émigré
Incendies
*
Vestiges du passé
NATURE ET SAISONS
Frémissement
Mosaïque de saison !
Rumeurs printanières
L’oiseau chanteur
Paisible chaton !
Natures multiples
L’oranger
Automne flamboyant
L’appel du printemps
Averse providentielle
COURANTS MARINS
Résiliences
Sanglots immémoriaux
Tendres regrets
Voyages imaginaires
Retentissement
Rêves marins
Oasis
Caprice
Sereine
Vagues à l’âme
PETITS CONTES POÉTIQUES
Les poèmes de Philomène
Les histoires de Philomène
Elle pourrait
L’étrangère
FRAGMENTS DE VIE
De Fil en Islam
« Les mots il suffit qu’on les aime pour écrire un poème. »Raymond Queneau.
« Écrire, c’est une façon de parler sans être interrompu. »Jules Renard
Je porte les mots en bandoulière
Rien d'extraordinaire
J'en oublierais les manières...
Je cours les bruyères de l'hiver
Triture mes brouillons solitaires
Dans une belle atmosphère...
Je rêve d'accommoder les parterres
D'en faire de jolis cache-misères,
Sans muselière!
Il les regarde
Passer au loin
Les mots qui volent
Au p’tit matin.
Il les regarde
Indifférent
La vie s’éveille
Tout doucement.
Et puis soudain
Allant bon train
En voilà un
Qui tourne au coin.
Lui se redresse
Sur son séant
Attend l’instant
Opinément.
Le téméraire
S’approche, alerte
Tout bourdonnant
Tout fredonnant,
Se laisse distraire
Et hop, est pris
Dans l’escarcelle
Du triomphant !
La poésie m’attire
Dans ses jolis fils dorés
Du sommeil elle me tire
Sans plus de solennité.
L’œil mi-clos, je résiste,
L’envoie d’abord promener
Mais l’intruse persiste
Intraitable et obstinée.
Il n’est plus temps de dormir !
Me lance-t-elle agacée.
Que deviendraient tes soupirs
Sans mes rimes enchantées ?
Que ferais-tu de tes rires
Si tu n’pouvais en jouer
Que ferais-tu de ta lyre
Si tu n’pouvais en user ?
Laisse-moi te conduire
Sur le cours de tes rêves
Laisse-moi te poursuivre
Des plus beaux de mes vers.
Ne va point t’endormir
Le sommeil peut attendre
Ne va point t’assoupir
Laisse-moi te surprendre !
Tels quels
Je t’envoie pêle-mêle
Tous mes petits poèmes.
Telles quelles
Mes rengaines soudaines
Déployant grand leurs ailes
Formant vol d’hirondelles.
Telle qu’elle
Je m’élance, sereine
À l’assaut de mes peines.
Telles quelles
Et mes joies et mes peines
S’élevant dans le ciel
Sont le vol sentinelle.
Sur mon tapis roulant, je marche,
M’élance et vole, haut dans le ciel.
Devant mes yeux avides, passe
Le mont Atlas, neige au soleil.
Sur mon tapis roulant, je trace
Ma voie, ma place, à tire-d’aile.
De mon regard ami, j’embrasse
L’Atacama, les citadelles.
Sur mon tapis roulant, je croise
Des fruits vermeils, des mirabelles.
De mon sourire épris, j’éclate
En des kyrielles d’étincelles.
Sur mon tapis roulant, je traque
Mille soleils, et arcs-en-ciel.
La joie, la frénésie me gagnent
Au point que naissent des poèmes !
Nuages au large
Éclats d’alpages
Tableaux rivages.
Charmants adages
Prêts à l’usage
Simple essayage.
Atterrissage
Amerrissage
Et bastingages.
Voie de halage
Ou de garage
Embouteillages.
Dans les parages
Ou juste en marge
Heureux courage.
Images otages
Trop d’étalages
Échafaudages.
Bruyants ramages
Tristes mirages
Vastes naufrages.
Bel éclairage
Apprentissage
Tournez la page.
Poèmes mirages
Terres d’ombrages
Précieux rivages.
Poèmes naufrages
Jamais à charge
Gros avantage.
Multiples étages
Nombreux visages
Sur mise en page
Arrivent en nage
Et se propagent.
Remue-ménage.
Comme une image
Sur un nuage
Restée bien sage.
Ou bien tapage
Pour un virage
Loin des suffrages.
Pas de carnage
Juste un passage
Heureux sillage.
Je veux courir, marcher, voler
Pour oublier ce qui m’effraie
Catapultée sur les sentiers…
Je veux partir en randonnée
Et arpenter les roseraies
Loin d’une chute en aparté…
Je veux rallier l’immensité
T’en rapporter quelques ramées
En bleu, en vert, en miroité…
Je veux sourire à satiété
Exacerber mes imagiers
Collaborer à mes pensées….
Je veux troquer l’extrémité
Contre des mots alambiqués
Et t’abreuver d’humanité…
J’veux roupiller sous l’olivier
Rêver de paix et d’amitié
En sirotant mes vieux papiers…
J’veux raviver mes vœux premiers
Me réveiller rassérénée
Et survoler mes anxiétés…
Je n’veux pas faire de simagrées
Je veux bien rire de mes ratés
Si je poursuis mes envolées,
Pour le plaisir de vers à pieds
Sur terrain vague édulcoré
De fruits confits en goyaviers,
Sur la lancée
À la volée
Course effrénée
Et vol plané
Démesuré
Délibéré
Éparpillé
Rabiboché
Apprivoisé
En triolet
Prématuré
À ma portée !
Poèmes en long, en large
Et même en marge,
Poèmes en lice, en prime
Et même en ligne,
Poèmes en mousse, en douce
À la rescousse,
De toutes les frousses
Secousses
Qui éclaboussent,
De tous les maux
Grelots
Guérilleros,
Aux armes
À pois
À points
Délits mutins,
Au cœur
Du mime
Des rimes
Et du platine,
Chariot qui court
Déroule
Toute sa tambouille,
Au son des vagues
Des slams
Et des cymbales,
Le long des rails
Cigales
Jouent du tam-tam,
Qui grouillent, qui glissent
Se mouillent
Et qui s’exclament,
S’esclaffent, s’éclatent
Enfin,
Et puis déclament !
Faire le poireau
Calimero
Avec les mots
Cartable au dos
Jouer Zorro
En rodéo
Avec des mots
Tout rigolos
Chiner les mots
Stradivario
Solfier mollo
Pianissimo
Prendre une photo
Version phono
Avec les mots
En stéréo
Rouler les mots
Vélo, moto
À dos d’agneau
Tout zigotto
Faire une colo
Cœur d’artichaut
Marmots, monos
Maniant les mots
Surfer sur l’eau
Recto verso
Sur les réseaux
Duo solo
En trémolos
Rythme cardio
Deux trois sursauts
Dans le tempo
Taguer un mot
Sur l’asticot
Passer l’info
Prendre un stylo
Mettre en dépôt
Sur le dico
Merci Paulo
Chut, pas un mot !
Mon cœur n’y est plus
Les mots s’embrument
Je lâche la plume
Quelle importune !
Écrire sa vie
C’est quoi ce deal
Trop difficile
Bien trop puéril !
Pour qui, pour quoi
Effet miroir
Juste émouvoir
Pas décevoir !
Papier buvard
Mise au placard
Un clic, bonsoir
P’t-être à plus tard !
J’efface les traces
Et je m’efface
Je laisse la place
À plus d’audace.
Je trace, je chasse
J’suis pas tenace
Faut qu’j’outrepasse
Mon manque d’audace.
Ma route, je passe
Sans qu’j’me surpasse
Pas la grande classe
J’aime pas l’audace.
N’suis pas ma trace
Oublie l’angoisse