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Après moult écarts de comportement, les dieux ont donné aux humains une ultime chance de vivre en s’aimant les uns les autres. Sur une île où la vie prospère, ils sont tenus de respecter les lois légendaires afin d’éviter l’extinction, et le volcan est là pour le leur rappeler. Akela, comme tous les îliens, suit scrupuleusement ces règles. Pourtant, un jour, la terre se met à trembler et la montagne laisse s’échapper une épaisse fumée, prémices d’une punition imminente. Que s’est-il donc passé ? Qui, à l’insu de tous, aurait déclenché la colère de dieux ? La réponse se trouve entre les lignes.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après avoir longtemps apprécié les histoires et les personnages de ses multiples lectures,
Florence Halluin, comme une évidence, a pris la plume pour faire vivre ses propres personnages dans des aventures extraordinaires.
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Seitenzahl: 144
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Florence Halluin
L’île au volcan
Roman
© Lys Bleu Éditions – Florence Halluin
ISBN :979-10-377-7993-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Akela, comme souvent le matin, alors que le soleil n’avait pas encore montré ses premiers rayons, était là, couchée sur sa paillasse. Elle attendait que son frère, Liko, revienne avant le réveil de leur père.
Pour le moment aucun bruit ne parvenait de la chambre de ses parents, le sommeil était toujours le seul maître de cette pièce.
Un gros rideau de lianes servait de porte. Ici pas de fenêtre, ni aucune fermeture, les seules barrières n’étaient qu’ancestrales. Tous vivaient au rythme des croyances.
Nul ne bravait les interdits au risque de froisser les Dieux de l’île, les lois étaient simples. La vie était tranquille.
La première règle, était que seul le chef de famille devait franchir le seuil de la case au lever du soleil.
Et en même temps, cette réglementation était la seule autorisée à être enfreinte par les jeunes hommes du village.
Car une autre coutume voulait que tous les matins, leurs futures épouses découvrent à la porte de la case un panier rempli de fruits, de poissons, accompagné suivant la saison d’une énorme gerbe de fleurs.
C’était le signe pour les parents que leur petite fille devenait une femme et que, à la fête de la prochaine pleine lune, elle passerait la nuit dans la case des jeunes filles, où, là, l’élu de son cœur viendrait se présenter avec les autres garçons, et elle le choisirait.
Cette soirée-là, à la fête de la pleine lune, tout le village se retrouvait pour une grande cérémonie.
Il y en avait deux par an, celle avant la saison des pluies et celle juste aux premières éclosions des fleurs immenses qui poussaient autour de la grande cascade.
Les jeunes femmes prêtes à se marier attendaient avec impatience ces fêtes. Les jeunes hommes faisaient une cour assidue plusieurs semaines auparavant. Tous les matins, ils avaient déposé devant les cases leurs offrandes. Certains, un peu plus courageux, avaient déjà ouvert leur cœur à leur promise. Le soir à la cascade, les futurs couples se retrouvaient en cachette, se promenaient main dans la main.
Cela aussi faisait partie de la coutume, mais tout devait rester discret, caché même.
Certes les anciens fermaient les yeux, ils surveillaient tout de même cette génération d’intrépides, car s’ils pouvaient contourner certaines lois, d’autres restaient sévèrement punis si on les bravait.
Comme celle qui disait que même si c’était la femme qui choisissait son élu, elle ne devait se donner à son époux qu’après avoir été unie à lui par le chef de la tribu.
Il n’y avait pas d’âge précis pour ce mariage. Pas non plus d’échelle sociale.
Dès qu’une jeune fille devenait femme, c’est elle qui décidait quand elle serait prête pour s’unir à un homme, et, ainsi, se préparerait à devenir mère.
C’était comme cela la vie dans cette petite communauté. La nature donnait ses règles et les hommes les suivaient pour vivre simplement.
Akela avait entendu Liko sortir doucement comme l’avait déjà fait plusieurs années auparavant leur frère aîné. Il faisait encore nuit noire. Il devait impérativement revenir avant que les premiers rayons du soleil ne viennent pénétrer par les fines ouvertures qui donnaient la seule lumière dans la chambre des parents.
Depuis un peu plus d’une semaine, Liko menait le même rituel. Il se faufilait dans la nuit, courait chercher une de ces grandes panières qui se trouvaient à côté de la case des jeunes filles.
Discrètement, il la remplissait d’offrandes, fruits, poissons, et là, comme c’était la période, il l’accompagnait de grandes fleurs.
Il se devait de la déposer devant la case de sa promise, en l’occurrence, pour Liko, c’était Kawena, la meilleure amie d’Akela.
Puis il avait l’obligation, toujours sans se faire remarquer, de revenir se coucher avant le réveil familial.
Ce rituel, le frère aîné s’y était déjà attelé quelques années auparavant, et jamais leur père ne l’avait surpris.
Il avait même déclaré une fois à la fête de la lune qu’il ne l’avait jamais entendu. Car bien des pères avouaient par contre que, pour ne pas surprendre leur fils et les dénoncer, ils avaient reculé leur première sortie du matin pour permettre aux jeunes gens de retourner se coucher.
Ce n’était pas une grande disgrâce que de se faire surprendre.
Mais il fallait préserver les coutumes, sinon, plus rien n’aurait de sens.
Donc, seul le père devait passer le seuil de la hutte au lever du jour, tout comme c’était lui qui le soir, entrait le dernier.
Cela signifiait que plus personne ne devait passer cette limite.
C’était comme s’il avait fermé la case à clé, clé que lui seul possédait et qu’il rouvrait le matin cette porte imaginaire pour que tout le monde puisse entrer ou sortir à sa guise.
Tous ces règlements étaient sacrés et personne ne transigeait.
Donc, impérativement, les jeunes amoureux devaient revenir avant le jour.
Akela était très fière de son frère. Jusqu’à présent, son père n’avait jamais surpris le jeune garçon ni pour son départ ni pour son retour.
Elle avait entendu ses parents en parler car la fête de la pleine lune venait d’avoir lieu et Liko avait annoncé à son père qu’il comptait faire partie de la prochaine cérémonie.
Pekelo semblait très fier mais son cœur se serrait comme pour son fils aîné.
Cela voulait dire que, de nouveau, un de ses enfants allait quitter la case familiale, ensuite ce serait la petite Akela qui partirait.
Là, la souffrance était horrible. Son épouse posait doucement sa main sur son bras :
— Tu as encore bien du temps à attendre. Ce n’est encore qu’une enfant.
Liko, lui, est un beau jeune homme. Regarde, tout comme son frère, c’est un des plus forts et des plus courageux de cette île.
Tu peux être fier de lui. C’est un brave garçon.
Ce sera un bon mari et un bon père tout comme toi et tes ancêtres l’avez été.
J’ai de la chance de t’avoir comme époux. Cela fait longtemps maintenant que je me suis présentée un soir de pleine lune dans la case aux jeunes filles.
J’étais heureuse car je le savais que j’avais choisi le meilleur. Tu as été mon élu et jamais je ne l’ai regretté. Il en sera ainsi un jour pour notre petite Akela, mais patiente encore.
Ne te fais pas souffrir avant l’heure.
Son mari l’avait regardée tendrement, ils étaient restés enlacés.
Akela adorait voir ses parents toujours si amoureux. Ils avaient eu quatre enfants, trois garçons et une fille. Akela avait encore un petit frère, mais, pour lui, la fête de pleine lune ne représentait rien, ce n’était qu’un jeune chenapan qui passait son temps à courir après les petits cochons ou à grimper aux arbres, ou encore à passer ses journées avec les autres garnements dans le lagon.
Liko était donc venu juste après la fête, celle qui précède la saison des pluies.
— Papa, il faut que je te parle. Il est temps pour moi de construire ma future case.
Pekelo s’était levé et avait pris son fils dans ses bras. Il avait fait de même pour son aîné.
— Ce grand jour est arrivé trop vite, mon fils. Je pensais que je te garderais plus longtemps.
Mais la vie est ainsi faite. Les enfants ne nous appartiennent que lorsqu’ils sont petits.
C’est toujours difficile de les voir grandir, on attend ce moment avec impatience et pourtant on appréhende toujours ce jour comme aujourd’hui qui annonce un départ proche.
— Papa, tu sais que je ne pars pas vraiment, l’île est petite, nous vivrons toujours sur la même terre, sauf qu’il est temps pour moi d’emménager dans ma propre case.
Et, en effet l’île où tous vivaient n’était pas très grande. Enfin si on voulait en faire le tour par la plage, cela prenait quand même plusieurs semaines.
Tous les ans, les jeunes hommes, non mariés se regroupaient, partaient explorer l’île. Ils devaient en faire le tour, puis aller vers l’intérieur.
Quand ils revenaient, cela pouvait prendre un ou deux mois, ils racontaient à toute la tribu les lieux magiques qu’ils avaient découverts, ils en profitaient pour choisir l’endroit où ils construiraient leur case.
Chaque garçon se devait de faire ce voyage avant de s’unir à une jeune fille du village.
Après, si des cases se trouvaient non habitées, ils pouvaient en faire l’acquisition. Sinon, ils devaient, accompagnés de leur père, frère ou futur beau-père, choisir un emplacement et construire leur case.
Ils pouvaient désigner sans aucune restriction l’endroit de leur future construction, et rien ne les arrêtait, si ce n’étaient les abords de l’énorme volcan qui se trouvait sur le bout de l’île.
Le volcan, c’était la demeure des Dieux et surtout, il ne fallait pas activer leur colère.
Leur vengeance serait terrible, certains avaient remarqué ces traînées de lave où la nature ne pouvait repousser.
Rien que de percevoir des fumées s’échapper de son cratère immense, cela pouvait être le signe d’une colère terrible qui aurait pu annoncer la fin de toute vie sur cette île.
Cela suffisait à faire peur à tout ce peuple.
Ils vivaient donc tous au rythme de ces croyances. En échange, les Dieux étaient généreux.
Sur cette terre, il y avait beaucoup de fruits, les femmes avaient réussi à faire des potagers, ressemant tous les ans les graines soigneusement conservées.
La forêt assez dense par endroits, elle, regorgeait de cochons sauvages. Il avait fallu attraper quelques jeunes, ensuite, génération après génération, ils avaient été domestiqués. Les enfants jouaient avec les petits. Les jeunes cochons servaient pour la reproduction et quand ils devenaient bien gras, ils étaient cuits à point et fournissaient un menu de fête pour toute la tribu.
Le seul endroit où jamais, jamais il ne fallait aller, c’était au-delà des terres interdites.
Ou plutôt des mers interdites.
Il y avait une immense barrière de corail au lointain où l’on pouvait voir de gros rochers qui sortaient de-ci de-là de la mer, comme une grande forteresse autour de l’île. Mais c’était à des kilomètres de la plage. Là, il était formellement interdit de dépasser ces rochers.
Il était même pratiquement impossible pour leurs frêles pirogues de passer cette barrière, le courant y était tellement fort.
De toutes les façons, les Dieux interdisaient à quiconque de s’y aventurer, leur colère serait terrible, ils se réveilleraient tous et détruiraient ce paradis.
Les anciens racontaient qu’une poignée de Dieux s’étaient retirés sur cette île. Cela faisait des siècles et des siècles. C’était une terre immense, mais les hommes qui y étaient nés se battaient et menaient une vie dissolue. Ils avaient oublié toutes les vraies valeurs.
Les Dieux les avaient prévenus, ils devaient cesser leur comportement de débauche, respecter cette vie, la leur et celle des autres, tout comme la nature se devait d’être leur alliée.
Les hommes continuant d’ignorer les menaces des Dieux courraient à leur perte avec une indifférence totale.
Puis vint le jour de la punition, les Dieux hurlèrent leur colère tellement fort que la terre s’était soulevée, un énorme cratère s’était formé, et de tous côtés des flammes avaient jailli.
Ensuite ce feu s’était déversé sur la terre, brûlant tout sur son passage. Laissant une épaisse couche noire où plus rien ne survivrait.
La terre en avait tremblé, les rochers avaient sombré dans l’eau. L’océan en avait recouvert une partie.
C’est comme cela que l’île était apparue, mais pour le moment ce n’était qu’une grande tache brune, entourée de rochers et d’eau. Plus aucune vie sur cette terre.
Les Dieux pouvaient enfin se reposer. De tout le passé ne subsistait que ce cratère géant sur un côté de cette île presque noire.
Finalement, c’était bien triste, aussi les Dieux voulurent y ajouter de la couleur, ils plantèrent quelques arbres, mais il fallait de l’eau douce pour les racines, alors ils amenèrent des rivières, puis des petites cascades, ils y mirent des fleurs et petit à petit la nature s’installait en maître.
Un vrai paradis, mais pas un bruit, aussi ils envoyèrent déjà vers les rochers un vent assez fort pour donner un mouvement à l’eau présente tout autour de cette poche de verdure.
De petites vagues vinrent s’échouer ainsi sur les plages où ils avaient déposé un sable fin.
Ce courant permit aux poissons de s’aventurer ainsi près des côtes, puis les coquillages trouvèrent aussi leur chemin.
Les oiseaux se décidèrent à venir faire leurs nids dans cette forêt qui commençait à bien s’étoffer.
Il n’y avait aucun prédateur, cette île devint bientôt un vrai refuge.
Les Dieux étaient ravis de leur réussite mais certains d’entre eux aimaient les hommes plus que tout, et commençaient à regretter d’avoir détruit toute cette population. Il fallait y remédier.
La vie était ainsi faite : animaux et… humains.
Comme les poissons commençaient à bien passer à travers la barrière de rochers, il ne restait plus qu’à mettre quelques animaux qui pourraient fournir une alimentation variée.
Quelques cochons noirs, petits mais résistants furent lâchés dans la forêt, mais l’accord entre les Dieux n’était pas encore parfait.
L’homme manquait mais à chaque essai, c’était toujours la même chose. On l’amenait en dernier, touche finale au petit paradis, et là tout basculait. Il voulait être le plus fort, commander, et finissait par tout détruire et en conclusion se détruisait aussi.
Cette fois-ci, il fallait que cela change.
Les Dieux redoublèrent les courants autour des rochers qui entouraient l’île.
De ce fait, aucun bateau de l’extérieur ne pouvait franchir cette barrière. Et surtout il serait impossible de s’en approcher pour sortir, interdiction de s’en échapper.
Sur cette île, il y avait tout pour vivre heureux, y avoir des enfants et y mourir dans la paix. Tout leur semblait magnifique. Donc les Dieux ramenèrent quelques hommes sur cette terre idyllique.
Une seule règle à partir de maintenant restait inviolable, à aucun moment les hommes de cette île ne devaient essayer de la quitter.
Aucun humain ne pouvait y arriver mais surtout aucun ne devait en sortir, il fallait que cette île reste telle que les Dieux l’avaient créée. Leur idéal !
La punition était clairement établie, le seul fait de vouloir passer la barrière de rochers réveillerait leur colère.
Le volcan recracherait le feu impitoyable et cette fois-ci, plus aucune clémence : ce serait la fin.
La vie commença doucement, la loi était transmise oralement par les anciens. Il fallait respecter la nature, prendre ce qu’elle nous offrait, replanter les graines pour avoir, de nouveau des fleurs et des fruits.
Les cochons avaient été domestiqués, mais juste ce qu’il fallait pour assurer les festins. Les autres vivaient en pleine liberté dans les forêts.
Les hommes respectaient les arbres aussi, ils n’abattaient que ceux qui étaient vieux, ils les creusaient pour en faire des pirogues, l’emplacement servait pour construire de nouvelles huttes si nécessaires.
Là aussi, une case par famille, on l’agrandissait en fonction du nombre d’enfants que les Dieux voulaient leur offrir. Mais aucune ne devait rester abandonnée, vide.
Oui, elles étaient construites pour accueillir un nouveau couple, mais si une était disponible dans le village, les jeunes s’y installaient pour y redonner vie.
Les lois étaient très simples, basées sur le respect, les hommes s’y étaient accommodés sans problèmes. Il y avait quand même un chef de tribu, il célébrait les mariages, et donnait le départ pour les grands banquets de fêtes.
Tous les hommes étaient égaux, ils pêchaient, allaient chasser des cochons si l’élevage commençait à diminuer. Ils construisaient pour les jeunes couples les nouvelles cases à chaque mariage.
Les femmes s’occupaient des enfants, du potager elles préparaient les repas.
Les enfants poussaient tout simplement, on aurait dit qu’ils savaient nager dès leur naissance.
Dès qu’ils étaient assez grands pour s’éloigner des mamans, leur vie n’était que jeu. Les lagons tout autour de l’île leur permettaient de nager et jouer des heures entières.
Dans la forêt, il n’y avait pas de danger, pas d’animaux sauvages, pas de plantes dangereuses.
Les petites rivières, les chutes d’eau, tout se prêtait au jeu.
Le matin, les cascades étaient le lieu de rencontre des filles.
L’eau fraîche permettait une toilette très agréable. Les garçons eux y venaient le soir, après les labeurs de la journée c’était un moment presque magique.
Tous respectaient ces coutumes très simples à vivre, on aurait pu penser que les colères et les bagarres ne gâchaient pas ce coin de paradis.
Et c’était presque la vérité. Quelques batailles survenaient chez les enfants, et c’était le rôle des pères d’intervenir et rappeler à ces petits ce qu’il était advenu de leurs ancêtres pour s’être comportés aussi mal.
Il ne fallait pas provoquer la colère des Dieux. Ils n’avaient plus de patience et à la prochaine erreur de leur part l’île sombrerait à tout jamais dans l’océan.
Cela peut paraître un peu crédule, mais c’était l’histoire transmise de génération en génération, et tous surveillaient d’un coin d’œil inquiet le volcan immense qui semblait dormir à l’autre bout de l’île.