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"L’ombre du silence" dévoile une voix unique, où la poésie devient à la fois un refuge et une révolte. Ce recueil est un chemin semé de mots qui apaisent et guérissent les âmes blessées, effaçant les épines enfoncées dans les cœurs meurtris. Chaque mot, imprégné d’émotion, porte l’intensité de l’amour et de la colère, mêlant « je t’aime » et « je te déteste » dans un souffle puissant. Ces vers, porteurs d’espoir, illuminent le sentier de la guérison, célébrant la beauté de la vie à travers leur éclat.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Lou-Ann Ortega utilise la poésie comme un moyen d’exprimer ses réflexions profondes et d’interroger le monde qui l’entoure. Écrivaine engagée, elle forge ses mots depuis plusieurs années pour transmettre ses émotions et ses luttes. Lauréate de multiples concours littéraires, son premier ouvrage, "L’ombre du silence", marque un tournant dans son cheminement en tant qu’autrice.
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Seitenzahl: 33
Veröffentlichungsjahr: 2025
Lou-Ann Ortega
L’ombre du silence
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Lou-Ann Ortega
ISBN : 979-10-422-6661-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À toutes celles et ceux qui ont traversé la tempête.
Et toutes celles et ceux qui marchent chaque jour
sur le chemin de la guérison.
Dénudons les apparences.
Je pensais réellement y être arrivée cette fois-ci,
J’ai tourné le dos et j’ai franchi le seuil,
Mais,
Délicatement,
Ses doigts se sont entremêlés avec les miens,
Elle s’est approchée de moi et m’a susurré à l’oreille :
« Reste encore un peu »
J’ai fermé les yeux pour ne pas l’affronter.
Mais elle était juste là,
Cachée derrière un tas d’émotions enfouies,
Je la sentais tout près de moi.
C’était bien elle, oui,
la dépression.
Il y a des moments,
Où les mots n’ont plus leur place.
Vient alors,
Le vacarme du silence.
— Qui es-tu ? me demanda le reflet dans le miroir.
— Je ne sais plus.
L’ironie de la vie ?
L’ironie de la vie, c’est croire. Croire à un bonheur proche sans jamais l’atteindre. C’est se dire qu’après telle ou telle chose tout ira mieux. Mensonges.
On s’enchaîne seul en s’accrochant à ses espoirs.
Quand enfin, on pense en avoir fini, c’est là qu’elle intervient, l’ironie de la vie. Une nouvelle chose arrive et remplace l’autre, on remet nos chaînes et on recommence la boucle. Elle ne se termine jamais, et on continue de se convaincre qu’« après ça ira mieux ». Promis.
Réveillons-nous.
La limite entre le bonheur et l’illusion est très fine.
Le temps file, les souvenirs s’exilent.
Et de la mémoire s’effacent,
Les amours et les rires fugaces,
Les moments forts et les plus futiles.
Mélancolie,
D’une époque accomplie.
Langueur,
Qui pénètre mon cœur.
Douce souvenance,
Des rires de mon enfance,
Des amours de l’adolescence,
Échos de l’insouciance, de l’espérance.
Nostalgie,
D’une vie épanouie.
Tristesse,
De la fin de l’ivresse.
Mon esprit reste dans ce passé plaisant,
Mon corps lui, subit le présent.
Élan nostalgique qui me ramène aux jours d’antan,
Une larme coule, et rejoint mon sourire reconnaissant.
Quel était le prix à payer ?
Je n’en savais rien.
J’avançais tête baissée,
Sans savoir que devant, c’était le vide.
La lame glisse lentement le long de ta peau pâle et si pure.
Tu sais ce qui viendra après, la culpabilité, les gouttes de sang,
sur le carrelage froid de la salle de bains.
Mais le « pendant » est apaisant,
c’est ce que tu disais pour te rassurer.
Ce que tu aimais, c’était surtout contrôler la douleur pour une fois. Une douleur extérieure, visible, arrêtable.
Ce que tu aimais, c’était ne plus ressentir la souffrance intérieure, détourner ta propre attention.
Une dernière fois, promis
Dansons.
Dansons pour oublier nos douleurs.
Et crions,
Oui hurlons tous nos maux enfouis.
Il n’y avait pas une lueur dans le miroir.
Je ne voyais que mon ombre noire.
Un contour sombre construit de pleurs et de douleurs.
Ce n’était pas moi dans ce reflet.
C’était elle.
Elle était là, dans le creux de mon âme.
Elle me dévorait de l’intérieur.
L’anorexie.
L’hypersensibilité
Qu’est-ce qui se cache derrière ce diagnostic vague ?
J’ai cherché des réponses des nuits entières.