La foi des anges - Mina Sesy - E-Book

La foi des anges E-Book

Mina Sesy

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Beschreibung

La vie est une flamme dans le vent. Les voyages se terminent et commencent toujours par une seule et même errance : celle de la vie. Ce récit est une découverte universelle. Un voyage au centre des aléas de nos vies. On y lit avec fluidité la découverte de soi, le deuil, la mort, et la relation, parfois violente avec soi même. C'est une invitation au pardon, à la paix et au changement. Tantôt poétique, tantôt réflexif, le roman inspiré de faits réels, invite à la communion de soi, avec sincérité et fraîcheur. Un ouvrage qui guide les êtres perdus vers les âmes apaisées.

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Seitenzahl: 76

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Une vie est une histoire et une histoire n’est pas forcément un conte de fées.

Je souhaite à tous le bonheur. Chaque homme doit écrire sa propre fable. Telle est la destinée de tous.

Merci à la vie qui en 2018, m’a pris la main pour la poser sur le chemin de mon cœur.

Quel est le sens de la vie ?

Rien de pire qu’une question pour commencer. Pire encore, une question aussi abusive.

C'est devenu tendance, viral. Presque à la mode.

Une question bateau, dont même le sens en est devenu perdu. Une question bête.

Quand on est comblés, gai et joyeux, dans nos vies pourquoi se prendre la tête pour des futilités comme cette question ?

Rien de pire que CETTE question pour commencer.

La vie aurait t-elle un sens ?

******

Sommaire

L’homme déchu

La vie

Le mécanisme de l’habitude

Fonctionnement

Le corridor de la porte Dorée

La Porte Dorée

La porte bleue

La porte voûtée

La porte forcée

Le corridor de la porte enchaînée

La porte baignée de rayons de soleil.

La porte battante

La porte aux bordures verdoyantes

La porte Antique

La porte aux milles serrures

La porte qui brillait de mille feux.

La porte du cœur

La dernière porte : Bab al Dahab

Aimer Ce que la terre doit aux cieux….

…..Et aux étoiles.

L’ange de la lune

L’homme déchu

J’étais assise en terrasse, ce 13 juin 2018, lorsque ces premiers mots ont fusé. Le doux soleil printanier, encore timide, caressait tièdement mon visage.

En lunettes de soleil et boisson à la main, j’attendais patiemment les effets du bronzage sur ma peau lisse. Encore plus patiemment, l’été qui tardait à se pointer. Juin était la période de l’année, suivit de juillet comme mes préférées car synonymes de vacances et soleil à l’infini sans que le jour ne croise la nuit.

Je vivais exclusivement pour deux choses : la fête, et le peu de travail qui allait me servir à refaire la fête. C’est simple, je vivais la nuit. Je vivais la nuit, où j’utilisais la moindre fibre de mon corps pour ne ressentir qu’ivresse et béatitude. Il n’y avait pas, une occasion enjouée où je n’étais pas aux premières loges à inciter aux festivités sans fin. Après tout, faire la fête c’est l'occasion de s'amuser n’est-ce pas ?

Rire, profiter et s’évader. Mais après, il faut assumer les lendemains de fête. Les jours après les fêtes. Les années après la fête. Le temps perdu, le temps qu’on doit rattraper. Les tirs à rectifier.

Quelques moments éphémères suffisent parfois à s’égarer encore un peu plus.

Je savais dès lors depuis plusieurs mois qu’il fallait commencer à écrire. J’avais cette chose dans le thorax qui me pesait. Ce sentiment devenait lourd un peu plus chaque matin. Un besoin qui m’oppressait. C’était devenu urgent de m’en débarrasser. C’était quelque chose collé en moi.

Ce besoin c’était celui d’écrire.

Depuis plusieurs mois déjà, j’évitais soigneusement la chose.

Parce que voyez-vous, j’avais beau être littéraire, studieuse, brillante, et première de chaque classe.

Mais également surdouée et irréprochable en études.

J’étais cependant à des années lumières de me considérer comme quelqu’un qui sait écrire, ou qui devait écrire pour quelconque raison.

Je n’étais pas écrivain, je n’écrivais pas, et le plus souvent, ce sont les autres qui écrivaient plutôt sur moi.

Mais il fallait bien commencer quelque part.

Alors, je me suis demandé dans ma tête pour commencer, comme quand on nous pose un sujet en examen à l’école : Quelle est cette chose que l’on a tous en commun, qui fait que nous sommes tous unique et à la fois, si différents les uns des autres ? Cette chose qui nous observe, et qui consume nos heures. Cette chose qui crée le bonheur et à la fois le malheur. LA chose. Celle qui nous vole et en même temps nous survole. Cette chose capable de nous créer et de nous détruire.

Quelque chose qui est là et qui sera la même quand nous n’y serons pas.

Eh bien c’est la vie.

Mais ici ce n’était pas un sujet, et je n’étais pas en examen, ni à l’école.

Aucun moyen de briller et d’avoir la meilleure note.

Et encore moins d’avoir une réponse exacte. Parce qu’après tout, rien dans la vie n’est exact.

En réalité, je cherchais une réponse à mon sujet.

Mais j’étais le sujet, et qu'il n'y avait pas de réponse.

********

L’homme aime trahir ce qu’il a de plus cher. De tout temps et depuis l’histoire de la création, l’homme ne cesse de trouver à la vie des raisons de vivre. Il écoute les murmures des abysses et s’y glisse consciencieusement, sachant pertinemment que ce n’est pas le bon endroit où demeurer.

Et quand le mal est fait, il ne se retrouve qu’avec ses remords et ses culpabilités sans fin, destiné à vivre avec des questions sans réponses.

La Terre serait t-elle mieux sans les hommes ? Ne font t’ils que détruire et trahir sans fin ? Ou bien reste t-il encore un espoir ?

Certains le ressentent encore. C’est pour ça qu’ils ne peuvent s’intégrer. Parce que la créativité vit en eux, et qu’ils créent constamment. Ils sont la vision pour les aveugles de demain.

Je ressens les fibres du monde.

Quand je dis moi le moi, c’est nous. C’est vous. Quand je dis moi, je dis ils et je dis le monde entier. Ce moi universel.

La vie

La vie c’est ce qu’on fait au quotidien, quand on est occupés, qu’on n’a pas le temps. Qu’on a mille choses de prévues. La vie est couronnée parfois par des succès, parfois par des mérites. Elle est faite pour plaire, parfois encore pour paraître.

Elle est facile à vivre.

Dès lors que l’on déchire le silence du monde par le cri puissant de la naissance qui nous amène sur terre, tout nous devient alors permis. On porte avec nous cette auréole de la vie qui nous permet d’avancer et de justifier nos actes.

Mais parfois, il est difficile d'éviter les erreurs. D’éviter ce qui nous dérange, quand quelque chose nous semble étrange. De fermer les yeux et continuer le chemin, quand l’obscurité guette. Alors, perdus, on se rend compte qu’il n’y a plus de chemin, et que la route n’existe plus. L’horizon au loin n’est que brume et brouillard. Le soleil ne se lève plus. Seule la nuit est là, triste, fade et angoissante. Et nous, perdus au milieu, on en devient un peu plus fou.

Se poser cette question devient la seule chose qui paraisse logique. Parce qu’on est abattus. On n’a plus rien, et plus rien n’a de sens.

Le sens de la vie demeure alors la seule chose qu’il nous reste. Le dernier refuge dans les abysses de l’homme.

Et à ce moment- là, il faut apprendre à faire avec. Faire avec le noir, l’absence de bruit.

Faire avec le néant, apprendre à voir dans cette obscurité dans laquelle nous sommes tombés.

Le mécanisme de l’habitude

Toute cause a un but, et chaque but est déterminé. Rien n’arrive par hasard.

Par exemple, la chenille qui croque une feuille verte, reproduit mécaniquement une partie de son instinct de survie. La feuille verte fait partie d’une branche, remplit de milliers d’autres feuilles vertes. Cette branche elle-même fait partie d’un immense arbre, qui contient lui aussi moultes branches, toutes diverses et variées en taille et couleur. Cet arbre, semblable à des milliers d’autres forme avec ses voisins, une vaste forêt, peuplée elle-même de centaines d’autres arbres, tous différents mais qui tous, peuplent la terre.

Ainsi se caractérisent chaque événement de la vie de chacun d’entre nous. Chaque événement, aussi unique soit t-il, fait partie d’un engrenage, lui-même intégré à une machine hautement bien huilée. Celle du déroulement de votre vie. Dont chacune, à la fois unique, diffère de celle d’autrui, par sa trajectoire, son sens et sa continuité, jamais semblable à celle des autres.

De ce fait, le destin est toujours provoqué. Mais parfois, il est douloureux de s’en rendre compte, de l’accepter, ou même de déterminer ce qui pourrait advenir après. Parce que souvent, on aimerait comprendre ce qui se passe, avoir le contrôle ; décider de ce que l'on veut ou non. Mais décider dépend de la volonté, et la volonté de chacun dépend de la hauteur que nous sommes prêts à prendre pour y arriver.

Parce qu’aussi haut qu’est le sommet de la pyramide, le bas n’en sera toujours que plus que lointain.

Aujourd’hui, je suis conférencière, littéraire, psychologue et diplomate quand on me le demande. Je passe ma vie à aider l’homme à comprendre la sienne. Mais je suis aussi humaine, faible et simple quand on ne me le demande pas.

Je suis tout ce que chacun refuse d’être et en même temps tout ce que chacun rêverait d’être.