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Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur le nazisme, son idéologie et son histoire en moins d’une heure !
En janvier 1933, Hitler accède à la fonction de chancelier de la République de Weimar. À partir de ce moment, il n’aura de cesse d’œuvrer, avec son parti, pour installer son autorité absolue sur l’Allemagne. Il répand ainsi les idées du national-socialisme, des idées totalitaires, racistes et eugénistes, et les fait appliquer par la force.
Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
• l'origine du national-socialisme
• son idéologie et son histoire
• les personnalités emblématiques du parti
• les répercussions de sa politique
Le mot de l'éditeur :
« Dans ce livret de la collection 50MINUTES | Grands Courants Politiques, Jusine Dutertre s'intéresse à un sujet dont les répercussions se font toujours sentir aujourd'hui : l'avènement du nazisme dans l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. Cette idéologie continue d'inquiéter les partisans de la tolérance et de la paix, qui voient resurgir ici et là des attitudes racistes héritées de cette période. L'auteure nous livre ici quelques clés pour mieux comprendre les dangers du fascisme. » Laure Delacroix
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Seitenzahl: 50
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Courant politique contesté s’il en est, le nazisme évoque à tout jamais la folie meurtrière et la monstruosité destructrice d’une idéologie profondément raciste et antisémite. De ce mouvement politique allemand, l’Histoire retient surtout son principal acteur, Adolf Hitler, et son parti unique, instrument avec lequel il met en œuvre ses idéaux ultranationalistes : le NSDAP, ou « Parti national-socialiste des travailleurs allemands ».
À partir de 1918, dans l’Europe de l’entre-deux-guerres, des leaders charismatiques séduisent les foules affaiblies. Les mouvements politiques flirtent avec les extrêmes : fascisme dans l’Italie mussolinienne, communisme radical dans la Russie léniniste puis stalinienne… Dans une Allemagne meurtrie par la défaite de 1918, humiliée jusque dans sa chair par le traité de Versailles, la brèche est ouverte pour que s’engouffrent les idées les plus révolutionnaires, les plus agitatrices. Les Allemands ont besoin d’espoir, de changements sociaux et de stabilité économique, et le Parti ouvrier allemand (DAP, bientôt qualifié de « national-socialiste ») promet de les leur apporter. Du neuf et du frais, un passé humiliant jeté aux orties, voilà les promesses scandées au peuple allemand.
Portée par des écrits sans équivoque, la doctrine nationale-socialiste puise ses ressources dans l’esprit destructeur et vindicatif de ses leaders, au service de la volonté d’une race « pure », d’une nation uniforme, d’une politique qui tient lieu de religion.
Le nazisme, folie des hommes poussée à son paroxysme, désir de grandeur et de pleine puissance, ne laissera finalement comme triste bilan que l’horreur du plus terrible génocide du XXe siècle.
Hitler, chancelier de la République de Weimar, s’adresse au Reichstag, l’assemblée législative allemande, le 23 mars 1933. Lors de cette session, il fait voter la loi d’habilitation, ou loi des pleins pouvoirs, par laquelle il peut désormais promulguer des textes législatifs sans passer par l’approbation du Reichstag.
L’objectif premier du nazisme, qui fait toute sa spécificité, est avant tout de devenir un régime totalitaire, c’est-à-dire capable d’encadrer et contrôler totalement le peuple allemand dans ses actes comme dans ses pensées. Les masses doivent impérativement se conformer aux principes voulus par le régime :
une dévotion sans bornes au parti unique ; l’épuration de la population de toutes les catégories de personnes jugées impures (Tziganes, Juifs, Slaves, Noirs, handicapés mentaux et physiques, homosexuels, opposants politiques) ; une opposition très forte au christianisme, le parti s’imposant comme la nouvelle « religion d’État ».Un idéal totalitaire défini, en somme, par la volonté de création d’un peuple parfait, au-dessus de tout autre, voué à perdurer dans le futur par ses capacités supérieures. Enfin, l’idée très forte d’un « espace vital » (Liebensbraum) allemand, propice à l’expansion du territoire, doit conduire à la colonisation des terres d’Europe de l’Est.
Le principe même du régime nazi tel qu’il a été voulu par ses dirigeants, notamment par Adolf Hitler, repose sur l’idée d’une nation allemande « pure », c’est-à-dire débarrassée de tout individu considéré comme impropre à contribuer à l’épanouissement de la Patrie. Très tôt, le futur dictateur a exprimé ses idéaux raciaux dans un ouvrage édifiant, Mein Kampf (« Mon Combat »), rédigé en 1924, alors qu’il croupissait en prison suite à l’échec de sa tentative de prendre le pouvoir lors du putsch de Munich (8 novembre 1923). Hitler y expose sa conception de la race parfaite, la race aryenne, supérieure en termes de capacités intellectuelles et d’apparence physique, dévouée corps et âme à la Nation. Il emprunte aux théories pseudomédicales en vogue depuis la fin du XIXe siècle une classification des races humaines, admettant une hiérarchie entre les « bonnes races » et les autres, celles destinées à être éduquées (les Latins…), réduites en esclavage (les Noirs notamment) ou tout simplement exterminées (les Juifs et les Tziganes). Hitler est catégorique : l’Aryen type doit être blanc de peau, posséder des traits de visage fins (physionomie nordique), avoir une stature sportive et n’être diminué par aucun handicap physique ou mental. De son apparence doit se dégager une impression de force et de santé, la Mannesideal (idéal de virilité).