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"La fulgurance du temps" célèbre la beauté éphémère qui nous entoure, tout en offrant une réflexion profonde sur le passage inéluctable de chaque cycle de la vie. À travers des mots empreints de sensibilité,
Céline Massart-Bousquet rend hommage aux êtres chers, qu’ils soient présents ou disparus, et inscrit une empreinte poétique indélébile. Ce voyage littéraire convie le lecteur à contempler l’instant et à s’abandonner à l’intensité des émotions intemporelles. Une lecture incontournable pour quiconque cherche à saisir la beauté dans l’éphémère et à immortaliser la fuite du temps.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Céline Massart-Bousquet écrit depuis son plus jeune âge, cherchant à traduire en mots et en vers les émotions profondes qui l’animent. Pour elle, le poète est un véritable « passeur de mots », un guide sensible qui dévoile la beauté cachée du monde et tisse un lien subtil entre les âmes et l’essence du beau.
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Seitenzahl: 38
Veröffentlichungsjahr: 2024
Céline Massart-Bousquet
La fulgurance du temps
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Céline Massart-Bousquet
ISBN : 979-10-422-4727-0
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1978
Mais où va-t-il donc ce vent ?
Il court, il court, toujours plus loin
Il emporte le chapeau d’un passant
Et fait tournoyer le parapluie d’un voisin
Il s’engouffre dans le hall d’une maison
Et fait claquer toutes les portes
Dehors il secoue tous les bourgeons
Il faut voir comme il se comporte !
Les branches des arbres frémissent
Elles se courbent et vont se casser
Tous les petits oiseaux se blottissent
Les gens se précipitent et veulent rentrer
Car le vent est souvent froid
Et l’on n’est pas content de réparer
Tout ce qu’il a fait comme dégât.
1978
L’horizon semble toucher le ciel
Sur un fond sans ombres
Toujours brûlant c’est le soleil
Qui éclaire le paysage sombre.
Les fleurs vont s’éveiller
Et l’on met les bœufs en pâture
Alors on va se promener :
Il faut profiter de la nature.
1980
Le soleil de nouveau luit et brille
Le ciel s’est revêtu de bleu
Les petits oiseaux, joyeux babillent
Et chacun semble être heureux.
Les fleurs belles et fragiles
Exhalent un parfum subtil.
Les primevères, les pâquerettes
Ouvrent soudain leur collerette.
Les frêles roses sensibles et pures
Aux couleurs diversement nuancées
Déploient leur incomparable beauté
Et nous charment de leur murmure.
Saison à nulle autre pareille
Sans cesse tu nous émerveilles
Tu arrives après l’hiver
Ses frimas, ses soirs austères.
1979
C’est le bel automne
Les feuilles aux nuances pourpres et or
Dans le vent tourbillonnent
Formant un tapis multicolore.
Les fragiles perles de rosée
Se crèvent au vent violent
Les girouettes tournent en grinçant.
Quelques arbres à l’abri
Gardent des feuilles couleur rubis.
Personne ne montre son nez
Tout le monde est apeuré.
Mystérieux, le vent mugit
On éprouve un frisson
Un sentiment de mélancolie
Que l’on est bien à la maison.
1985
Aujourd’hui
Tout va mal, mal, mal
J’erre dans la maison
Sans envie
Qui respire l’ennui
Et les effluves du mal
S’exhalent
Et la tristesse
Petit à petit m’envahit.
Et je doute
De tout, de rien
Du soir, du jour
Du matin
Qui est chagrin.
Et il pleut, il pleut
À qui mieux mieux
Et je suis triste
Car il existe
Quelque part le bonheur.
Mais en ce moment mon cœur
Déborde de solitude,
De tristesse.
Personne à qui confier
Ce trop-plein de pensées
Qui m’assaillent
Pire qu’une mer de corail.
Mon cœur
Déborde de larmes
Et dans ce malheur
Je suis sans armes
Face à moi-même
Et mon regard blême
Me fait peur.
Tiens, voilà une éclaircie
Qui me ramène à la vie
Et me fait oublier
Mes songes enténébrés.
Elle est ma victoire
C’est mon sauveur. Et dans mon cœur, naît une lueur d’espoir.
1985
Avez-vous déjà vu la mer ?
La mer douceur
Quand elle est calme et tranquille
Pareille à un ciel bleu d’avril.
La mer fureur
Agitée, exaltée,
Avec beaucoup d’écume
Sur les rochers comme des dunes
Quand ses lames
Pareilles à des flammes
Viennent déferler
Et s’échouer
Sur le rivage
En laissant un beau sillage
Jaune et blanc.
Avez-vous déjà contemplé
Son admirable beauté
Lors d’un soir d’été ?
Elle est gracieuse
Comme une danseuse
Et le soleil
Se joue de cette merveille
Avec ses rayons
Qui sont
Fluorescents
Et se réverbèrent
En faisant
Mieux qu’un lampadaire
Un reflet d’argent.
Avez-vous compris la mer
Le soir
Ou le matin
Quand elle est espoir
Ou chagrin ?
Car elle nous transmet
Un message
Un message secret
Que seuls peuvent pénétrer
Les vacanciers
Qui vraiment
Apprécient sa beauté
Et saisissent en passant
Les mystères d’une nuit d’été.
Mai 1987
À deux nous franchirons les ruisseaux
Nous parcourrons des forêts entières
Nous boirons à l’eau
Limpide des fontaines.
À deux nous abattrons les obstacles