La source de Pégase - Lauriane Malo - E-Book

La source de Pégase E-Book

Lauriane Malo

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Beschreibung

"La source de Pégase" est un recueil empreint d’une sensibilité riche et profonde, offrant un regard envoûtant sur les intrications humaines. À travers des vers rythmés, il traite de sujets universels tels que la nature, les voyages, le temps, la quête de sens dans l’existence et l’amour.


À PROPOS DE L'AUTRICE

En 2015, Lauriane Malo a publié son premier ouvrage, Phénix mon amour, après avoir été primée au Concours National pour la Défense et l’Illustration de la Langue française. Elle puise son inspiration dans ses voyages et rencontres, en explorant le riche héritage mythologique de l’humanité.

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Lauriane Malo

La source de Pégase

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Lauriane Malo

ISBN : 979-10-422-1906-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À toi, pour qui je m’efface comme

une voile légère sur ton horizon

Les mots

Il y a les mots qui libèrent

Et les mots qui oppriment

Il y a ceux que l’on espère

Et puis ceux qu’on exprime…

Le train

De ses bouches géantes

Il régurgite inlassablement

Des marées mouvantes

De ses éternels passants.

Sur les quais ainsi déversés

Se presse la foule ondulante

Dans son chaos organisé

S’échappe assourdissante.

Océan

La rivière ne s’essouffle donc jamais

Elle ne faiblit pas en ton absence

Elle court vers toi de toutes ses forces

Poussée par l’attente

De s’unir à toi…

Aime-moi

Chaque mot porte en lui la tendresse,

Quand en silence je t’adresse

Mon cœur imprudent

Ivre de tes promesses

Et de nos légendes d’enfant.

Insensé

Quel sens porte nos jours

Eux qui toujours épousent la nuit

Que n’a de sens l’amour

Lui qui toujours au réveil s’enfuit.

Et je n’aime que le printemps

Pour les espoirs qu’il défend

Et je ne comprends l’hiver

Qui jaloux de sa terre

La dénude pour la couvrir

Dérobe ce qu’elle peut offrir

Et par un long manteau blanc

L’accapare et puis la rend.

La peur de perdre

J’avais peur de t’aimer

Car en t’aimant, j’aurais eu peur de te perdre

Alors je t’ai perdu

Pour ne pas avoir à t’aimer.

Chanson de toi

Chaque chanson tord mon cœur

Elles qui parlent de toi

Chaque son a en lui la couleur

D’un fragment de tes bras.

Par audace, elles coulent les souvenirs

Dans un moule qui ne peut les contenir

Et déborde inéluctablement

De ce corps effervescent.

Ceux qui se meurent

La « politesse du désespoir »1

Et les largesses du malheur

Comme se prévalent d’un encensoir

Pour masquer ceux qui se meurent.

Silencieux langage

Qu’entend ce monde

De notre silencieux langage

Des vagues que sont nos ondes

De tout ce que me dit ton visage

Par ses traits, ses paysages.

Et loin de leur sonore verbiage

Toi tu m’en disais des choses

Entre leurs sons, notre symbiose

Est mon plus précieux vacarme.

Ta mélodie pleine de charmes

À travers le temps et l’espace

Les messages qu’elle passe

Surplombent tous les mots creux

Des crétins bienheureux.

La paix fragile

Est-ce que la paix se voit par le temps vidée de sa substance ?

Est-ce que la liberté ne se définit qu’en son absence ?

Est-ce que le NON vaut le prix du sang ?

Si la paix vient après la guerre, la guerre vient-elle toujours après la paix ?

Éternelle Babylone

Où es-tu Constantinople ?

Toi qui semblais promettre la réunion des richesses de l’Orient et de l’Occident

Tu as du mal à cacher ta misère sous des voiles trop longs

Laisses-tu se noyer ta gloire d’antan ?

Ne ferme pas tes yeux sur les larmes et le sang

Soulève-toi, éternelle Babylone

Et prends le chemin de Téhéran.

Le meurtre

Pour une nuit en enfer

La violence de ta bouche

L’innocence de tes yeux

Et ce meurtre incompris…

Risible misère

Que ma verve est stérile

Quand si loin de ton cœur

De nos amours juvéniles

Maintenant sans ardeur…

Se perd encore perfectible harmonie

De notre plus qu’humaine fusion

Ton visage est une douce nostalgie

Où demeurent inscrites nos passions.

Que n’a de sens la vie

Si elle ne chante en ton nom ?

Même la misère est risible

Si elle ne pleure pour tes yeux

Et mon sang si faillible

S’il ne coule pour nous deux…

Quitter le firmament

Ce fut un amour si fort et si certain

Qu’il m’éleva au-delà des doutes des mortels

Ivre, la vanité étreint

Les souvenirs des désirs charnels.

Passé, me voici humble à genoux

À rencontrer les tourments

Familiers de chaque fou

Quittant le firmament.

Petite mort

Pour que la mort n’ait plus rien à me prendre