La voie minoritaire - Gérald Vignaud - E-Book

La voie minoritaire E-Book

Gérald Vignaud

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Beschreibung

Nous vivons dans un monde étrange où la plupart des gens cachent leurs différences pour ne montrer au monde qu'uniquement leurs similitudes. Et si la clef du succès était justement de faire complètement l'inverse ? De chercher et de valoriser "ton facteur X", ce don très spécial que tu possèdes et dont le monde a désespérément besoin ? Détesté par les normo-pensants, "La voie minoritaire" est un livre complètement à part dans lequel : - Tu vas comprendre l'importance de réfléchir par toi-même et de te créer ton propre modèle du monde basé sur des données fiables, complètes et cohérentes. - Tu vas apprendre que si tu te sens incompris(e), seul(e) et isolé(e), c'est qu'il y a probablement quelque chose de très positif derrière. Que ton fardeau cache une fabuleuse opportunité de t'épanouir tout en impactant profondément le monde. - Tu ouvriras les yeux sur une donnée méconnue de beaucoup mais pourtant évidente et factuelle : ceux qui excellent le plus dans leur vie sont ceux qui la construisent autour de leurs passions ! - Tu expérimenteras une puissante introspection de toi-même qui t'amènera au coeur de "ton code source". - Tu feras les premiers pas du voyage le plus important de ta vie. Un voyage sans fin qui t'amènera très loin : celui de chercher, de trouver et d'accomplir ta mission de vie ! C'est un fait : le monde est façonné par les gens différents et déraisonnables. Ce livre est destiné à toutes les personnes qui veulent intégrer cette catégorie. En fais-tu partie ?

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Seitenzahl: 140

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Avant-propos

Il y a quelques mois de cela, j’ai écrit ‘‘L’école c’est important mais l’éducation c’est primordial !’’ (voir page 156). C’est un livre de développement personnel qui parle notamment de compréhension du monde, de communication, de stratégies, de santé, d’écologie et de construction du futur. Je l’ai écrit à l’instinct et de manière passionnée car c’est le guide personnel que j’aurais aimé pouvoir détenir étant plus jeune. Celui que j’aimerais pouvoir transmettre à mon fils le jour où il sera en âge de pouvoir le lire et le comprendre. Il s’agit d’un ouvrage très complet de plus de 600 pages écrites en petit. Par expérience, je sais que seule une minorité de personnes lit les ouvrages de cette taille. Pour rendre son contenu accessible au plus grand nombre, je l’ai donc subdivisé en cinq petits livres. Cinq thématiques essentielles qui composent la collection ‘‘L’éducation c’est primordial !’’ (voir page 155). ‘‘La voie minoritaire’’ est l’un de ces cinq ouvrages, un guide que je suis heureux de partager aujourd’hui avec toi.

J’espère que, quel que soit ton âge et la situation actuelle de ta vie, il t’apportera certaines des clefs que tu recherches. Aussi, pardonne-moi par avance les quelques ‘‘gros mots’’ que tu trouveras ici ou là dans ce livre. Je ne suis pas d’un naturel vulgaire, mais chaque mot ayant une charge émotionnelle unique et précise, j’ai trouvé utile d’en utiliser occasionnellement quelques-uns, histoire d’appuyer encore plus certains de mes propos. De même, comme tu le remarqueras, ce livre est écrit sous la forme masculine. Il faut bien sûr voir derrière cette approche éditoriale l’idée d’une communication à 100% neutre et générique. Je m’adresse évidemment ici à tous, aux filles comme aux garçons.

Comme tu le découvriras, je te pose dans ce livre de nombreuses questions auxquelles je t’invite à réfléchir et à répondre en toute sincérité. Aussi, concernant son utilisation, n’hésite pas à casser les règles et lis-le avec un stylo à portée de main. Écris directement dessus tes réponses aux questions des exercices proposés. Notes-y dans les marges et sur les pages blanches toutes les idées et les réflexions qui te viennent. Surligne en fluo les passages et les citations qui te parlent, corne les pages et n’aie surtout pas peur de l’abîmer. Ne perds jamais de vue qu’un livre défoncé dont tu as puisé et intégré toutes les idées possède dix mille fois plus de valeur qu’un livre jamais ouvert et sagement rangé pendant des années sur une étagère poussiéreuse.

Aussi, sache que ton feedback et tes idées sont pour moi essentiels. Ils m’aident à me remettre sans cesse en question et à m’améliorer en permanence dans ce que je fais depuis 20 ans. À l’heure de l’Internet et de la communication horizontale, lire un livre sans pouvoir communiquer avec son auteur me semble être, de mon point de vue, une incohérence. Brisons donc ensemble ce schéma traditionnel et donnons-nous la possibilité de se contacter si nécessaire (je te propose d’ailleurs que l’on se tutoie). Pour cela, j’ai mis en place un formulaire de contact sur mon site à l’adresse suivante :

geraldvignaud.com/livre-contact

N’hésite pas à t’y rendre pour me partager ton ressenti sur cet ouvrage. Je lis personnellement tous les messages et j’essaie d’y répondre le plus souvent possible.

Tu peux aussi me retrouver sur les réseaux sociaux :

Ainsi que sur mon site web :

geraldvignaud.com

À bientôt,

Amicalement,

Gérald Vignaud

Sommaire

Avant-propos

Tu seras un homme, mon fils

Partie 1 :

Réfléchis par toi-même

Que signifie ‘‘réfléchir par soi-même’’ ?

Comprendre le fonctionnement du monde

Parfois, il peut être bien de vouloir remettre en question les normes établies

Comment faire pour apprendre à penser par soi-même ?

Quelques mots pour conclure ce chapitre

Partie 2 :

Assume et développe ta différence

Ta différence est ta force

Libère-toi de la peur du regard des autres

Connais-toi toi-même et focalise sur tes forces

Les intelligences multiples

Surdoués

versus

Normo-pensants

Comprendre, assumer et transformer sa surdouance en force

Maximise ton potentiel

Arrête de te lamenter, assume tes actes et prends la responsabilité de ta vie

Comprends que tu es unique au monde et vis comme tel !

Partie 3 :

Vis tes passions et accomplis ta mission de vie

La passion est l’élément essentiel qui te donnera l’avantage

Combien de personnes vivent-elles aujourd’hui la vie dont elles rêvent ?

Identifie ton ‘‘Pourquoi’’ !

Quand on est passionné, on place son ‘‘Pourquoi’’ avant son ‘‘comment’’ !

Dans ta vie aujourd’hui, est-ce que tu as un travail, une carrière ou une mission ?

Comment faire pour trouver ses vraies passions et sa mission de vie?

Conclusion

Sources et informations complémentaires

Du même auteur

À propos de l’auteur

Il était tout simplement inconcevable pour moi d’écrire un livre comme celui-ci sans évoquer ce magnifique poème de Rudyard Kipling. Il l’écrivit en 1910, pour son fils alors âgé de 13 ans.

Publié sous le titre anglais « If », ce texte est, à mes yeux, l’un des plus beaux et des plus puissants poèmes qui n’ait jamais été écrit. Et puisqu’il est maintenant tombé dans le domaine public, c’est donc avec un immense plaisir que je le partage ici, en préambule de cet ouvrage, pour t’inviter à le (re)découvrir.

_________________________________

Tu seras un homme, mon fils

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie

Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,

Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties

Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,

Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre

Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,

Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter des sots,

Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,

Sans mentir toi-même d’un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,

Si tu peux rester peuple en conseillant les rois

Et si tu peux aimer tous tes amis en frère

Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître

Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;

Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,

Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

Si tu peux être brave et jamais imprudent,

Si tu sais être bon, si tu sais être sage

Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite

Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,

Si tu peux conserver ton courage et ta tête

Quand tous les autres les perdront,

Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire

Seront à tout jamais tes esclaves soumis

Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,

Tu seras un homme, mon fils !

Rudyard Kipling (1865-1936)

Partie 1

___

Réfléchis par toi-même

« Les hommes les plus sages suivent leur propre direction. »

Euripide

L’histoire se passe il y a quelques années, dans une terre reculée du sud du Maroc. Après une longue journée de travail aux champs, un père et son fils rentrent au village avec leur fidèle âne, le père confortablement assis dessus et son fils marchant à ses côtés.

Sur le chemin ils croisent la route de deux villageois et entendent le premier dire au deuxième : « As-tu vu comme c’est un père indigne ? Il oblige son fils à marcher à pied alors que lui est confortablement assis sur l’âne… »

Le père, touché par cette remarque, se dit que les deux villageois avaient peut-être raison et échange sa place avec son fils. Le voici donc marchant au côté de l’âne chevauché par son jeune fils. Quelques minutes seulement suffirent pour qu’ils croisent deux autres personnes venant du village et marchant en direction opposée. C’est alors qu’ils entendent la réflexion suivante : « Tu as vu ça, chuchota l’une des deux personnes à son camarade. Quel fils indigne, il ne respecte même pas son vieux père et le laisse marcher au lieu de lui offrir sa place sur l’âne !»

Émotionnellement touchés par cette nouvelle réflexion, le père et le fils décident de monter tous les deux sur l’âne, anticipant ainsi toutes nouvelles remarques. Et ce qui devait arriver, arriva. Un homme qui croisa leur chemin les apostropha : « N’avez-vous pas honte ? À deux sur ce pauvre âne fatigué alors que vous pourriez marcher… »

D’un naturel effacé, le père et le fils ne répondirent pas à cet homme mais se dirent l’un à l’autre qu’il n’avait peut-être pas tort. Ils décident en conséquence de descendre de l’âne et de marcher tous les deux à ses côtés.

Ils croisent bientôt trois jeunes adolescents assis au bord de la route, oisifs, et qui rigolent entre eux : « Regardez, dis l’un d’eux, moqueur, à ses deux camarades, ils possèdent un âne et ne l’utilisent même pas pour éviter de se fatiguer. C’est tout juste s’ils ne décident pas de porter leur âne sur leurs épaules pour lui faire économiser ses forces… »

La morale de cette histoire est limpide : quel que soit la façon dont tu agis, tu trouveras toujours des gens pour te critiquer et t’expliquer que ce que tu fais n’est pas bon. Alors réfléchis par toi-même et fais ce que tu penses être juste et bon pour toi, sans t’occuper de ce qu’en disent et pensent les autres.

Que signifie ‘‘réfléchir par soi-même’’ ?

En tant que mammifères, un lien invisible nous unit socialement à nos congénères et nous pousse inconsciemment à modéliser les croyances et les actions des autres. Et, même lorsque pour telle ou telle raison nous pensons ou faisons quelque chose de différent, nous avons besoin, toujours inconsciemment, d’une validation sociale de nos façons de penser et d’agir. C’est ce que l’on appelle le conformisme social. Alors que le conformisme social est quelque chose de plutôt naturel, instinctif et parfois utile, il devient toutefois destructif si les règles sociales érigées bloquent toute notre créativité personnelle originale et nous enferment dans un chemin qui nous fera passer à côté de notre vie. Et si on analyse objectivement le fonctionnement social de nos civilisations, il semble effectivement que ce soit malheureusement devenu le cas.

« Réfléchir, c’est déranger ses pensées. »

Jean Rostand

Dès notre plus jeune âge, nous sommes martelés massivement d’informations en tous genres. La plupart d’entre elles n’ont qu’un seul objectif : nous convaincre d’acheter quelque chose. Et cette ‘‘chose’’, cela peut être n’importe quoi : une idée, une croyance, une habitude alimentaire, un jouet, une voiture, une lessive, une mode vestimentaire, un comportement, un style de vie, une identité, une idéologie politique ou encore une religion. Des études réalisées récemment ont d’ailleurs montré que jusqu’à l’âge de 6 ans, le cerveau d’un enfant, alors encore en construction, ne peut physiologiquement pas comprendre le concept même de la publicité. En d’autres termes, un enfant qui voit une publicité croit tout simplement qu’il s’agit d’une information, d’une représentation objective de la réalité. À ce propos, de charmantes multinationales -notamment de la restauration rapide- ont très bien assimilé cette donnée et se font un plaisir de l’utiliser pour conditionner dès le plus jeune âge leurs futurs clients : tes gamins ! Je t’invite d’ailleurs à relire cette dernière phrase pour bien en comprendre le sens et l’importance et à réfléchir aux potentielles conséquences qui peuvent advenir lorsque tu utilises Gulli ou YouTube en guise de ‘‘garderie’’ pour tes enfants.

Plus tard, que ce soit à l’école ou dans la famille, on évolue dans des environnements où tout ce que l’on nous inculque -plus ou moins subtilement- est choisi pour nous, par d’autres, pour une multitude de raisons. Des raisons que, la plupart du temps, nous ne connaissons pas et sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. En voici quelques exemples :

- Notre Mamie qui nous raconte dès l’enfance, avec d’ailleurs la plus grande gentillesse du monde et beaucoup d’amour, que le loup est (un animal très) méchant car il a déjà mangé la grand-mère et veut manger le petit chaperon rouge.

o Et pourtant, les loups ne sont factuellement pas des bêtes sanguinaires qui dévorent les grand-mères. Mais ce genre d’histoires, issues de notre héritage culturel, nous façonne dès l’enfance une peur inconsciente et viscérale du loup. Des croyances qui sont, en partie, la source des violences inutiles que nous lui faisons subir.

- Nos parents qui choisissent pour nous notre religion. Des religions qui, dans la majorité des cas, nous expliquent que Dieu a créé l’homme à son image. Elles nous enseignent ce qu’est le Bien et le Mal, qu’il y a un Paradis et un Enfer et quels sont les types de comportements qui nous mèneront à l’un ou à l’autre.

- Le gouvernement qui décide pour nous du programme scolaire que l’on va nous enseigner et tous ces professeurs qui, parfois, l’habillent de leurs idéologies personnelles.

- Notre civilisation occidentale qui nous inculque sa version de l’histoire du monde.

o Un exemple ? Reprenons simplement cette idée professée partout dans les écoles et les médias occidentaux : « C’est Christophe Colomb qui a découvert l’Amérique ! ». Or, bien que ce soit la réponse que nous donnons systématiquement (presque) tous dès que l’on nous lance sur le sujet, c’est historiquement faux. Les premiers Européens ayant foulé le sol du ‘‘nouveau monde’’ sont des Vikings, environ 500 ans avant les premiers pas de l’Amiral Colomb sur une plage des Caraïbes. Sous le commandement de Leif Erikson, ils ont accosté sur l’extrême nord canadien et auraient tenté de s’y installer, sans succès.1 Mais au-delà de cette fausse information, il est aussi et surtout intéressant de noter que c’est la structure même de la phrase ‘‘C’est Christophe Colomb qui a découvert l’Amérique’’ qui est biaisée. Car, rappelons-le, l’Amérique n’a pas été découverte, elle a été envahie. Mais alors si cette vérité n’en est doublement pas une, pourquoi l’inocule-t-on à tous les écoliers ? C’est une excellente question. Peut-être que certains pensent qu’en contrôlant le passé, on peut contrôler l’avenir… ?!? Je te laisse méditer là-dessus.

« La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. »

Noam Chomsky

- Les copains de boulot (ou de bistrot, selon les profils) qui, pour paraître cultivés et intelligents, ressortent des pseudo-vérités entendues quelque part du genre « La grande muraille de Chine est la seule structure humaine terrestre visible depuis la Lune ! ».

o Pour info, un mur qui fait en moyenne 6 à 7 m de hauteur et 4 à 5 m de largeur2 ne peut pas être visible à presque 400 000 kilomètres de distance, aussi long soit-il3.

- Nos cultures sociales qui nous manipulent massivement avec les compétitions de sports en nous expliquant qu’il faut soutenir son équipe et son drapeau préféré (et qui n’ont d’ailleurs de préféré que le nom puisqu’ils sont pour la plupart du temps prédéterminées par la ville et/ou le pays dont on vient). Et pour bien en revendiquer son appartenance, on achète évidemment les objets siglés et on se réunit avec les copains pour crier dans les stades (et éventuellement, pour certains profils, se taper dessus) ou devant la télé avec une bonne pizza livrée par Domino’s et quelques bières (vive le sport !). Les deux reines des évènements sportifs les plus manipulateurs populaires étant bien sûr la Coupe du Monde de football et les Jeux Olympiques.

o Et puisqu’on parle des événements sportifs, il est important de noter qu’il existe une réelle hiérarchie dans l’importance des différents sports. Ainsi le football -le sport de masse par excellence- est bien plus ‘‘important’’ que tous les autres, loin devant le rugby ou le tennis qui euxmêmes terrassent allègrement le volley-ball ou l’escrime. Toujours dans cette logique de hiérarchie d’importance, les équipes masculines valent évidemment beaucoup plus que les équipes féminines et les compétitions de valides sont incontestablement plus importantes que celles des handicapés.

- Ronald McDonald’s, ce gentil clown souriant, qui nous explique dès notre plus jeune âge et de manière ludique les bases de la nutrition.

- L’industrie agro-alimentaire qui nous explique -notamment- que le lait de vache (mais pas le lait de chienne, de girafe, de chamelle, d’ourse ou de ratte…) est bon pour la santé et qu’il est indispensable à la croissance de l’Homme (qui pourtant pèse et croît beaucoup moins vite qu’un veau).

- Ou encore cette même industrie qui définit comme normal que l’on puisse manger de la vache, de l’agneau et du poulet mais complètement monstrueux de manger du cheval, du chat et encore moins du chien (des normes qui peuvent toutefois varier selon les pays et les cultures).

o À ce propos, grâce à un conditionnement sociétal très ancien et qui commence dès le plus jeune âge, la plupart des Homo sapiens vivant aujourd’hui sur la Terre trouvent complètement légitime, naturel et nécessaire d’exterminer chaque année près de 1 000 000 000 000 d’animaux (1 000 milliards d’animaux, soit environ 900 milliards de poissons et crustacés ainsi que 100 milliards d’animaux terrestres). Pour mettre ces chiffres démesurés dans une perspective plus abordable pour notre cerveau, disons que rien que pour la France cela fait, chaque jour,