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- Herausgeber: Ventus
- Kategorie: Poesie und Drama
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2024
Avec ce recueil « Le cœur pleure quand les yeux brillent » Nicolas Bourez exprime son ressenti et ses émotions en rapport avec des moments forts de sa vie. Une première partie « A cœur vaillant » regroupe dix poèmes sur des thèmes divers, liés par le désir, la volonté d’essayer d’effectuer un pas vers la vie, vers l’espoir. Dans la deuxième partie « A cœur perdu », l’auteur dresse avec douze poèmes une palette de sentiments très durs au regard de la mort des êtres aimés ou des espérances passées à jamais perdues. Avec « Estelle », dernière partie composée de vingt-six poèmes, il retrace l’histoire d’amour impossible entre deux êtres qui se perdent, puis se retrouvent et passent tout près d’un beau rêve.
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Présentation
Très jeune, j’ai éprouvé le besoin de mettre des mots sur ce que je ressentais, sur les blessures de la vie, et sur les quelques joies que je vivais profondément, bien souvent dans la solitude. Les moments difficiles ont ce côté positif qui nous oblige à être plus forts pour affronter les suivants, mais nous ne devons pas pour autant perdre cette sensibilité qui fait notre humanité. La poésie, autant dans la lecture que dans son écriture, permet de conserver le goût du sensible et du beau. Cela apporte à celui qui réussit à traverser les épreuves de sa vie tout en développant son expression créatrice, à travers l’écriture poétique, une vraie sérénité intérieure et une belle leçon de volonté de poursuivre l’aventure, tourné vers l’extérieur grâce à son harmonie intérieure. La poésie enchante les cœurs et réconforte l’âme.
J’ai tout naturellement eu le besoin d’écrire des vers pour dire ce que je ressentais sans m’étendre longuement car je n’en avais ni le courage ni le temps. J’ai très souvent jeté les fruits de cette écriture, par colère, refoulant les traces de ce passé qui m’encombrait et que je mettais là, sur une feuille ; par dépit, car je jugeais trop médiocre le résultat de mon élan poétique ; par peur aussi, car je me voyais bien trop malheureux dans les vers que je relisais…
J’ai enfin réussi à écrire mon histoire dans un livre essentiellement autobiographique « Dans l’entre-moi » avec une dernière partie plus réflexive exposant mes idées sur la société en relation avec les expériences de mon vécu. Néanmoins, je conserve très souvent un regard plus attendri et curieux envers les œuvres poétiques car mon attirance vers les mots, leur sens profond, l’attrait de leur juxtaposition dans un espace assez réduit, dans la nécessité d’être aussi précis et vrai, pour être authentique et beau, tout ceci fait de la poésie à mes yeux, l’expression précieuse, le phare choisi pour éclairer mes sens.
J’ai donc eu très logiquement l’envie de proposer un recueil de poèmes variés, assez court pour m’obliger à n’y laisser que l’essentiel, les vrais instants de la vie, joyaux de l’émotion heureuse ou meurtrissures indéfectibles du cœur, tout ce qui m’expose et m’enrichit, mais me conduit aussi sur le chemin de la douleur de multiples espoirs déçus…
J’ai trié et retiré certaines poésies, réécrit quelques vers, ajouté un mot, modifié une rime, bref j’ai effectué ce travail de retour sur soi-même, si coûteux, mais si riche pour ce qu’il apprivoise de soi et permet de nouveau le sourire indulgent du miroir. La force de l’écriture avec son cœur est d’abord une quête de soi, dans la connaissance de ses sentiments en acceptant sa propre sensibilité. Un jugement n’est jamais aussi impitoyable que le sien envers soi-même. L’écriture poétique rapproche l’esprit et le cœur, et les accroche l’un à l’autre pour enfin ne faire qu’un être réfléchi et sensible, cherchant l’expression par le beau à travers les mots harmonieusement disposés ensemble.
Une première partie « A cœur vaillant » regroupe dix poèmes sur des thèmes divers, liés par le désir, la volonté d’essayer d’effectuer un pas vers la vie, vers l’espoir.
Dans la deuxième partie « A cœur perdu », davantage empreinte de tristesse et de rapports douloureux entre les cœurs, je dresse avec douze poèmes une palette de sentiments très durs au regard de la mort des êtres aimés ou des espérances passées à jamais perdues.
Avec « Estelle », dernière partie composée de vingt-six poèmes, je retrace l’histoire d’amour impossible entre deux êtres qui se perdent, puis se retrouvent et passent tout près d’un beau rêve. Je me place du côté du narrateur, amoureux passionné de cette muse pour qui il écrit ces nombreux vers ; elle, le chérissant sincèrement mais sans la fougue de l’amour, restant dans la vie, n’effleurant le rêve que du bout des lèvres… La désillusion de cet amour déçu est immense, évidemment ; c’est aussi en cela l’expression d’une belle histoire. Je veux préciser ici que je ne connais pas de merveilleuse personne ayant la chance de se prénommer Estelle, le fruit de mon imagination et de cette volonté créatrice m’a orienté vers ce doux prénom que j’apprécie et qui me permet la distance avec toute réalité.
J’espère ce partage riche et source de plaisirs, parsemé de moments sensibles et de beaux sentiments qui suscitent le rouge aux joues ou les larmes aux yeux…
A cœur vaillant
Conte...d’amour
Miroir ô mon beau miroir
Dis-moi si celle que j’aime
Comme je voudrais le croire
Ne rirait pas de ce poème
Qu’Alibaba me porte secours
Pour que l’entrée de sa maison
S’ouvre à moi avec amour
Et qu’enfin je retrouve la raison
Ou alors qu’elle soit frappée
Comme la plus belle des princesses
Par le plus beau des baisers
Je la réveillerai avec tendresse
Comme Peter Pan sans Clochette
J’erre sans connaître le chemin
Alors je cherche en cachette
Le secret pour qu’elle me donne sa main
Maudite blonde
Petit bout de papier, petit cylindre de tabac
Qui proclame ma mort et filtre ma vie
Je voudrais t’échapper, te jeter en bas
T’écraser et dire que de toi je n’ai plus envie.
Te prendre dans mes doigts, te serrer très fort
Te regarder t’émietter d’un œil brillant
Et croire que pour une fois je serai le plus fort
Et parler de toi au passé, presque insolent.
Te remplacer par une pomme, une bière
Caresser l’idée de liberté et en être fier
Braver la dépendance en implorant le temps
D’être mon allié pour toujours et surtout maintenant.
Me répéter sans cesse que tu n’es plus désirable
