Le désert a fleuri - Sunzenith Shams-Aldeen - E-Book

Le désert a fleuri E-Book

Sunzenith Shams-Aldeen

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Beschreibung

Le désert a fleuri est composé des poèmes dont l’essentielle comportent d’une part, les craintes, les doutes, les angoisses ... de ma personnalité humaine et d’autre part, les réponses de la muse à ses sentiments négatifs. Lesquelles réponses sont empreintes de courage, de force, de volonté, bref, de sagesse ; et apparaissent comme étant des prophéties.

C’est donc dans ces conversations entre moi et moi-même ; et dans les efforts conjugués entre ma personnalité humaine et ma personnalité divine que le désert a trouvé la magie de se transformer en paradis..

Ce désert sur qui jadis, même les mouches crachaient, aujourd’hui, les anges et les Dieux, se battent pour y pénétrer !

Oui Le désert a fleuri !

Est-ce un miracle !?

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Sunzenith Shams-Aldeen

Le désert a fleuri

Avant-propos:

Le désert a fleuri est un recueil de poèmes qui veut nous démontrer,

Que l’Homme peut passer:

Passer à travers le désert spirituel,

À travers le désert mental,

À travers le désert sentimental,

À travers le désert matériel,

À travers le désert amical,

À travers le désert familial.

Avec tout ce que cela comporte,

Comporte en termes de souffrance.

Car le désert ouvre les portes,

Les portes des peines émotionnelles,

Les portes des peines sociétales,

Les portes des peines physiologiques,

Pour ne pas citer celles psychiques.

Cependant, si l’on reste concentrer,

Concentrer non pas sur les problèmes.

Mais plutôt sur la recherche des solutions.

L’on finit par s’élever,

S’élever jusqu’à la réalisation,

Réalisation de notreÂme.

Ce qui entraine la réception,

Réception de la connaissance,

Connaissance de notre essence,

Essence, source de toute floraison!

Alors toi qui es encore dans un désert au soldur,

Arrose-toi avec ce recueil de poèmes.

Il te conduira graduellement vers tonÂme,

D’où émane toute verdure.

N’ATTENDSPAS

N’attends pas d’être un handicapé

Pour défendre les droits des handicapés.

N’attends pas d’être un retraité

Pour défendre les droits des retraités

N’attends pas d’être une femme

Pour défendre les droits des femmes

N’attends pas d’être un enfant

Pour défendre les droits d’enfants

N’attends pas d’être un pauvre

Pour défendre les droits des pauvres

N’attends pas d’êtrevieux

Pour défendre les droits des vieillards

N’attends pas d’appartenir à une minorité

Pour défendre les droits des minorités

N’attends pas d’être un discriminé

Pour défendre les droits des discriminés

N’attends pas d’être un chômeur

Pour défendre les droits des chômeurs

N’attends pas d’être un balayeur derues

Pour défendre les droits des balayeurs derues

N’attends pas d’être un orphelin

Pour défendre des droits des orphelins

N’attends pas d’être uneveuve

Pour défendre des droits des veuves

N’attends pas d’être un sidéen

Pour défendre les droits des sidéens

N’attends pas d’être un malade

Pour défendre les droits des malades

N’attends pas d’être un faible

Pour défendre les droits des faibles

N’attends pas d’être un étranger

Pour défendre les droits des étrangers

N’attends jamais de devenir quoi que cesoit,

Pour faire valoir laloi.

Car l’égalité pourtous,

Est une affaire detous.

L’égalité n’est pas une affaire de demain.

C’est une affaire de maintenant.

Ce n’est pas une affaire de circonstance,

C’est une affaire d’amour pour notre essence

Quand je te vois !

Quand je tevois,

J’ai besoin de devenir un pull-over

Pour protéger ton corps contre lefroid

Et bénéficier de sa valeur!

Qui ferait de nous, reine et roi!

Quand je tevois,

J’ai besoin de me transformer enrobe.

Voir même enjupe.

Afin que tu me portes sur toi!

Quand je tevois,

J’ai besoin de devenir une paire de soutiens-gorge

Afin d’avoir le privilège

De protéger ta noble poitrine!

Qui me laisse sans voix!

Quand je tevois,

J’ai même besoin de me transformer enslip,

Afin de protéger tes cuisses,

Tes cuisses de déesse!

Qui me mettent en émoi!

Quand je tevois,

J’ai besoin de devenir de l’eau,

L’eau que tu utilises pour te laver,

Afin que j’aie la grâce de te nettoyer!

De te nettoyer partout:

Aux pieds, au…, au…, au ventre…au cou;

De te nettoyer à laface

Et dans les profondeurs de toutes les surfaces!

Qu’ensuite je sècherais avec un tissu en soie!

Quand je tevois,

Ma bouche reste close,

Parce que je ne sais par où commencer!

Car sous l’effet de ta présence

Soudain ma pauvre éloquence,

Tire sa révérence!

Bien que je souhaiterais te dire plusieurs choses à la fois!

Quand je tevois,

Vraiment sans te mentir,

J’ai envie de te sentir.

J’ai soif de toi!

Quand je tevois,

Vraiment, crois-moi,

J’ai envie de jouer à papa et maman!

Car pour moi, ton corps est un aimant !

Et un océan de joie!

Quand je tevois,

Une fois de plus, crois-moi,

Je suis soudain heureux!

Je suis soudain malheureux!

Heureux d’avoir sous mesyeux,

La seule et unique étoile polaire!

Malheureux parce que je ne peux voler dans l’air,

Te cueillir et te ramener sous mon toi!

Quand je tevois,

Je ne suis plusmoi.

Soudain j’ai envie de chanter!

Soudain j’ai envie de pleurer!

Soudain j’ai envie de vivre!

Soudain j’ai envie de mourir!

Soudain je désire tout!

Soudain je ne veux rien du tout!

Car tu fais de moi un autre moi!

En fait en vérité, en vérité

Cette histoire est compliquée!

Compliquée à expliquer.

C’est d’une très grande complexité !

Quand je tevois,

J’ai besoin d’être une chose que tu aimes,

Que tu peux utiliser

Ou mieux encore, considérer comme toi-même!

Et porter sur soi!

Quand je tevois,

J’ai besoin de devenir toi,

De me fondre entoi,

Et de n’exister que par toi!

Car tu es d’une beauté digne de légendes!

Aussi, pardon dis-moi qui t’a créée,

Afin que je puisse leprier

De m’accorder ton cœur sans aucune amande!

Et en vérité en vérité je te ledis,

Ton corps est le paradis,

Que j’aimerais explorer.

Et ton cœur le jardin d’éden

Où j’aimerais y demeurer.

Et si t’aimer n’est pas un problème,

Accorde-moi donc juste la chance,

De sentir comment tes reins dansent

Et de demeurer avectoi,

Dans ma case en bois!

perdu dans le désert des sens!

Qui suis-je?

Que fais-je?

Où vais-je

d’où viens-je?

PERDU DANS LE DÉSERT DES SENS!

Vu que j’ai placé tout mon cœur sous la direction de messens,

Voilà que toute mon existence

S’enflamme tel un feu ayant reçu de l’essence.

Au lieu de chercher à être à même de penser,

Je me contente de ne recevoir que des pensées.

Et me voici prisonnier de la suggestion,

Avec une vie en pleine évaporation.

ESCLAVE DANS LE DÉSERT DES SENS!

Sur moi, tu orientes ta lance,

Tu me juges, me négliges, sans chercher à voir ce qui en moi est unange.

Tu me grimpes, me lances des pierres, parce que sur moi sont suspendus des oranges.

Je suis tel un arbre fruitier poursuivi dans le désert dessens.

Et pourtant capable,

Me voici paraitre toujours incapable.

Et pourtant intelligent,

Me voici derrière même les moinsgens.

Pour quoi une vie aussi abominable,

Moi qui intrinsèquement suis agréable?

À quand monjour,

Dans ce bref séjour?

À quand mon soleil,

Pour la perte de tous ces sommeils?

CONTRADICTION DANS LE DÉSERT DES SENS!

Ta vie c’est ton choix, me ditl’un.

Tes souffrances émanent de tes péchés m’accuse le père Alain.

Pour voir le paradis, laisse-moi placer mon ventre dans ta poche et le tien dans l’espoir.

M’enseigne pasteur Polin.

Prétendant que Dieu est au-delà de mon entendement,

Et que seuls eux peuvent m’amener à levoir,

La sueur de mon front devient leur plantation.

Oubliant que si à l’endroit de DIEU j’avais commis une diffamation,

Sans intermédiaire, il me l’aurait reproché directement.

Exploité DANS LE DÉSERT DES SENS!

De plus, comment peut-on prétendre que je sois impure?

Moi qui suis la manifestation du tout le plus pur!

PARADOXE DANS LE DÉSERT DES SENS!

Dieu merci, j’ai frotté mes yeux contre les épines de laRose.

Le lotus en moi s’est déclos!

Me voici maintenant hors du désert dessens.

Du désert des sens et ses carences.

Me voici maintenant avec des ailes,

PIONNIER LIBÉRATEUR DES PRISONNIERS SENSORIELS!

laisse-moi me souler

Laisse-moi me souler

Du parfum qui émane de ton corps.

Parfum que nul ne peut fabriquer,

Mais qui excite les narines de mon cœur!

Laisse-moi me souler,

De la chaleur que dégage ton corps.

Chaleur qui ne peut bruler,

Mais qui ressuscite mon cœur!

Laisse-moi me souler,

De la vue de ta nudité.

Cette merveilleuse nudité de ton corps,

Qui redonne vie à mon cœur!

Laisse-moi me souler,

Du plaisir que procure ton corps.

Plaisir qu’aucun mot ne peut expliquer,

Mais qui ravive mon cœur!

Laisse-moi me souler,

De la compagnie que m’offre ton corps,

Compagnie que je ne peux refouler,

Car elle resurrectionne mon cœur!

Laisse-moi me souler,

Laisse-moi prendre une overdose.

Laisse-moi vraiment consommer

Sans aucunepose,

Cette merveilleuse liqueur

Produite par ta poitrine,

Et qui est aussi précieuse que de la vigne.

Et qui me donne du bonheur!

Laisse-moi me souler,

Des journées en journées,

De ces merveilleuses batteries,

Jouées par le lit;

Sans ignorer cette mélodie

Composée de tes petitscris.

Cris qui me vivifient,

Et m’ajoute une survie!

Alors des journées en journées,

D’année en année,

Laisse-moi me souler,

Non, laisse-moi me noyer!

Des journées en journées,

D’année en année,

D’éternité en éternité,

Laisse-moi m’enfoncer

l’art

Art est un divinmot,

Censé nous sortir desmaux.

Des maux de la terrestre-vie,

Qui de leur poids, nous plient.

Le mot art a trois lettres.

L’homme lui-même est en trois êtres:

Dont un maitre,

Un inter-être,

Et un paraitre.

Le A de l’art est pour l’âme,

Donc pour le maitre.

Le R pour royaume,

Donc pour l’inter-être.

Et le T pour la terre,

Donc pour le paraitre.

L’universelleÂme,

Dans son royaume,

Éclaire la terre.

Le tout puissant Maitre,

Par le biais de l’inter-être,

Guide et éclaire le paraitre.

Les initiatiques poèmes,

Sont donc des puissants psaumes,

Censés nous extrairaient

Des illusions de la terre.

Alors, l’art véritable n’a d’existence,

Que pour dépeindre les magnificences

De l’éternelle divine essence.

Dépeindre l’excellence

Se cachant derrière les apparences,

Des fameuses contradictions de l’existence.

Dépeindre la sublimence

De l’être sans somnolence.

Afin que nos cœurs et nossens,

Avec lui rentrent en résonnance.

Dépeindre l’invariance

De notre source d’emanence.

Afin que toute notre intelligence,

S’imprègne totalement de sa constance.

Dépeindre l’omnipotence

De l’être pourtant sans violence.

Afin qu’au contact de sa quintessence,

De nous-mêmes, nous ayons souvenance.

Dépeindre l’omniprésence,

De la divine gouvernance.

Afin que sous son influence,

Soient révélées nos capacités de transcendance.

N’accordons donc pas toute l’importance

À notre visuelle existence,

Au risque de faire passer sous silence

Notre divine conscience;

Qui normalement doit vivre une ascendance,

Par le biais de la depeingere de l’art,

Qui est son stimulus le plusfart.

Afin de réintégrer l’universelle conscience!

fils, tu es un AMBASSADEUR

Sache que tu es un ambassadeur,

Et que tu devras travailler avec rigueur.

Pour toi-même, tu es un ambassadeur,

Et pour cela, travaille avec ferveur.

Pour ta famille, tu es un ambassadeur,

Alors, tu devras contribuer à son plus grand bonheur.

Pour ton pays, tu es un ambassadeur,

S’il chute, tu devras être son sauveur.

Pour ton continent, tu es son ambassadeur,

Et pour cela, tu devras faire son honneur;

Et contre ses ennemis, tu devras être son protecteur.

Afin de toujours préserver sa valeur.

Pour la terre, tu es un ambassadeur,

Avec ta lumière, sois son éclaireur.

Et contre ses dévastateurs,

Sois à jamais son défenseur.

Pour l’univers, tu es un ambassadeur,

Sois donc à jamais son conducteur,

Vers les plans supérieurs.

Et sauve-le davantage de l’erreur.

Même pour Dieu, tu es un ambassadeur,

Sois donc à jamais son serviteur

En demeurant l’humble traducteur

De ses divines valeurs.

Car mon fils, tu es un AMBASSADEUR!

le bal masqué

Je ne peux dire à quel moment,

Ces dignes et valeureuxgens,

Décidèrent d’inventer le bal masqué

Dans lequel soudain me voicinée.

Sans même savoir pourquoi,

Parmi eux me voilàvenu.

Venu au milieu des inconnus,

Inconnus pour mon regard sinu.

Sans même faire de choix,

Sans consulter mavoix,

Me voilà soudain condamné

À danser dans ce bal masqué.

Où l’on trouve sur la scène,

Des gens qui se déchainent,

Sans jamais se voir les visages,

Voilés, comme leurs propres anges.

À travers des âges et desâges,

Ils se contentent de s’apercevoir,

Sans jamais chercher à sevoir,

Et ils trouvent cela trèssage.

Voilà que l’un danse.

Voilà que l’autre est en transe.

La musique c’est donc du bruit,

Et de cela, on se réjouit.

Car dans notre bale marqué,

On confond le vrai dufaux.

On confond le beau aux maux;

Vu que nous ne sommes même pas encorenées.

Certains ont des masques blancs,

Et pour cela se font valoir.

D’autres ont des masques noirs,

Et pour eux, c’est parfois accablant.

Certains ont des masques handicapés,

Et par l’immaturité des sots se voient frapper.

D’autres ont des masques aptes,

Et se prennent pour des personnes très hautes.

Certains ont des masques courts,

Pourtant parfois, ils dansent avec bravoure.

D’autres ont des masques très grands,

Pourtant, dans la danse, ils sont parfois lents.

Et retenons que les maitres danseurs,

Portent le plus souvent des masques grossiers;

Comme pour dissimuler leurs intrinsèques valeurs,

Que les sots danseurs ne savent pas apprécier.

Et c’est l’exemple de Quasimodo

Qui avait un masque avec une bosse audos.

C’est aussi le cas de lui-même VictorHugo

Qui n’avait pas un masque trèsbeau.

Alors, dansons, dansons si nous le voulons.

Alors, chantons, chantons si nous le souhaitons.

Mais faisons tout cela au-delà des masques,

Afin de redécouvrir notre divine marque.

Et faisons-le, bien avant de quitter la scène.

Et faisons-le, bien avant de réintégrer le noumène.

Sinon, on repartira ignorant,

Comme on est venu inconscient.

Sous le regard de lamer.

Je ne peux m’adresser à toi femme, toimère,

Sans interpeller le regard de lamer.

Car si de toi émane la vie de l’homme temporel,

De la mer émane la vie de l’Être originel.

Alors, avec la plus profonde sincérité,

Aussi profonde qu’elle puisse exister,

Et sous le regard de la mer et sa musicalité,

De toi, une chose j’aimerais solliciter.

Permets-moi de joindre mon cœur autien.

Et accepte d’unir le tien aumien.

Afin que nous ne soyons plus hétérogènes,

Et que nous reconstituons l’Être homogène.

Sous le regard de lamer,

Accorde-moi tes caresses,

Accorde-moi tes tendresses,

Afin que j’oublie ce mondeamer.

Sous le regard de lamer,

Accorde-moi de la réjouissance,

Accorde-moi de la revigorence,

Afin que je surmonte ce monde d’enfer.

Sous le regard de lamer,

Accorde-moi tes sublimes baisés,

Afin que mes soucis soient apaisés,

Et que j’échappe aux tourments qui me serrent.

Sous le regard de lamer,

Laisse-moi te dire que je t’aime!

Et qu’à jamais je t’aimerai!

Peu importe l’univers!

Sur terre ou dans Jupiter,

Toujours je t’aimerai!

Et de cela tu peux être fière

Car je te le dis sous le regard de la mer!

Mon raisin, deviens SAPIN.

C’est vrai que d’aucuns,

Voudraient rester raisin

À cause de son vertueuxvin

Qui, dans certainscoins

Se boit accompagner dupain.

Le vin et lepain,

Sont la chair et le sang du christ le très saint;

Du moins selon un dogme lointain.

C’est pourquoi dans tous les jardins,

Jardins où l’on cultive le raisin,

Il est planté dans tous les coins et recoins.

Et il est traité avec beaucoup desoin,

Car il serait le symbole du très saint.

Mais malgré cela, fils deviens SAPIN!

Car un jour vin le requin,

L’hiver avala le raisin.

Et du coup, maigre il devint,

Laid comme le symbole d’un malsain.

Or le SAPIN, à l’instar duDIVIN

Qui en toute situation reste toujours divin,

Lui, hiver ou été reste toujours sapin.

Et demeure à jamais serein.

Alors, deviens SAPIN.

À l’instar des philosophes comme Plotin,

Eux qui défièrent les requins.

Et qui vécurent au-dessus des malins.

Fils, deviens SAPIN!

Fils, deviens UN!

Fils, deviens SEREIN!

Et imperturbable tel leDIVIN

réalise-toi

Nous sommes tous grands en émanation,

Mais ne peut l’être dans la manifestation,

Que celui qui s’auto-réalise commetel,

En dépassant sa condition mortelle.

Alors si tu veux, sois enfant;

Puisque tu te considères commetel.

Sinon sois à jamais le grand,

Puisque tu l’es déjà au plus profond detoi.

Nous sommes tous forts en essence,

Mais ne peut l’être dans ce monde d’apparence,

Que celui qui s’auto-réalise commetel,

En transcendant les limites de sa condition naturelle.

Alors si tu veux, sois faible;

Puisque tu te préfères commetel.

Sinon à jamais, sois le puissant,

Puisque tu l’es déjà au plus profond detoi.

Nous sommes tous maitres et même illimités.

Mais ne peut l’être dans la société,

Que celui qui s’auto-réalise commetel,

En vainquant ses limites corporelles.

Alors si tu veux, sois esclave,

Puisque tu te plais comme tel;

Sinon à jamais, sois le maitre,

Puisque tu l’es déjà au plus profond detoi.

Nous sommes tous ailés dans notre nature primaire,

Mais ne peut l’être dans la nature secondaire;

Que celui qui s’auto-réalise commetel,

En s’harmonisant avec son être éternel.

Alors si tu veux, sois rampant,

Puisque tu te crois comme tel;

Sinon à jamais, sois volant,

Puisque tu l’es déjà au plus profond de toi.

Oui fils realisetoi

Blanche partout!

Moi qui me contentais de croire

Que la femme blanche n’était blanche,

Que sur les parties qu’on a l’habitude devoir.

C’est-à-dire les pieds, les bras… et laface.

Moi qui croyais que quelquepart,

Quelque part où la vue estrare,

Différait du reste ducorps

Donc, j’avaistort.

Moi qui croyais qu’étant brillante comme del’or,

Tu étais aussi sans doute multicolore.

Mais parcourant ton corps sidoux,

En moi, cette ignorance est éliminée.

Car je viens soudainement de me rendre compte,

Avec beaucoup de surprise et de honte,

Que tu es blanche partout, partout oui partout!

Même là où on ne peut pas s’imaginer!

Alors, ayant su que tu es blanche même dans les endroits cachés,

Nul ne pourrait encore me mentir.

Mais pour que je puisse vraiment me réjouir,

Laisse-moi te faire une invite:

Tu es certes blanche sur ton paraitre,

Mais sois aussi blanche dans ton être!