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Dans cette nouvelle collection de récits érotiques contemporains, Eva Rossi explore les frissons du désir dans un monde où les apparences sont souvent trompeuses, et où les corps parlent plus franchement que les mots. Chaque histoire, délicatement ancrée dans une France sensuelle et quotidienne, dévoile des jeux de séduction imprévus, des élans retenus trop longtemps, et des passions qui, enfin libérées, consument tout sur leur passage. Une plume raffinée pour des confidences charnelles, à la lisière de l’intime. Au cœur de cet ouvrage, le récit "Le jeu de l’amour et du lit" met en scène une cohabitation inattendue : celle d’une jeune femme troublante et du père de son amant. Un été brûlant, une maison partagée, des silences équivoques… Et puis ce regard, ce sourire d’homme mûr qui en dit long. Il lui ouvre les portes de sa maison. Elle en franchit les seuils… et bien d’autres encore. « Il me fit un sourire tendre. “Tu es la bienvenue aussi longtemps que tu le souhaites.” Je crus entendre : aussi longtemps que tu le désires. Et dans son regard, j’ai cru lire tout ce qu’il ne disait pas. » À travers ces récits où l’érotisme se mêle à la finesse psychologique, "Le jeu de l’amour et du lit" nous invite à explorer les zones troubles de l’attirance et les frontières floues entre convenance et tentation. Un livre à lire les sens en éveil… là où le plaisir naît toujours d’une promesse.
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Seitenzahl: 86
Veröffentlichungsjahr: 2025
Le jeu de l'amour et du lit
Histoires Érotiques Interdites de Sexe Tabou pour Adultes
______________________
Eva Rossi
Sommaire
Imprint
Introduction
Avant de commencer...
LE JEU DE L'AMOUR ET DU LIT
Acte 1
Acte 2
LE DOC MEXICAIN
LE CLUB LIBERTIN
LE CHAUFFEUR DU CAMION
LE CADET
Avant de partir...
© 2025 Eva Rossi
Photo de couverture : Canva
Impression et distribution pour le compte de l'auteur :
tredition GmbH, Heinz-Beusen-Stieg 5, 22926 Ahrensburg, Allemagne
L'ouvrage, y compris ses parties, est protégé par le droit d'auteur. L'auteur est responsable de son contenu. Toute utilisation est interdite sans son accord. La publication et la diffusion sont effectuées sur ordre de l'auteur, à contacter à l'adresse suivante : Eva Rossi, Friedrichstraße 155, 10117 Berlin, Allemagne.
Adresse de contact selon le règlement européen sur la sécurité des produits : [email protected]
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Un bisou et une bonne lecture, Eva!
Personnages :
• Ben
• Albert
• Isabelle
• Sophie
• Étienne
Albert
Il faisait nuit noire. Une chaleur étouffante oppressait la banlieue. Albert rentrait chez lui après avoir laissé sa femme Isabelle chez ses amies. C'était la période de l'année où elles partaient se détendre quelques jours aux thermes. Albert, un homme bien fait, ne se consolait pas à l'idée de devoir jouer à la patience dans un lit trop grand. Il reprocha à Isabelle de l'avoir abandonné : « Comment vais-je faire sans mes deux sandwichs au chocolat préférés et me contenter de mes deux misérables petits gâteaux à la crème ? ».
Peut-être devrait-il consulter une professionnelle spécialisée dans ce domaine ? C'est ce qu'il pensait en mettant la clé dans la serrure et en entrant dans la maison. À sa grande surprise, il aperçut dans le couloir un beau derrière féminin, bien galbé, qui se détachait dans la pénombre. La jeune femme aux cheveux clairs se retourna, poussa un petit « oh ! » et tenta de couvrir maladroitement ses formes généreuses. La vision disparut rapidement, se réfugiant dans la chambre de son fils. C'était sans aucun doute la dernière conquête d'Étienne. Le garçon avait de plus en plus bon goût ! Avec cette belle image mentale, il se réconforta énergiquement pour enfin réussir à s'endormir, tâche rendue difficile par l'air lourd et les soupirs et gémissements langoureux qui provenaient de la chambre voisine.
Sophie
Je rêvais éveillée devant mon jus d'orange, repensant à la nuit passée avec mon nouvel ami. Ah ! Le beau Étienne, un peu maigre, mais fort comme l'acier, avec une barbe de trois jours qui lui donnait un air aristocratique. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu deux orgasmes d'affilée !
Quelqu'un arrive. Je suis nerveuse : c'est toujours gênant, au petit-déjeuner, avec des cernes après une nuit de sexe effréné, de tomber sur un inconnu. Surtout s'il vous a surprise la veille au soir, complètement nue.
Le père d'Étienne se présente poliment et je réponds à ses questions : Sophie. Silence gênant. Non, monsieur Albert, nous ne nous connaissons que depuis deux jours et demi. Nouveau silence. (Mais où diable est passé Étienne dans la salle de bain ?) Non, non, monsieur, je ne travaille pas en ce moment, mais je m'occupe de la maison toute la journée.
Pendant que je dis cela, Étienne apparaît enfin et demande à mon père si sa petite amie peut rester chez nous quelques jours, jusqu'à ce qu'elle trouve un autre endroit où loger. Je rougis. Son père hésite un peu, mais ne remarque pas mon mensonge. Il me fait un beau sourire : il n'y a aucun problème, au contraire. Je veux expliquer que je ne peux plus vivre rue des Amourettes, parce que... Il m'interrompt : il m'assure que je n'ai pas à me justifier et répète que je suis la bienvenue aussi longtemps que je le souhaite. Après cela, ouf ! Je change de sujet : à partir de maintenant, tant que la chaleur durera, il restera dans la chambre d'amis au sous-sol. Il dormira mieux là-bas. Et nous discutons tous les trois jusqu'à ce qu'ils partent tous les deux travailler.
Le père d'Étienne est gentil, malgré son apparence sévère. Grand comme son fils, mais nettement plus robuste. Et beau pour son âge.
Cela dit, je pars explorer ma nouvelle maison !
Ben
« Ah non ! Ça ne va pas se reproduire ! Cette salope ! Cette snob ! Me laisser avec l'excuse qu'elle a besoin de réfléchir, me laissant payer tout le loyer et, une semaine plus tard, s'en trouver un autre ! Coucher avec ce type, Étienne, c'est trop pour moi ! Je vais te montrer, chérie, tu vas voir ! Et je te remettrai dans mon lit, sinon je ne suis plus Ben ! »
Albert
À l'heure du déjeuner, Albert quitta le bureau pour faire un tour. Un peu d'exercice lui changerait les idées. Ses collègues lui disaient qu'il était distrait. Il rêvait d'être dans les bras d'Isabelle et ne pouvait s'empêcher de regarder les jambes de ses collègues. Il se retrouva par hasard rue des Amourettes et sourit en se souvenant de la petite blonde que son fils avait ramenée à la maison. Ce petit Étienne était devenu un vrai petit voyou ! Que de progrès en un an ! Mais il lui avait dit que ça ne durerait pas avec cette fille : une vraie sainte !
Albert s'était permis d'admirer Sophie au petit-déjeuner : petite, un visage de chérubin, les courbes d'une vraie femme, des yeux bleus comme le ciel et une voix aiguë : une proie intéressante ! Dommage que ses jours avec Étienne soient comptés !
Il était plongé dans ses pensées lorsqu'il crut reconnaître Sophie au loin, sur le trottoir. Elle lui tournait le dos, mais il aurait reconnu ses fesses entre mille. Il se souvenait de ses cheveux blonds cendrés qui tombaient sur ses épaules et de sa silhouette voluptueuse. Mais qui était cette personne qu'elle embrassait passionnément ? Il ne distinguait pas bien son visage. Quelqu'un de nettement plus grand et plus robuste. Un instant plus tard, ils disparurent dans une maison.
Quel mystère ! Par respect pour Étienne, il décida d'enquêter un peu avant de retourner au bureau.
Sophie
Étienne était parti travailler.
Quelle nuit merveilleuse nous avons passée ! Pendant des heures, il m'a fait l'amour comme un dieu. Ensuite, nous avons failli nous disputer pour la première fois depuis que nous nous connaissons. Il était de mauvaise humeur parce que j'avais refusé les obscénités qu'il me proposait. Non, pour ce qui est de la fellation, je l'ai supplié de ne pas insister.
Au fait, hier, j'ai trouvé la collection de DVD et de Blu-Ray de ses parents dans le sous-sol : les films couvrent tout un mur. Et la moitié sont des films pornos. J'en ai regardé un, assez excitant d'ailleurs. (Je n'ai rien dit à Étienne, ni de mes trois orgasmes à la suite, ma meilleure performance ! Je ne lui ai rien dit non plus de ma rencontre avec Ben, mon ex. Étienne ne comprendrait pas).
Soudain, surprise ! Son père est apparu dans la cuisine. Il arrive toujours quand je m'y attends le moins. Je dois dire que je pensais être seule à la maison. M. Albert s'excuse : il a pris quelques jours de congé parce qu'il n'avait pas envie de travailler. Aïe ! Pas question de rester seule avec lui. J'ai bégayé que je devais y aller, que j'avais des choses à faire en ville.
Les yeux brillants, il m'a demandé si je retournais rue des Amourettes... comme hier... pour retrouver quelqu'un de très... intime, visiblement très intime. Et, le plus intéressant : c'était une femme ! Il avait tout vu par la fenêtre.
J'ai commencé à pleurer : « S'il te plaît, ne dis rien à Étienne. Je t'expliquerai tout : Ben était ma petite amie (son vrai nom est Bénédicte). Nous avons rompu. Elle a gardé l'appartement. Mais Ben, pour l'instant, prend ça très au sérieux. Nous nous sommes revus, nous avons discuté et... cette fois, je n'ai pas pu lui dire non. Oui, j'ai couché avec elle, mais c'était pour lui dire au revoir. C'est fini, je vous le jure ! Monsieur Albert, sachez qu'entre Étienne et moi, c'est sérieux ».
Il m'a écoutée, puis, bizarrement, il a changé de sujet : il m'a parlé de sa femme, de combien il l'aimait et de combien elle lui manquait. Je l'ai regardé sans comprendre. Il m'a juré qu'il ne me tromperait pas, mais qu'en échange, il voulait m'offrir ses services pour... Je suis restée bouche bée. J'ai catégoriquement refusé. C'est un bel homme, je le reconnais, mais quand même !
Albert
Pour Albert, une soirée tranquille à la maison s'annonçait. Exactement ce qu'il détestait. Étienne lui avait dit qu'il ne rentrerait pas à la maison ce soir-là : une fête surprise avec des amis. Ce serait une soirée de folie. Sa petite amie l'accompagnerait, mais c'était peut-être le bon moment pour y mettre un terme.