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2044 Igor LINTILLAC se lance dans la première exploration de Titan, la plus importante des lunes de Saturne. Il n'a pas la moindre idée que le monde qu'il quitte se dirige vers un déséquilibre épouvantable. Quand il reviendra, sa planète aura-t-elle une chance de tirer profit des connaissances qu'il a acquises ou sera-t-il trop tard pour échapper à une destinée fatale ?
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Seitenzahl: 151
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Auto édition du même auteur :
- Le fantôme au réveil
- les disparus de 33
À tous ceux qui se posent des questions sur l'univers dans lequel nous vivons et l'avenir de notre planète.
Remerciements:
- Merci à Marie pour la réalisation des pages 1 et 4 de couverture
- Merci à Marie-France pour sa relecture rigoureuse
« Mes yeux se ferment et ne comprennent pas le rêve dans l'espace infini qui s'éloigne, insaisissable, devant moi. »(Paul Gauguin)
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
EPILOGUE
Le 12 novembre 1980 la sonde Voyager 1 survole Titan satellite de Saturne.
La sonde Cassini-Huygens, lancée le 15 octobre 1997, s’est insérée en orbite autour de Saturne le 1er juillet 2004. Il lui a fallu plus de 7 ans pour faire ce voyage, ou très exactement 2664 jours.
Le14 janvier 2005, Huygens le module réalisé par l'Agence Spatiale Européenne "ESA" et transporté par la sonde Cassini s’est posé sur Titan.
Le 8 juillet 2051, c’est l'homme à son tour qui y pose le pied …
2058
Enfin il est de retour dans l’orbite terrestre …
Igor LINTILLAC se déplace vers le hublot qui lui permet d'observer l'environnement de son module. Revoir la planète bleue va le changer des couleurs ocre de la planète dite "rouge" qu'il a quittée il y a bientôt trois mois.
Comme il a également passé auparavant trois mois dans les nuances orange de Titan, le bleu et le vert de sa terre natale lui manquent énormément.
Au total avec la durée du voyage aller-retour, cela fait près de quinze années qu'il a quitté sa planète pour mener à bien la mission Gautier-Owen dont l'objectif était de poser un homme sur le satellite de Saturne.
Ces deux astrophysiciens avaient été dans les années 2000 les promoteurs de la mission Cassini. Il avait donc été considéré comme une évidence de baptiser cette nouvelle grande aventure des noms de ces illustres passionnés par l'étude de Titan.
Depuis 2004, année où le module Huygens s'était posé pour la première fois sur cet astre, plusieurs robots y avaient été à nouveau envoyés pour mieux le connaître et préparer une visite humaine.
En parallèle, les explorations de notre satellite, et de Mars la planète habitable la plus proche de la terre se sont multipliées sur fond de concurrence entre les grandes nations spatiales. La Chine s'était focalisée prioritairement sur la Lune avec la Russie. Les États-Unis avec l'Europe avaient fait de Mars leur objectif principal.
À la naissance d'Igor en 2018, les techniques sont encore peu développées mais vont s'améliorer de manière inimaginable dans les années 2030 avec l'apparition de la concurrence d'acteurs privés comme les Américains Elon Musk, à la tête de SpaceX, Jeff Bezos et sa société Blue Origin, ou encore le Britannique Richard Branson, dirigeant de Virgin Galactic.
Ils ont apporté une vision nouvelle de la conquête de l'espace en l'ouvrant au tourisme spatial. Ils ont aussi mis au point de nouvelles fusées et de moteurs permettant de se projeter sur des objectifs plus lointains.
Les premières missions puis l'établissement par le consortium américano-européen d'une base permanente sur Mars furent les actualités dont Igor entendit parler tout au long de son enfance.
L'ambition d'Elon Musk d’y établir une colonie d'un million de personnes avant 2060 n'avait pu être réalisée. Mais les allers-retours vers la planète rouge étaient devenus une routine lors du démarrage de la mission Gautier-Owen en 2034. La durée du voyage restait cependant toujours d'environ trois mois en fonction de l'alignement des planètes.
Le retour tellement attendu d'Igor, après toutes ces longues années ne s'effectuait pas dans les conditions imaginées. Le jeune prodige avait réussi à gagner l'unique place pour devenir "l'Homme de Titan". Il avait vécu sur Titan une expérience et surtout acquis des informations incroyables.
Devenu le dépositaire exclusif d'une information capitale il devait la communiquer à la population entière de sa planète d'origine. Mais celle-ci avait changé d'une manière si importante que son message risquait de ne plus être suffisant pour arrêter le processus en cours …
Se préparant à orienter son regard vers l'extérieur, son esprit le ramena à son histoire, celle qui avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui, l'homme désigné par le destin pour apporter au monde une nouvelle d'une importance capitale.
C'est en 2018, à l'entrée de la base de Francazals à Toulouse que fut trouvé dans une poubelle par Loïs REGAIN technicien informatique, un bébé de quelques heures.
Il faut croire que le destin du nouveau-né était déjà marqué par les techniques de pointe, car c'est sur cette base que la phase européenne de la réalisation du projet lancé en 2013 par Elon Musk "l'Hyperloop Transportation Technologies" va se réaliser. C'est là que doit être réalisé l’assemblage de sa première piste d’essai dans son centre de recherche et de développement de Toulouse.
Le nouveau-né fut récupéré par les services sociaux et après des recherches infructueuses sur ses parents fut baptisé Igor. Ce prénom était inspiré par le retour des frères Bogdanoff l'année précédente comme chroniqueurs scientifiques dans l'émission "Touche pas à mon poste"!
Il fut assez rapidement proposé à l'adoption et à moins d'un an fut confié à un couple.
Celui-ci, sans enfants âgés tous deux d'une quarantaine d'années, choisit sans hésiter Loïs comme parrain. Le couple tenait un gîte et chambres d'hôtes dans un petit coin de l'Aveyron près de Saint-Afrique. Il était situé dans les terres du Rougier du côté de Camarès.
Le voyageur qui s'y aventure est surpris, en parcourant la campagne, par le contraste entre le bleu du ciel et le rouge de la roche gréseuse qui compose ce paysage lunaire parsemé de vert et balayé par le vent. Cette couleur – rouge comme un symbole - donne au pays toute son identité, et suivra le jeune adopté jusqu'aux confins de l'espace.
C'est donc sur cette terre de sang, secteur d'élevage des brebis laitières de race Lacaune qui fournit le Roquefort fromage de caractère, que notre petit Igor fit ses premiers pas.
Très tôt, on remarqua chez lui des capacités physiques et intellectuelles exceptionnelles. Sa scolarité se déroula de manière si aisée qu'à seize ans il arrivait aux portes de l'université. Son avenir était pour lui tout tracé. Il ferait carrière dans le domaine de l'espace.
Ce désir lui était venu très tôt quand avec son père il passait des soirées entières à observer les étoiles. Cette soif de l'inconnu le fascinait. Il demanda à ses parents de faire de nombreuses visites à la cité de l'espace à Toulouse. Grâce à son parrain il put entrer en contact avec les équipes qui travaillaient sur le projet d'Elon Musk à Francazals.
Il était à tel point passionné qu'il devint leur mascotte et eut du coup la possibilité de rencontrer le Grand Patron en personne. Celui-ci impressionné par sa détermination lui proposa de garder le contact et de l'informer quand il aurait fini ses études afin de lui proposer un travail dans son entreprise. Du coup, une fois atteint le niveau universitaire, il chercha la formation la plus proche de ses objectifs.
La première année, il entra à l’IPSA (École d’Ingénieurs-Aéronautique et Spatiale) à Toulouse pour se spécialiser dans la logistique, la conception des systèmes spatiaux ou aéronautiques.
Il y apprit que dans la formation de l'ESTACA (École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile) à Paris, il y avait en 4ème année un stage d'ingénieur au CNES spécialisé dans la recherche sur les caractéristiques du sol martien.
Ces recherches étaient effectuées à partir des informations recueillies lors des missions effectuées sur Mars. Toujours à l'ESTACA l'année d'après, en fin d'études, un autre stage était possible à Astrium Space Transportation. Celui-ci très pointu portait sur l'étude des nouvelles chaînes de navigation et l’évolution du contrôle des lanceurs. Cette information le décida de quitter Toulouse pour le Campus Paris-Saclay.
Parallèlement, durant ces cinq années d'études, il passa les brevets de pilote arrivant à obtenir sa licence pour les long-courriers. C'est donc à 21 ans que diplômé il reprit contact avec Elon Musk, son mentor, qui avait été à l'origine de la création du Consortiom Américano-Européen.
Durant ses études il avait suivi en permanence l'évolution extrêmement rapide des technologies pour la conquête de l'espace.
C'était pour lui un feuilleton passionnant de voir émerger les projets qu'il avait entrevus dans ses rêves les plus fous. Les évolutions techniques laissaient entrevoir de nouveaux engins plus performants. D'ambitieux projets voyaient le jour dont s'étaient emparées les grandes puissances de la planète. Elles étaient soutenues par des consortiums industriels qui voyaient dans l'espace s'ouvrir de nouvelles sources de profits en exploitant des matériaux rares ou de plus en plus surexploités sur terre.
Les Américains se positionnèrent les premiers sur le sujet. Le Space Act of 2015, fut adopté de manière unilatérale. Cette loi américaine, autorisait les entreprises privées à forer des corps célestes pour en extraire les matières premières et les commercialiser. Cette loi permettait ainsi aux Etats Unis de contourner le traité qu'ils avaient signé avec le Royaume-Uni et l'Union soviétique le 27 janvier 1967, ratifié à l'unanimité par le Sénat américain et entré en vigueur le 10 octobre 1967. Ce traité par son article 2 indiquait que "L’espace extra-atmosphérique, y compris la lune et les autres corps célestes, ne peut faire l’objet d’appropriation nationale …"
Par réaction, la Chine et la Russie s'étaient associées pour de ne pas laisser les États-Unis seuls sur la Lune, s'accaparer ses ressources naturelles. Les deux états avaient décidé de coopérer dans la réalisation d'une base de recherche habitée sur la lune.
Le choix de la position de cette base s'était porté sur la face cachée de notre satellite permettant un développement moins visible depuis la terre.
Sa construction avait débuté en 2026 et la mise en service en 2035 l'année où Igor faisait son entrée à l'ESTACA.
Grâce au lanceur super-lourd "Longue Marche 9" les chinois s'y sont installés sur la durée.
Pour que leur colonie lunaire puisse y vivre, il leur a fallu développer au maximum les ressources sur site. L'eau étant un élément primordial et prioritaire, elle a été recherchée au pôle sud dans des régions plongées en permanence dans l’ombre, à –120°C. C'est la glace détectée par la sonde américaine "Lunar Reconnaissance Orbiter" qui a été utilisée.
L’électrolyse de l’eau leur a permis aussi de produire de l’hydrogène, de l’oxygène liquide et du peroxyde d’hydrogène, carburants utilisés également pour les vaisseaux spatiaux.
L'installation de cette colonie avait pour but principal de récupérer de l’hélium-3. Cet élément est une chose extrêmement rare sur Terre mais abondant sur le sol lunaire car il y est déposé par les vents solaires.
Cet isotope est le carburant idéal pour la fusion nucléaire. Processus différent de la fission qui permet en assemblant deux noyaux atomiques légers de produire des quantités considérables d'énergie sans déchets radioactifs. L’hélium-3 permettrait ainsi de résoudre les problèmes énergétiques terrestres en plus de servir aux moteurs spatiaux, d'où l'importance de cette exploitation.
Plus ambitieux encore, d'autres objectifs étaient affichés. Les Russes délaissant l'ISS préparaient avec leur nouveau partenaire la mise en orbite autour de la lune d'une nouvelle station spatiale devant servir de base pour des expéditions plus lointaines vers Mars notamment.
Quelle en était la raison ? La lune possède des ressources nouvelles, mais ce sont celles de Mars qui paraissent les plus intéressantes. Dans l'idée des russo-chinois la Lune devient une sorte de station-service pour les opérations en orbite terrestre, et pour les vols interplanétaires, vers Mars et au-delà.
Du côté des États-Unis, il y avait l'injonction de Donal Trump faite à la Nasa de remarcher sur la Lune et d'y construire une base avancée vers Mars. Ils avaient donc eux aussi pour premier objectif de remarcher sur notre satellite
Le programme Artemis avait donc été mis au point complété par la station spatiale Gateway. Placée elle aussi sur une orbite lunaire, elle devait faciliter la route vers Mars comme celle préparée par les russo-chinois.
La concurrence était donc rude.
Les pays en développement, très inquiets des positionnements américains et des ambitions chinoises acceptèrent, pour ne pas rester sur la touche, des collaborations qui se répartirent en fonction des intérêts géopolitiques soit du côté chinois soit du côté américain.
L'Europe, dont particulièrement la France, était très impliquée dans le projet Artemis. Sans abandonner totalement une coopération avec une Russie fragilisée par les évènements en Ukraine, elle continua dans les projets engagés avec la Nasa.
En effet l'agence Européenne avait déjà depuis 2025 fourni le module de service du vaisseau Orion un élément vital pour la vie des astronautes et devait aussi réaliser des éléments pour le projet de la station Gateway.
Pour ne pas se faire distancer dans la course vers la Lune, la Nasa abandonna le projet Gateway se consacrant exclusivement au projet lunaire. Mais elle ne voulait pas pour autant abandonner l'objectif Mars.
Elle délégua donc le projet au secteur privé qui grâce à des temps de réaction et des innovations techniques époustouflantes était devenu pratiquement égal à l'agence américaine.
C'est donc en 2036 que fut créé le CAEM (Consortiom Américano-Européen pour Mars).
A cette période, pour Igor, il restait encore deux années de formation. Restant en contact avec l'équipe d'Elon Musk, il préparait son intégration dans l'équipe du projet Martien en allant puiser au maximum dans le cadre de ses études tout ce qui s'approchait concrètement de cet objectif.
Depuis des années, Elon Musk n'ambitionnait rien de moins que d’établir avant 2060 une colonie d'un million de personnes sur Mars. La décision de la Nasa de déléguer au privé le projet martien ne pouvait que l'enthousiasmer. L'entrepreneur reprit donc l'ébauche de fond en comble.
Avec son esprit d'innovation, il réunit toutes les idées et recherches antérieures qui avaient été soit oubliées soit abandonnées parce qu'elles semblaient irréalistes ou trop coûteuses à mettre en oeuvre et en tira tout ce qui pouvait faire progresser son projet.
Grâce à ses immenses moyens financiers et aux nouvelles connaissances techniques, il mit au point un nouveau procédé pour envoyer en orbite de petits éléments et les y assembler de manière automatique. Ces "pièces détachées" étaient envoyées par vagues successives grâce au système de lancement cinétique électrique au sol mis au point par la société Spin Launch qu'Elon Musk s'était empressé de racheter voyant le potentiel de cette innovation technologique.
Spin Launch était une jeune société qui avait mis au point une nouvelle méthode pour mettre en orbite basse des masses de 200 Kg. C'est la masse qui correspond à de petits satellites. Le système de lancement n'utilisait plus une fusée classique avec du carburant mais un lancement en rotation faisant effet de fronde. Ce mode de lancement utilisant l'énergie cinétique créée par une mise en rotation électrique avait l'avantage de coûter moins cher et d'être écologique. En plus les lancements pouvaient se succéder de manière rapide.
Les éléments une fois lancés et l'assemblage réalisé en orbite, c'était aux hommes de le compléter avec du matériel plus imposant utilisant toujours un lanceur traditionnel.
Grâce à cette méthode Elon Musk se donnait la possibilité d'aller sur Mars. Sa fusée Starship dotée d'un moteur à énergie nucléaire lui permettait de se passer de l'étape lunaire et d'en assurer aussi largement le retour.
Cela évitait de transporter des volumes de réserves d'énergie en laissant plus de place pour les équipages et surtout pour ramener les matériaux extraits de la planète rouge. C'était d'ailleurs le retour financier de ce commerce qui motivait son investissement.
Le pari fut réussi. Dès la fin 2039 les premiers hommes posèrent le pied sur Mars. Igor rentrait dans sa vingt et unième année et était déjà intégré dans le centre de recherche du CAEM sur sa base française à Toulouse. Mais son intention était de rentrer dans le cercle des candidats aux voyages martiens. Pour ça, il lui fallait attendre un peu. L'objectif d'Elon était d'assurer les conditions d'exploitation sur Mars. Cela demandait d'abord de faire monter en puissance la base qu'il y avait installée.
Installée, plus précisement enterrée. Les conditions de vie sur cette planète y sont très difficiles : écarts des températures importants entre le jour et la nuit, tempêtes de poussières très fréquentes et surtout les radiations mortelles pour l'homme. Pour pouvoir y vivre les ingénieurs du CAEM mirent au point des cellules de vie souterraines grâce au "Daedalus" un appareil sélectionné au départ par l'ESA pour effectuer une exploration des entrailles de la Lune. Adapté pour Mars, le rover permet de relier les cellules entre elles en creusant des tunnels. L'ensemble est alimenté en énergie par des réacteurs Kilopower.
L'eau au départ a été amenée de la terre et recyclée, mais puis a été très vite fournie par des forages. L'oxygène fabriqué à partir de l'eau a été le dernier point à régler avant d'entreprendre l'exploitation minière. Celle-ci étant entièrement robotisée a permis de limiter le nombre d'astronautes à vivre en permanence sur la planète.
Pour remplacer les humains, Elon avait misé dans les années 2020 sur son mystérieux projet de robot humanoïde de Tesla dénommé "Optimus", mais il avait été devancé par le britannique Engineered Arts qui avait créé la surprise avec son robot "Ameca" avec des expressions faciales très réalistes, il s'était donc empressé de racheter l'entreprise pour faire un mélange des deux projets. Ce sont ces robots qui pour une grande part réalisent l'ensemble des tâches y compris la navigation.
Les produits extraits sont alors mis en orbite avec le système de lancement SpinLaunch plus performant encore que sur terre, étant donné la pesanteur plus faible de Mars, le retour sur Terre se fait sur le même principe que l'aller avec récupération sur une base spéciale pour le déchargement des minerais.