Le nom de la résilience - Mohamadi Zeba - E-Book

Le nom de la résilience E-Book

Mohamadi Zeba

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Beschreibung

Le nom de la résilience aborde des thèmes qui s’étendent comme un cosmos en constante expansion. Il s’agit de l’entropie, de la mécanique quantique, du big bang et de bien plus encore. Chaque poème est empreint d’une énergie cosmique et vitale, aspirant à l’élévation de l’âme et de l’esprit. Plus qu’un livre, c’est un compagnon de vie, l’un de ces rares ouvrages qui vous accompagnent à travers toutes les saisons de l’existence.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Mohamadi Zeba est l’auteur, entre autres, de New York Parallèle et de La route. "Le nom de la résilience" est son véritable premier recueil de poèmes, et peut-être le dernier. En effet, il est difficile d’écrire quelque chose qui ne soit pas une répétition après une œuvre comme celle-ci. Axée principalement sur l’intériorité du poète, la poésie de Mohamadi Zeba témoigne de son style unique : un mélange de singularité et d’originalité.

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Mohamadi Zeba

Le nom de la résilience

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Mohamadi Zeba

ISBN : 979-10-422-2048-8

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Ce livre est dédié à monsieur Wellman Guengane,

mon professeur de lettres au collège.

Que notre vie comme les nuits d’été soit courte, mais lumineuse !

Pleine et généreuse, comme un clair de lune.

Il y a la vie, ses coups du sort, ses joies, sa brutalité, son absurdité et son sens, son injustice et sa beauté, ses délices, ses mystères, ses récompenses, il y a la vie et ce que nous en faisons.

Charlotte Valandrey, in N’oublie pas de m’aimer

Amour

Nous irons vers le sud

Encore tôt, à l’heure même où la sphère d’or esquisse un sourire timide,

Nous emprunterons le sentier qui s’enfonce dans la campagne, l’un à l’autre unis.

Main dans la main, revigorés par le vent frais matinal, nous irons d’un pas solide.

Les oiseaux, éternels musiciens de la nature, entonneront leur chant séculaire,

À la gloire de nos cœurs, coureurs de chemins ramenant à l’essence de l’instant présent.

Nous marchons d’un pas gaillard vers le sud profond, où la vie ruisselle en abondance,

Jusqu’aux abords discrets d’une plage à São Paulo, mère de la douceur et de la sérénité.

Guarujá, tout en fièvre, brûle de nous offrir son généreux soleil en toute bienveillance,

Sur le sable fin, là où nos corps s’abandonneront dans la communion, nous surprendra un doux sommeil.

Enveloppés dans les bras tendres de l’amour, nous écouterons l’océan chanter son hymne infini,

Les vagues nous murmureront la douce suspension du temps,

Un refrain envoûtant que toi et moi, pour l’éternité, chérirons,

Plongés dans la douceur des soirs étoilés, sous la lueur argentée,

Ce même été naissant où nos regards s’embrasèrent, je couronnerai ta main d’un diamant pur,

Pour ainsi graver notre amour dans la gemme intemporelle, celle qui sait tant braver le flux des années.

À l’instant où balbutie encore l’aurore, nous partirons d’un même élan,

Cap sur le Sud profond, bras entrelacés, la brise à nos oreilles chuchotera sa complicité,

Vêtus avec nonchalance, nous marcherons à la cadence de tes pas,

Habitants du flux de chaque seconde, attend de nous élever jusqu’à l’extase Guarujá.

Orielle

J’ai mémoire de notre première rencontre en ce jour de pluie,

Les gouttes d’eau en furie martelaient bruyamment le macadam.

Une silhouette gracieuse hâtait le pas, à l’abri d’un diaphane parapluie,

Mes yeux, rivés sur toi depuis mon poste, à l’angle de Notre-Dame.

Brûle en moi déjà le désir d’écrire, belle Orielle, la partition de notre vie à deux,

Ton regard, en moi, fait éclore des papillons, je porte volontiers le fardeau de l’amour.

Plus puissant que le champ magnétique terrestre, plus ardent qu’un magma, ô doux glamour !

Jamais un sentiment n’a autant embrasé mes entrailles, éveillé si fortement mes sens sous ce ciel.

L’orage s’est dissipé en un éclair, laissant ruisseler sur ma peau une douce moiteur,

Quand se sont ouvertes, sans caprice ni défi à relever, les portes de ton cœur.

Combien les étoiles brillaient dans tes yeux en acceptant ce rencard à Boulogne-Billancourt !

Plus tard, entre les quatre murs d’un bar, notre romance partira sur le tempo du Kompa.

Ô toi, à moi tout seul, ma céleste puissance et ma divine faiblesse,

Dans tes bras tendres comme velours, je brûle de sacrifier ma jeunesse à l’autel de la passion.

Mon cœur soupire après ton chant, tes paroles sucrées et enivrantes,

Ton amour illumine mes journées comme l’aube, chassant les ombres de mes nuits.

Ô toi, mon unique étoile, ma divine source de puissance et de faiblesse dans un seul corps,

Dans l’étreinte veloutée de tes bras, je brûle d’envie d’offrir ma jeunesse sur l’autel de la passion.

Mon cœur soupire après ton chant, tes paroles sucrées et enivrantes,

Ton amour illumine mes journées comme l’aube, chassant les ombres de mes nuits.

Éternelle présence

La mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure,

J’atteste sur l’honneur t’aimer sans bornes ni mesure.

Bouquet d’églantines pavoisant les ruelles de mon cœur,

À travers la lucarne de l’éternité, je contemple tes fleurs.

Ce monde de fer et d’acier s’obstine à nous maintenir à distance

Au mépris total de ta grâce qui seule infuse un sens à mon existence.

Éclat de lumière au cœur de ma vie obscure, au-delà de l’obscur, avec toi a rejailli le jour

Depuis ce premier regard complice entre deux allées des jardins du Luxembourg.

Ton étreinte, telle une grâce de la vie, a fissuré la glace de la solitude qui m’a toujours enveloppé.

Désormais, mon cœur repose sous la douce couverture de ta tendresse, rêvant de la lune et d’étoiles lointaines.

Comme la rivière charrie une goutte d’eau, emporte-moi avec la même impétuosité.

Ta bienveillance inconditionnelle me pousse à chérir ton amour comme un saint serment.

Quiconque aime et trouve un amour en retour devient l’habitant de l’âme de chaque seconde,

Celui qui n’a point goutté au nectar de l’amour n’est emporté que par la barque du temps.

Prends-moi à tes côtés, et je ne céderai jamais au désamour, qu’il soit voué aux gémonies

Le temps peut s’envoler, mais notre histoire n’aura point de passé, il sera un présent éternel.

Symphonie d’amour : les anges de l’humanité

Un soleil d’amour éclatant s’est levé sur le chagrin de deux mondes,

Dans les veines ardentes de deux âmes, s’est mis à couler l’élixir du bonheur.

Une symphonie d’euphorie emporte dans sa danse frénétique deux cœurs avides

Désireux de se fondre l’un dans l’autre, pour combler chacun son profond vide.

Une idylle défile en cinémascope, scénario écrit par deux cœurs enflammés.

L’entrain peint le firmament, carpe diem, une seule vie à vivre ! La seule fois réclamée.

La réalité n’a plus que l’épaisseur d’une couche de vernis, les fleurs explosent en couleurs infinies.

Le vrai amour donne des ailes, il couronne toujours les yeux d’une pluie d’étoiles scintillantes.

À l’angle d’une modeste ruelle, le Grand Amour a enlacé deux âmes intrépides,

Et ces êtres, autrefois ordinaires, ont rejoint les anges, gardiens de toute l’humanité,

Leurs cœurs, tels des boutons de roses délicates, s’épanouissent désormais, loin de la grisaille et des nuages de la haine.

Il est temps de suivre leur exemple, car l’amour a fécondé leurs âmes pour inspirer la grandeur de l’humanité.

Hymne à l’existence

Il faut embrasser la vie dans toute sa complexité,

Car une seule vie nous est donnée, en vérité.

Au sein de la nature, tout s’effeuille et s’enfuit,

Le temps d’une vie, mêlé d’épines, est une course sans trêve.

Tout au long de la route bordée de tracas, fonçons sans hésiter,

Notre esprit posé sur les coussins de nos préoccupations, sans relâche.

La trame de la vie se pare souvent de nuances grises,

Les lois de l’existence, bien souvent, nos rêves, méprisent.

Combien de fois avons-nous buté,

Contre des montagnes de contraintes surgies à l’improviste ?

C’est la réalité, tissée de gouffres et de récifs, que l’horizon dissimule,

Oui, lorsqu’elle érige des barrières infranchissables ou ouvre des précipices,

L’appel de l’abandon nous tente.

Persistons dans la joie, quels que soient les aléas,

Récoltons les roses, sans nous laisser paralyser par leurs épines

Acceptons pleinement les coups de la vie, c’est à ce prix qu’est le bonheur,

Puisque nous n’avons de réel contrôle que sur nous-mêmes,

Prenons la saine habitude de rester stoïque à chaque nuance de l’aube.

Le sage demeure calme face aux caprices du destin,

Son esprit, imperturbable, ne se perd pas dans la brume du chemin.

Il faut étreindre la vie dans toute sa quintessence,

Car c’est une évidence, il faut être aimable pour être aimé.

Il est grand temps d’amitié et d’intimité avec l’univers,

Faisons de nos existences des sanctuaires de paix, des havres de sérénité pour nos semblables.

D’une richesse infinie, la vie sait tracer la voie vers nos rêves les plus audacieux, à condition que nous payions le tribut de l’effort.

Elle détient le pouvoir de satisfaire nos désirs les plus ardents, nos soifs les plus inextinguibles et nos appétits les plus insatiables.

Ouvrons-lui grand la porte de nos cœurs, où chaque souhait, même le plus anodin, trouve résonance,

Engageons enfin avec la vie un dialogue franc, sans intention de nous voiler la face.

Elle parle toutes les langues, et elle me charge de vous dire que son secret réside dans l’amour et la volonté dont vous êtes capables.

Les saisons de l’amour

À ce printemps révolu, ce temps évanoui où j’ai passé l’essentiel de mes jours,

À rosir mon cœur de ta présence tel le soleil couchant derrière l’écran des collines,

Un éclat de mille étoiles au fond de tes yeux d’ambre doux

A embrasé une bougie d’amour dans les tréfonds de mon être.

À l’été éteint, où les vagues ont ôté ta robe près de la mer et effleuré tes courbes,

Ta nudité, éternelle, est imprimée dans le marbre de ma mémoire,

Je me souviens du flot ardent en moi, qui venait s’échouer sur les rives de ma chair,

En dehors de toi, il n’y avait rien d’autre, tu comblais toutes les lacunes du monde.

À cet automne perdu où je t’ai confié les plus profonds secrets de mon cœur,

Je cherchais à exorciser ta vie de toute trace de présence amoureuse antérieure

Je désirais bannir toute grisaille qui menaçait d’obscurcir notre récit encore à ses premiers mots,

Je conspirai avec Cupidon pour qu’il déclare une guerre sans merci à tes froideurs,

Et qu’en lieu et place de la glace sentimentale qui t’enserrait, l’amour foudroie ton cœur.

À cet hiver révolu, à nos jeunes années dérobées par le temps insaisissable,

Comme un joli violon jadis vibrant de cordes robustes, aujourd’hui usées,

Les mélodies cristallines ne s’élèveront plus pour conquérir l’éther,

La flamme de l’amour, laissée aux caprices des vents, sans entretien, s’est éteinte.

Conseils d’une mère à son fils

Mon enfant prête une oreille attentive à ces mots,

Tous mes sacrifices sont en ton honneur, cela est bien clair.

Je n’ai pas eu la chance qui est aujourd’hui tienne, celle de grandir sous l’aile maternelle

Ma mère nous a quittés quand j’avais trois ans, et de mon père, je n’ai jamais eu de trace.

Cela pour te dire que rien ne m’a été offert sur un plateau d’argent.

Loin des héritages dorés, j’ai sculpté ma destinée à travers mes propres initiatives.

Les torrents de l’adversité me submergèrent souvent,

Chaque vague semblait une épreuve insurmontable,

Et chaque coup paraissait plus puissant que le précédent.

Pourtant, dans le labeur acharné, j’ai puisé la force de persévérer,

Jamais je n’ai fléchi, malgré le désespoir qui m’assaillait.

Les obstacles sont souvent tombés sur ma tête comme une pluie de tuiles rouges,

Pourtant, j’ai toujours trouvé la force dans mon esprit et dans mon cœur pour les briser,

Relevant la tête des eaux troubles lorsque l’on me croyait noyé.

J’ai pris chaque défi que la vie m’a lancé comme une opportunité de grandir,

Je percevais chaque épreuve comme une brique essentielle de mon destin à bâtir.

Les œuvres accouchées par l’esprit sont la sève qui sustente la fierté et la dignité.

Le travail est une prière qui monte toujours à l’autel divin et un escalier pour franchir les classes sociales.

Va de l’avant, à chaque pas, mes prières t’accompagnent, fixe ton regard sur l’horizon et écoute ton cœur.

Fais toujours l’effort de toujours rester le berger de tes pulsions qui peuvent jeter un brouillard sur ton destin au lieu d’un pont.

Je t’aime plus que tout, je te bénis de tout cœur, avec tendresse, je te transmets ces mots de sagesse.

Les œuvres accouchées par l’esprit sont la sève nourrissant la fierté et la dignité

Le labeur est une prière qui monte constamment à l’autel divin, une passerelle vers l’ascension sociale.

Avance sans relâche, mes prières t’escortent à chaque pas ; fixe ton regard sur l’horizon, écoute ton cœur.

Efforce-toi absolument de maîtriser tes instincts, ils peuvent obscurcir ton chemin plutôt que de le dégager.

Je t’aime d’un amour infini, et sache que même lorsque je ne serai plus, mes bénédictions te suivront toujours.

Mémoire d’Abidjan

Comme tiré par des cordes invisibles, l’astre du jour

Plongeait dans l’abîme abyssal,

Prélude à la descente furtive de l’ombre vespérale sur Abidjan.

Les ultimes cris des rois célestes,

Où l’on pouvait encore les apercevoir, s’estompaient à l’horizon,

Les adieux résonnaient, très vite absorbés

Par le tumulte des bruits mécaniques.

Les rues et les trottoirs, envahis par les jeunes filles en fleur,

Exhalaient la joie de vivre,

C’est l’appel d’une énième soirée où l’ambiance promet encore

D’être des plus électriques,

Le jour nous avait déroulé son tapis rouge, hors du temps,

Et la nuit, naissante, nous appartenait.

Abidjan nous offrait la pierre philosophale du bonheur

Dans l’insouciance de nos jeunes ans.

À la vie, nous demandions si peu, ma tendre Faïza,

Seulement le bonheur, et elle, généreuse, versait en nous sa douce liqueur.

L’alchimie de la joie opérait en nos cœurs, le jour et la nuit,

Avec leurs nuances devenaient nos deux sœurs complices.

Combien de fois l’aube nous a-t-elle surpris, allumant tel un feu

De deux âmes en fusion, une piste de danse joyeusement bondée

De jeunesse,

En ces moments, on ne se divertissait pas, on se surpassait jusqu’aux étoiles,

Nos âmes s’épanouissaient comme des boutons de roses,

Chaque jour était une fête, on ne se contentait pas de vivre,

On habitait au cœur de la vie où palpitait le sens profond

De notre existence.

Éclat d’amour

Ton apparence, une fleur enchanteresse, ton essence, une fragrance captivante,

Ton esprit m’inspire une admiration profonde, ta beauté éveille ma saine appétence.

Ta bienveillance spontanée attendrit mon cœur, apaise mon naturel impétueux

Jamais je n’aurais imaginé qu’une âme puisse détenir mon bonheur.

Dans le coin le plus secret de mon être s’étale un tapis en ton honneur,

Viens, ma bien-aimée, il t’attend dans un écrin d’or, mon cœur aux doux battements.

Mon amour est plus profond que l’océan, plus pur que le précieux diamant,

Auprès de toi, je me sens revêtir des ailes, sous mes pieds, c’est le firmament.

Au Très-Haut, j’ai dérobé le trésor de l’existence lorsque ma flamme s’est embrasée,

Pour t’éclairer, il n’y a pas cette seconde où je ne pense à toi sans frôler joyeusement la passion.

L’émotion brûle en moi jusqu’au plus profond de mon âme et mon cœur devient un théâtre de drames,

Au moindre frémissement de ton humeur, je chante que tu es mon univers, ma seule raison de vivre.

Si un moment demeure impérissable dans ma mémoire, c’est bien celui où nos âmes

Se sont répondues, et chacun de nos cœurs a capté l’essence de l’autre,

Ainsi sacré voleur d’un bout du paradis, le bonheur par ta grâce,

A remplacé l’air de mes poumons, ma vie, trouve son apogée en ta présence éclatante,

Avec toi, les douleurs de mon existence s’envolent, jusqu’aux étoiles, je t’embrasse.

Échos d’amitié et de perte

Ami des années adolescentes, tu as prématurément emprunté le chemin sans retour, que chaque âme suit un jour ou l’autre.

Pourtant, ton souvenir résonne en moi, proclamant avec vigueur ta présence, t’ancrant profondément dans ma réalité.

L’amitié que nous avons joyeusement tissée est une épopée éternelle, gravée en lettres ardentes sur la chair même de mon cœur.

C’est l’une de ces histoires, brique essentielle dans l’édifice de mes souvenirs, que mon esprit chérira jusqu’à mon dernier souffle.

Nos amis, acolytes à la croisée des chemins, peuvent l’être pendant des mois, voire des années, mais les véritables demeurent des complices éternels.

Ce sont bien eux qui, à la fin, restent les fragments de nos êtres, les parcelles de nos âmes, et c’est d’eux que nos identités sont profondément pétries.

Ils resplendissent telles les premières fleurs du printemps, nourrissant nos jardins intérieurs de leur pleine vigueur,

Ils sont le miel apaisant, sucrant et allégeant le fardeau des mois et des années, nous emportant dans leur course effrénée.

Aussi longtemps que mes doigts caresseront les pages d’un roman, je me souviendrai de nos conversations passionnées sur nos lectures respectives,

Sous la lueur tendre de la lune, sur les terrasses des cafés, nous explorions nos destins croisés et comptions les étoiles dans le ciel enchanteur de la littérature.

Nos âmes résonnaient en parfaite harmonie, vibrantes à l’unisson, connectées par une énergie cosmique,

Je pouvais m’abreuver de tes paroles pendant des heures, comme on puise à une source de montagne sacrée.

La passion fusionne nos âmes, un lien inégalé, notre amitié, pure et sans nuages, un trésor précieux, gravé dans la pierre du destin.

Ce matin où tu as pris congé du soleil, ta bien-aimée étoile, où as-tu bien trouvé asile ? Ton absence m’envahit, pesante comme une nuit sans lune.

À chaque seconde, tu hantes mes pensées, ta présence s’incruste dans la pierre précieuse de ma mémoire,

Mon cœur restera ton sanctuaire, un refuge éternel où tu as échappé au monde pour y trouver abri.

Portrait d’un réveil

Ô mon amour, cette nuit encore, tu as hanté mes rêves sans répit,

Loin des yeux, dit-on, loin du cœur, mais ce dicton est menteur,

Car malgré la distance qui nous sépare, tu es l’essence de mon cœur,

C’est toi que je porte en moi, et ton doux souvenir me fait exulter.

Je t’aime, avais-tu glissé doucement dans mes oreilles à cette heure tardive,

Avant que je ne m’abandonne dans les tendres bras de Morphée.

Tout au long de la nuit, cette phrase magique, telle une mélodie d’Orphée,

A bercé mon âme jusqu’au réveil matinal, je le confesse volontiers.

Mon cœur est en liesse, je veux m’enivrer du nectar de tes étreintes.

Les papillons dans mon ventre dansent, leurs ailes battent en harmonie,

Que de frissons inattendus ! Tant que me contemplent des yeux pleins d’étoiles,

Je n’ai jamais ressenti une telle liberté face au temps, je t’en supplie, ne t’éloigne pas.

Je t’aime de tout mon être, je pourrais le répéter un milliard de fois,

Les petits cœurs dans tes messages, ponctuant chaque mot tendre,

Sont autant de virgules et de points, rythmant les battements de mon cœur,

Ô toi, ma pilule de bonheur, dont je ne puis me défaire, tôt les matins et tard les soirs.

Mon regard ne se pose que sur toi, même au milieu de la foule, ton essence est gravée dans mon cœur comme un tatouage indélébile,

Je t’aime, ma perle, ma raison de persévérer dans l’existence.

Si ton apparence me charme, c’est ton bel intérieur qui m’ensorcelle.

En ta présence, je trouve une sérénité infinie, et je m’élève bien au-dessus des étoiles.

Amitié

Aussi loin que l’on remonte d’un pas agile les allées de nos vies,

On a tous en nous quelque chose de l’amitié,

Cette main posée sur nos épaules qui nous pousse vers la vie,

Et sous les ailes desquelles on a bien envie de prolonger la nuit.

L’amitié, c’est un cœur qui s’ouvre comme une fleur et, bien souvent, ne se referme pas.

À l’instar d’un refuge en montagne, les vrais amis demeurent un havre de réconfort.

La véritable amitié, limpide comme une source cristalline, est l’arc-en-ciel de la vie,

Elle est une épaule solide, sur laquelle on peut s’appuyer à toute heure,

Et des oreilles toujours prêtes à entendre nos soucis et nos peines.

L’amitié est une paire d’yeux perçant l’ombre de nos âmes, sans se faire juge.

Quand les larmes intérieures coulent comme l’orage sur la ville,

Quand nos corps souffrent, les braises de l’amitié, toujours ardentes,

Crépitent, s’embrasent, et brillent comme un essaim d’étoiles dans l’azur,

Et viennent cicatriser nos blessures, entière, la vraie amitié ne s’offre pas en miettes.