Le pouvoir du miroir - Shanice Nyangone Obou'ou - E-Book

Le pouvoir du miroir E-Book

Shanice Nyangone Obou'ou

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Beschreibung

Mylana, une adolescente de dix-sept ans, endure régulièrement le harcèlement de son camarade Rick au lycée. Un jour, sa meilleure amie Tsuki la convainc de s’évader de cette réalité en allant à une foire récemment ouverte. C’est là-bas que tout change pour Mylana. Une femme énigmatique croise son chemin et lui confie un miroir aux propriétés mystérieuses, capable d’accomplir ses souhaits les plus profonds. Ignorant le potentiel caché de l’objet, la jeune fille ne se doute pas que ce miroir détient un secret puissant qui ébranlera non seulement sa vie, mais aussi celle de son entourage.

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Shanice Nyangone Obou’ou

Le pouvoir du miroir

Roman

© Lys Bleu Éditions – Shanice Nyangone Obou’ou

ISBN : 979-10-422-1272-8

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Au cœur des terres d’un pays prospère et splendide, résidait une jeune fille du nom de Mylana, âgée de 17 ans. Évoluant dans l’opulence et la modernité de ce lieu florissant, elle était l’héritière d’une lignée fortunée, née et élevée au sein d’une famille où le luxe et le prestige faisaient loi.

La vie était un véritable paradis pour Myla, gâtée par ses parents, Bernard et Brenda, Mylana obtenait toujours ce qu’elle désirait. Cependant, le bonheur de la famille Garcia prit fin lorsque l’entreprise prospère de Bernard fit faillite, le privant ainsi de sa fortune héritée. Déterminé à éviter la pauvreté, Bernard vendit son entreprise et en confia la gestion à quelqu’un d’autre. Étant contrainte de vendre leurs magnifiques villas, la famille accepta de s’installer dans une demeure plus modeste et abordable. Cette transition fut difficile pour Bernard, qui sombra dans le stress et la dépression, et mit fin à ses jours. La vie devint encore plus difficile pour Brenda et sa fille. Brenda était désormais contrainte de travailler pour préserver le peu d’héritage qu’avait laissé son mari, rembourser de nombreuses dettes et pour assurer la poursuite des études de Mylana, dans le prestigieux lycée privé, Rougorne. Ce lycée, réservé à une élite fortunée et aux personnes aisées, était réputé pour son enseignement de qualité, et pour le confort incroyable qu’il conférait aux élèves.

Pour Myla, s’adapter à cette nouvelle existence fut extrêmement difficile. Passer d’une vie luxueuse à une vie plus modeste représentait un véritable défi.

 

 

 

 

 

Chapitre 1

La rencontre

 

 

 

Ayana était profonde perdu au fond de c’est pensé, dans l’obscurité de la nuit, au cœur de la vaste forêt de l’entre monde. Elle cherchait désespérément une solution pour se débarrasser de son implacable poursuivante, Adena, qui la traquait sans relâche depuis des semaines. Ce soir-là, alors qu’elle était en train de prendre une décision, Adena la retrouva, cachée dans une grotte dissimulée derrière une cascade majestueuse.

ADENA : OH, mais qui apparaît devant mes yeux, ce ne serait pas ma très chère Ayana que je cherche depuis des nuits d’affiler. Nous voilà à nouveau réunis.

AYANA : Adena…

ADENA : Oui, c’est bien moi.

AYANA : Je ne comprends pas comment tu fais pour toujours me retrouver, as-tu placé un traqueur sur moi ?

Adena replia ses ailes et s’approcha d’Ayana d’un pas assuré, qui était déjà prête à se défendre.

ADENA : Pour la dernière fois, je vais te le répéter. Et cette fois, je ne te ferai pas grâce si tu continues à agir selon tes propres désirs.

AYANA : Pourquoi souhaites-tu le libérer alors que tu connais ses plans machiavéliques ?

ADENA : Je ne fais que suivre mon devoir d’épouse. Il est logique de vouloir délivrer mon bien-aimé. Mais bref je ne veux pas revenir là-dessus. Tu vas gentiment me remettre le livre des sorts et le miroir.

AYANA : Plutôt mourir que de te les remettre. J’irai jusqu’au bout de la mission confiée par le grand maître, avant que vous ne l’assassiniez.

ADENA : Très bien. Puisque tu refuses toujours de rejoindre notre camp et que tu préfères obéir à notre défunt maître, tu iras le rejoindre dans le monde des morts.

AYANA : Je ne te reconnais plus, Adena. Comment as-tu pu changer à ce point en si peu de temps ? Toi qui étais comme une sœur pour moi, vous avez complètement détruit notre monde.

ADENA : Silence ! Soit tu te soumets à genoux comme les autres, soit je te détruis complètement. En tant que grande sorcière de l’entre-monde, tu sais pertinemment que tu ne fais pas le poids contre moi. Et je ne t’épargnerai pas sous prétexte que tu étais ma meilleure amie.

AYANA : Tout ça pour un homme.

ADENA : Oui, l’amour est plus fort que l’amitié. Il est la personne qui compte le plus pour moi dans cet univers.

Ayana s’approcha d’Adena et décida de lui remettre le livre des sorts et le miroir.

AYANA : Tu as gagné. J’accepte de me soumettre. Mais laisse-moi d’abord t’expliquer comment le libérer. Cela t’évitera de fouiller le livre des sorts pendant des heures, toi qui n’es pas si patiente.

ADENA : Épargne-moi ce long discours. Je brûle d’impatience de le revoir. Alors, dépêche-toi avant que je ne change d’avis.

Au moment où Ayana tendit le livre et le miroir à Adena, elle la projeta violemment contre la chute d’eau de la cascade. Elle fit ensuite surgir une immense colonne de glace de l’eau et enferma Adena à l’intérieur.

ADENA : Fais-moi vite fait sortir de cette glace, Ayana !

AYANA : Il ne faut jamais baisser sa garde, le grand maître nous l’a toujours enseigné. J’ai eu le temps de préparer ce sortilège avant que tu ne me retrouves. Même si tu es plus puissante que moi, n’oublie pas que je suis la troisième sorcière la plus puissante de l’entre- monde. J’ai étudié le grand livre des sorts depuis le jour où le grand maître me l’a remis, quand je me suis enfuie du Manoir.

Ayana s’approcha de la colonne de glace où elle avait enfermé Adena.

AYANA : Il te faudra trois jours avant que cette glace ne fonde, ce qui me laisse amplement le temps de m’éloigner définitivement de ce monde. Tu vas me manquer, malgré l’horrible choix que tu as fait en suivant les plans de Maléfort.

Ayana ouvrit le livre des sorts et y plaqua le miroir, ce qui fit apparaître une lueur intense dans la grotte, se transformant en un cercle de couleurs bleues éclatantes.

AYANA : Le livre et le miroir, ils peuvent ouvrir des portails lumineux pour passer d’un monde à un autre. Même si je ne sais pas exactement dans quel nouveau monde je vais atterrir, j’espère sincèrement m’éloigner définitivement de toi. Regarde-toi bien à l’intérieur de cette glace, cela te fera du bien, toi qui es si narcissique.

Ayana traversa le portail avec le livre des sorts et le miroir, laissant Adena hurler et cogiter dans la grotte.

ADENA : Où que tu sois, Ayana, je te retrouverai et je vais définitivement te TUER.

DES SIÈCLES PLUS TARD…

« J’étais profondément endormie lorsque j’entendis mon réveil sonner. Mes yeux s’ouvrirent lentement, et je vis ma mère debout au-dessus de mon lit, ce qui me fit sursauter. »

BRENDA : Eh, Mylana, debout ! Tu vas rater le bus et être en retard au lycée.

MYLA : Bonjour, maman, tu sais que je n’aime pas quand tu m’appelles Mylana.

BRENDA : Je ne comprends même pas pourquoi tu n’aimes pas ce prénom !

MYLA : Je préfère Myla à Mylana, c’est plus court et facile à épeler.

BRENDA : C’est ton père qui t’a donné ce prénom, paix à son âme. Moi, je voulais t’appeler Charlotte.

MYLA : Charlotte, c’est encore pire. On aurait pu se moquer de moi en me traitant de Charlotte aux fraises au lycée.

BRENDA : Bref, ma petite Mylana, l’heure avance, dépêche-toi de te préparer, le bus va bientôt passer.

 

Salut à tous les lecteurs, je m’appelle Myla et je suis en terminale, dans ma dernière année de lycée. Cela fait un an que mon père est décédé et trois ans que notre société a fait faillite. Quand je pense que j’ai quitté une vie de riche pour une vie aisée… Beaucoup de choses ont changé pour moi. Au début, ce n’était pas facile d’accepter ce nouveau changement, mais ma mère a fini par me faire comprendre que même si nous ne sommes plus aussi riches qu’avant, nous avons quand même de quoi vivre et mener une vie tranquille. Que soient fières de ce qu’il nous reste entre les mains. Il y a trois ans, je me faisais déposer devant mon lycée par mon chauffeur, et maintenant je suis obligée de prendre le bus scolaire mis en place par le lycée Rougorne pour venir chercher à leurs domiciles, les élèves n’ayant pas de chauffeur privé ou n’ayant pas encore obtenu leur permis de conduire. Cela me fait courir tous les matins pour me préparer et ne pas le rater.

 

 

Il y a 3 années j’achetais des vêtements à 1000 euros, maintenant je dois me limiter à des tenues qui coûtent environ 500 euros, si j’ai suffisamment économisé bien sûr. Avec moins de vêtements dans ma garde-robe, je passe des heures à décider quelle tenue porter.

Deux heures plus tard, j’eus enfin terminé de me préparer et je partis attendre le bus devant chez moi.

MYLA : Il ne devrait pas tarder à arriver, encore cinq minutes.

Je me tournai et regardai autour de moi pour voir si le bus était déjà en train d’arriver.

MYLA : Attendre le bus tous les matins est vraiment épuisant, surtout en hiver.

 

Le bus arriva et, vingt minutes plus tard, il me déposa devant le lycée Rougorne, un magnifique lycée privé de luxe, totalementdifférent de tous les établissements scolaires que l’on pourrait imaginer. Nous disposant chacun dans les salles de classe d’un bureau vraiment confortable, chacun dispose d’un grand ordinateur portable pour travailler et une petite imprimante à coter. Nous disposant d’un restaurant à la place d’une cantine où l’on peut manger des plats savoureux aux heures de pause ou au repas de 12 h. Nous disposant d’une salle de sport remplie de plusieurs machines. Accompagner d’une belle piscine qu’on verrait plus comme un parc aquatique vu tous ceux qu’ils ont rajoutés. Une sale de musique avec plusieurs instruments de musique différents. Sans compter la salle de cinéma et de théâtre que nous avions pour pouvoir nous occuper aux heures de pose. Je ne peux pas tous vous dire, mais vous voyez déjà la différence que le lycée Rougorne a avec les autres établissements scolaires. Il bénéficiait d’une excellente réputation et a les meilleurs enseignants du pays. De nombreux parents aimeraient inscrire leurs enfants, mais malheureusement, il n’est pas accessible à tout le monde.

MYLA : Me voilà enfin arrivé devant mon beau lycée. Heureusement que mon père nous a laissé suffisamment de biens avant de nous quitter, sinon aujourd’hui je ne pourrais plus faire partie de cette école.

Quelques minutes plus tard, j’aperçus ma copine Tsuki qui venait de se garer dans le parking privé du lycée avec sa splendide Ferrari électrique. Je lui fis signe de la main pour qu’elle vienne me rejoindre.

TSUKI : Bonjour, Myla, comment ça va ?

MYLA : Salut, Tsuki, ta nouvelle voiture est magnifique. Cette couleur rouge bordeaux lui va vraiment bien.

TSUKI : C’est mon nouveau cadeau d’anniversaire pour avoir réussi mon permis de conduire. J’ai supplié mes parents de me permettre de venir seule au lycée aujourd’hui avec ma propre voiture. J’en avais marre d’être toujours déposée par mon chauffeur, alors que ça fait déjà un an que j’ai obtenu mon permis.

MYLA : Tu te plains, mais si tu savais ce que c’est d’attendre le bus scolaire tous les matins.

TSUKI : Oui, mais parfois j’ai besoin d’un peu de liberté, de ne pas avoir quelqu’un constamment derrière moi à surveiller tous mes faits et gestes.

MYLA : En parlant de liberté, tourne-toi et regarde qui est garée de l’autre côté de la rue, près du parking.

Tsuki se retourna et aperçut une Mercedes noire, sans chauffeur et sans garde du corps à l’intérieur.

TSUKI : Mais que font-ils là, ces deux-là ? Je devais venir seule aujourd’hui.

MYLA : Ils font simplement leur travail.

Permettez-moi de vous présenter Tsuki Johne, ma meilleure amie depuis notre enfance. Nos mères étaient mannequins dans le même studio lorsqu’elles étaient plus jeunes, et elles sont tombées enceintes en même temps, ce qui fait que Tsuki et moi avons le même âge. Ses parents nous ont beaucoup soutenus après la mort de mon père et nous ont aidés à nous relever. Nous nous sommes promis à l’âge de 6 ans de rester les meilleures amies du monde.

TSUKI : Alors, comment étaient tes vacances d’été ?