Le remous - Youcef Meddas - E-Book

Le remous E-Book

Youcef Meddas

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Beschreibung

Le chemin tracé dans ces pages traverse les sentiers sinueux de l’inconstance et de la solitude, plongeant dans les abysses de l’expérience humaine et des doutes qui l’habitent. Les poèmes, ici, sont des danses avec les ombres de l’âme, qui mêlent les pensées dans Le remous insaisissable de vos sens, révélant les vérités cachées au plus profond de votre être. Et pour clore ce périple, une lueur d’espoir immortelle vient apaiser les cœurs tourmentés.




À PROPOS DE L'AUTEUR

Youcef Meddas écrit pour transmettre un message où l’hermétisme et l’intimité se mêlent en poésie, créant ainsi un écho éthéré aux âmes à la fois physiques et sensibles. "Le remous" représente l’aboutissement d’une quête personnelle où l’acte d’écrire devient une expérience presque méditative.

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Seitenzahl: 25

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Youcef Meddas

Le remous

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Youcef Meddas

ISBN : 979-10-422-2612-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Absences

Douce nuit, n’était-ce pas toi qui me berçais

Les nuits d’automne quand je cherchais réconfort ?

Ta promesse n’est plus ? Un signe, j’attendais.

Point de consolation, pourtant, mon seul ressort.

La procession lasse a remplacé l’ondoiement,

Les affres ont remplacé la manne conciliante,

Et j’attends de retrouver un jour, tout ce temps

Égaré dans la pensée dense et lancinante.

Et pourquoi ne plus suffire comme d’antan,

Libérer les âmes des choix abandonnés

Et des esprits malveillants, des trous noirs glaçants ?

Point de compensation, alors toujours j’attends,

Tambour battant, l’élan salvateur qui saura

Me guérir. Douce nuit, combien de jours restants ?

Les étoiles ne scintillent plus. Extinguibles,

Elles aussi, ne ressentent plus le goût de vivre.

La danse tentante ne suffit plus. Habile,

Le piège se referme sur soi et enivre.

Le ciel chute et dans sa faute amasse les perles,

Vidées de leur énergie, noires de rancœur.

L’étoile filante poursuit son chemin. Belle,

La trahison des ténèbres gronde sans peur.

L’émoi toujours persiste, et moi toujours j’insiste.

La lune nous sourit, mais ne nous répond plus.

Il faut chercher l’espoir, le chemin le moins triste.

Les étoiles mortes continuent de stagner

Dans le noir. Volubiles, rodent inanimés.

Ces lueurs disparues, en somme abandonnées.

L’image du tout, l’étrange de vie,

Effervescence brute, sort berçant,

L’idéal des impossibles et il gît.

La ronce aux mûres sauvages aimants,

Vers un oubli, un autre ou un sourire,

Crispant de vérité, amer repère.

Supplice du silence, expie, il expire.

Infondre du sens, pilier de ses pairs,

Tragique le son des sentiers battus,

Inespéré son excès des plus ravis,

Et maintenant, j’entends, attendre tue.

Sournois l’éveil des sourdes turpitudes,

Un souvenir, un rire, vérité,

Et maintenant, seule la solitude.

Écho, pourrons-nous nous accommoder du vide

Que tu nous as laissés ? Tu nous as beaucoup pris.

Comment retrouver l’ode, le ton impavide

De la délivrance, faire fi du déni ?

Plus rien ne semble nous combler, toujours avides,

D’un souffle nouveau, régénérateur et libre.

Pourrons-nous affronter franco, la parole vivide

Des âmes lasses et des cœurs qui encore vibrent ?

Allons-nous rejoindre la cohue incertaine ?