Le sentier de la solitude - Jean-Noël Virèeye - E-Book

Le sentier de la solitude E-Book

Jean-Noël Virèeye

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Beschreibung

Les saisons s’égrènent et la vie suit son court à Paris.

Durant onze années passées seul,

Jean-Noël aiguise son regard et sa plume.

De cela, résulte une vision de la société dépeinte à travers le prisme de la poésie.

Les maux, les joies, les douleurs,

les plaisirs, l’amour et la haine.

En somme, la vie.

Cet ouvrage comporte une sélection de poèmes formant un testament intimiste et brut.


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Seitenzahl: 14

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Jean-Noël Virèeye.

Le sentier de la solitude.

Essai poétique.

I. Été pluvieux.

Fleur de terre noire desang.

C’est le cœur et l’esprit embrumés par la colère et la douleur, que je vous écris cesmots.

Votre visage, coupable de hanter mes pensées depuis trop longtempsdéjà.

Je ne pus résister à votre appel, enfant du dieu des septmers.

Tel un naufragé hagard errant à travers la brume de la plus ancienne hérésie de la terre.

Je vous écris ces mots, le cœur, l’esprit, embrumés par la colère et la douleur.

Votre arrogance est le fruit d’un arbre dont les racines sont nourries par votre jeunesse.

Mais comme tout fruit, il est voué à une chute vulgaire.

Aussi, délicate fleur, lorsque le temps des regrets viendra ;

Le plus vieil amant du monde aura déjà fait plus d’unpas.

Cette pluie.

C’est un jour d’été, mais le soleil a disparu.

La chaleur étouffante a laissé place à un ciel menaçant et une brise agréable.

Lorsque j’étais petit, je savais qu’elle serait bientôt là, alors je fermais les yeux en l’attendant et je laissais le vent caresser mes joues.

La voici enfin ; cette pluie.

La symphonie du fracas des gouttes sur le sol, couplée à celle du tonnerre.

L’odeur si singulière de l’eau venant délivrer le macadam de toute cette chaleur.

Les réverbères ne sont pas encore allumés alors tout est sombre dehors.

L’image n’en est que plus sublime.

Et alors que tout paraît cataclysmique ou affreusement ordinaire, j’observe à travers ma fenêtre.

J’aimerais pouvoir partager cet instant avectoi.

J’aimerais pouvoir tout observer en te prenant dans mes bras, juste après t’avoir fait l’amour.

Mais la pluie ne durepas.

Elle ne dure jamais et tu n’existespas.