Les aventures apocryphes de Yosef - Épisode 1 - Yves Danbakli - E-Book

Les aventures apocryphes de Yosef - Épisode 1 E-Book

Yves Danbakli

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Beschreibung

Et si l’histoire de Yosef, figure biblique emblématique, recelait encore des mystères enfouis sous les sables éternels d’Égypte ? Dans ce premier volet de la série Les aventures apocryphes de Yosef, une découverte archéologique bouleverse les croyances établies, dévoilant des secrets jusqu’alors impensables. Plongé au cœur d’une Égypte hors du temps, Yosef est appelé à interpréter un songe du Pharaon. Mais ce rêve, loin d’être anodin, se révèle porteur de vérités insondables et d’enjeux dépassant l’imaginaire. Ce récit, où s’entrelacent mythe, spiritualité et quête universelle, invite à un voyage où l’Histoire s’unit à l’inconnu divin. Une épopée à la croisée des âges qui promet de révéler bien plus qu’elle ne laisse deviner…

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Polyglotte au parcours atypique, riche de multiples expériences professionnelles, Yves Danbakli s’est finalement tourné vers l’écriture, faisant de cet ouvrage le prélude d’une odyssée littéraire captivante. Portée par une plume inspirée et une vision singulière, cette œuvre ouvre les portes d’un univers inédit.

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Seitenzahl: 66

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Yves Danbakli

Les aventures

apocryphes de Yosef

Épisode 1 : le songe de Pharaon

Roman

© Lys Bleu Éditions – Yves Danbakli

ISBN : 979-10-422-5665-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Avertissements

Avant de vous lancer dans la lecture de ce récit des épisodes non connus de la vie de Yosef, il est important de noter ce qui suit, sachant qu’une lectrice – ou un lecteur – avertie en vaut deux, parfois même davantage. Archéologue prudent, comme mon héros, Indy, et par respect pour les croyances des uns et des autres, j’estime que le sujet est particulièrement sensible et que les deux avertissements qui suivent ne sont pas à prendre à la légère.

Premier avertissement : ministre de Pharaon, Yosef, le héros de cette histoire, est, rappelons-le, un honorable patriarche. Arrière-petit-fils d’Abraham, petit-fils d’Isaac, fils de Jacob et de Rachel, il est une figure biblique trois fois sainte reconnue par le judaïsme, le christianisme et l’islam. Ces trois religions le portent en grande estime. Pas question donc de moquer le personnage ! Ça tombe bien, car ce n’est guère l’objet de ce récit, bien au contraire.

Les pages qui suivent ne sont pas davantage destinées à évaluer ou à confronter les religions en opposant juifs, chrétiens et musulmans, encore moins à décrier ou à manquer de respect à l’une ou l’autre d’entre elles.

Deuxième avertissement : Yosef est un économiste et un financier, un précurseur qui appliquera des choix relevant pleinement de la science économique. Yosef a été le ministre aux pleins pouvoirs de Pharaon, maître de l’Égypte sur terre. Il adoptera et mettra en œuvre un programme de développement du pays au service du peuple égyptien. Sa stratégie et son plan d’action sont conformes à ce qu’est, de nos jours, la « bonne gouvernance » prônée par les éminents spécialistes du FMI, de la Banque mondiale et des autres institutions supranationales qui dirigent les affaires du monde.

En parcourant ces chroniques et en me penchant sur la science économique qui n’est pas de mon domaine, j’ai découvert que, suivant un ordre chronologique, Yosef peut être considéré comme le premier « économiste » digne de ce nom, l’égal de Quesnay, Adam Smith, Karl Marx, John Maynard Keynes ou Milton Friedman. Ce récit qui fait intervenir tous ces illustres personnages prendra quelques libertés avec les pères de la science économique. De même que pour la religion, il n’est pas question d’alimenter ici les débats entre puristes ou partis politiques qui soutiennent chacun d’entre eux diverses visions de gouvernance ou de modèle économique : royalistes ou démocrates, gauche, droite ou centristes, socialistes ou capitalistes, libéraux ou adeptes de l’État providence…

Dégagé, comme je l’ai précisé, de tout engagement vis-à-vis des autorités religieuses, j’ai pris la liberté de glisser par-ci, par-là, dans son texte et quand cela était opportun, des données ou des extraits de la Torah ou de la Bible, des mots ou des phrases signalés par des caractères en italique, ou encore des extraits tirés du Hadith du Prophète Mohamed, signalés également par des caractères en italique.

Enfin, laissez-moi vous dire que, patriarche religieux, ministre de Pharaon, économiste distingué…, Yosef n’en reste pas moins un homme comme vous et moi dont le comportement est empli d’humanité, mais aussi d’humilité, un être humain qui a lancé ce message d’espoir aux générations futures : Hors de toute intervention divine, l’intelligence et la bienveillance d’un homme peuvent changer la face du monde… en mieux, bien sûr !

Note de l’auteur

Tout au long de ce récit, des liens vers des sites web vous sont proposés.

Ceux-ci ont été soigneusement sélectionnés pour enrichir et illustrer en image l’univers de l’histoire.

Préface

Chapeau à Yves Danbakli d’avoir réussi à dénicher, dans la foule innombrable des personnages archaïques que la Bible mentionne nommément (trois mille quatre cent dix-huit personnages différents, pour être plus précis), celui-là, justement, qui se trouve être éminemment moderne en dépit des millénaires qui nous séparent de lui (voire, des années-lumière qui nous en séparent, puisque le personnage en question évolue dans une tout autre dimension.

Cette aiguille exceptionnelle qu’Yves Danbakli est arrivé à extirper de la botte de foin biblique, c’est Joseph, onzième fils de Jacob, petit-fils d’Isaac et arrière-petit-fils d’Abraham. L’on serait certes en droit de s’étonner que ce patriarche hébreu, fondateur de l’une des tribus d’Israël, ait pu avoir un ethos moderne au point de finir par nous ressembler. Mais ce serait oublier le destin très particulier qui fut le sien.

À en croire en effet la Genèse, jalousé par ses frères pour la préférence dont leur père, Jacob, faisait montre à son égard, Joseph avait été jeté par ces derniers dans une fosse, puis vendu par eux comme esclave à des caravaniers en route pour l’Égypte. Là, il avait été acheté par Potiphar, le capitaine de la garde de Pharaon, lequel en avait d’abord fait son serviteur, puis, ses qualités d’organisateur ayant vite été reconnues, l’intendant de ses biens. Faussement accusé de viol par l’épouse de son maître dont il avait repoussé les avances, il avait ensuite été sans ménagement jeté en prison, et il aurait sans doute croupi dans une geôle jusqu’à la fin de ses jours si l’échanson de Pharaon, qui faisait un court séjour en prison pour avoir offensé son maître, n’avait pas remarqué le don qu’il avait eu pour l’interprétation des rêves. Quelques années plus tard, Pharaon ayant fait un rêve des plus dérangeants que personne à sa cour n’avait su interpréter pour lui – sept vaches maigres dévorant sept vaches grasses et sept épis maigres de blé sept épis bien gras –, se rappelant de Joseph et de son don, l’échanson en question en toucha mot à Pharaon, lequel ordonna que Joseph lui soit amené sur-le-champ. Ayant interprété le rêve de Pharaon à son entière satisfaction (sept années de disette devant succéder à sept années d’abondance), Joseph fut alors nommé vizir, avec mission pour lui de préparer le pays aux sept années de disette qui s’annonçaient. Ce qu’il fit.

Comme quoi Sénèque avait eu bien raison de dire que rien n’était bon ou mauvais en soi, seule la pensée le rendant ainsi. Et, de fait, ni la haine que ses frères lui avaient vouée, ni l’esclavage, ni la calomnie, ni l’emprisonnement, n’avaient eu raison de Joseph. Bien au contraire, chacun de ses malheurs lui avait servi de tremplin pour s’élever plus haut.