Les ballerimes - Maël Videlaine - E-Book

Les ballerimes E-Book

Maël Videlaine

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Beschreibung

C’est une éclipse de nuit à l’ombre du jour. C’est un univers étroit en terre de poésie. C’est une valse de vers où se confondent amour et tristesse. C’est une mise en lumière d’illuminations artistiques. C’est le mirage des mots.


À PROPOS DE L'AUTEUR

Maël Videlaine commence à écrire des poèmes très tôt. D’abord par amour de beaux yeux, puis l’amour des mots lui a fait les doux yeux. Depuis, il écrit plein de passion tout ce qui lui passe par la tête et ce deuxième livre donne chair à ses écrits.

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Maël Videlaine

Les Ballerimes

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Maël Videlaine

ISBN : 979-10-422-2582-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122 – 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122 – 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335 – 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Pour tous les figurants, acteurs malgré eux de cet ouvrage,

pour tous les instants de bonheur ou de tristesse,

pour tous les horizons inspirants portés par le vent du Nord,

je dis merci.

J’envivant

Dans ce trou champêtre, antique demeure.

Parmi la masse fourmilière en manque de bonheur.

Mes envies enlacent le tout et le néant.

Dans une valse de l’esprit qui dépasse le temps.

J’envie cette étagère.

Oubliée dans un coin sale et reclus des festivités.

Qui malgré son bois d’arbre reste de marbre né.

D’une présence lourde qui déjà exagère.

J’envie les pierres.

Qui ne servent que le simple décor.

Comme je jalouse celles qui servent la mort.

Que je rêve qu’un jour elles m’enterrent.

J’envie les mers.

Qui à force d’être partout ne sont nulle part.

Elles sont la source de tant et tant d’arts.

Ça coule de source comme dirait ma mère.

J’envie l’air.

Son invisibilité autant que son utilité constante.

Cet air qui pourrit jusque dans nos poumons.

Et qui disparaîtra dans un grand coup de tonnerre.

Enfin, j’envie la Terre.

Qui n’a pas besoin de porter tout le poids du monde.

Et quand l’humanité quittera son existence immonde.

Elle seule subsistera, pragmatique, terre-à-terre.

Et quand je n’aurai plus rien à envier sur ce tas de maux.

J’espérerai les étoiles et l’univers entier s’il le faut.

Pour me fondre dans l’éternité, froid et chaleureux.

Où mes abysses côtoieront les cieux.

Haïku 1

C’est chez les visages froids.

Si l’on brise la glace.

Que l’on découvre la vraie chaleur.

Le rail rose

Comme il est aisé d’être riche.

Face à la dureté de la bravoure.

Comme il est facile d’être un postiche.

Face à ce combat qu’est l’amour.

Comme une rose des vents.

Les épines volent et dérobent la douceur.

À la fine fleur des cœurs lents.

Qui peu à peu se fane et se meurt.

La Terre est un saule pleureur.

Seuls les Colomb trouvent la digue.

Les autres Ulysse naviguent.

Dans des yeux secs et feigneurs.

Dans un cheval d’acier, aux sabots circulaires.

Le front élancé qui pourfendait l’air.

Sur mon chemin, au milieu de mille lieux.

J’observe ce tableau qui me purifie les yeux.

Dans les champs, sous la lampe du soleil levant.

La brume matinale sentait la rosée du matin d’antan.

Et ressemblait à une pressée de parfum rose.

Qui habillait délicatement le lieu qui prend la pose.

Par la grâce de l’architecte du hasard et de Cybèle.

L’œuvre de Mère Nature n’a jamais été si belle.

Car près de la Loire, La Garonne a son Lot de séquelles.

La simple idée de la quitter, mon cœur me serre.

D’une seule voie, j’irai toujours vers elle.

Car près de la Garonne, la Loire m’est Chère.

La ballade des paumés

Dans mes larmes versées.

Tout découle de l’ennui.

Mais comment arrêter.

Le fait que je me nuis.

La lune est opaline.

Et le soleil rit jaune.

Quand mon cœur fait l’aumône.

Au sein de ma poitrine.

Soudain, je vois au loin.

Dans les courbes du bonheur.

Qui affine avec soin.

Mes tronçons de douleur.

Soudain, je meurs dans les particules.

Qui forment le vide de tout l’univers.

Je me confonds dans la servitude.

De mes pensées qui me sont mortifères.

Et la nuit, quand le monde est opaque, je me regarde rêver.

Je cogite dans le flou.

De mon cœur d’Amadou.

Égaré trop souvent.

Je m’évade en rêvant.

Où je suis ? Qui je suis ?

Par les dieux, parlez-lui.

À mon cœur d’Amadou.

Je cogite dans le flou.

Dans mes larmes versées.

Tout découle de l’ennui.

Mais comment arrêter.

Le fait que je me nuis.

La lune est opaline.

Et le soleil rit jaune.

Quand mon cœur fait l’aumône.

Au sein de ma poitrine.

Soudain, je vois au loin.

Dans les courbes du bonheur.

Qui affine avec soin.

Mes tronçons de douleur.

Et la nuit, quand le monde est opaque, je me regarde rêver.

Le compte-gouttes de Jouvence

Arrose bien ma tombe de tes beaux yeux.

Car ceux-ci corrèlent avec mes corolles bleues.

Qu’une douce et tendre pensée chaperonne.

Le nectar de tes prunelles qui bouillonnent.

Au lieu des camés ou bien des canidés.

Dont l’acide pestilence détruit mes rosiers.

Celle-ci jaunit peu à peu la pierre frivole.

Qui a au moins le mérite de me changer d’auréole.

Plutôt qu’un nuage impersonnel et froid.

Qui me nourrit sans envie et qui me noie.

Je préfère infiniment tes chaudes brises.

Que je prends comme des compresses de bises.

Tout seul au fin fond de mon creux clos.

Cloîtré entre quatre murs, jamais je ne m’éclos.

Sans langue de bois, j’ai du pain sur la planche.

Mais je n’attends que ton rire et une larme un dimanche.

Sans langue de bois, j’ai du pain sur la planche.

Mais je n’attends que ton rire et une larme un dimanche.

Le phare des paupières gonflées

Sur une plage étroite, où les algues bondaient.

J’étais fort maladroit, tout seul dans mes pensées.

Prince incontesté d’une mare de larmes.

Je contemple mes yeux via ce sourd vacarme.

Figé comme un phare, toujours le cœur battant.

Remplaçant la clarté, chansons à toute allure.

Comme je l’attendais, de pied ferme bien sûr.

Je me suis enfoncé dans le sable mouvant.

Je l’attendais têtu, tel un vieux port désuet.

Alors que c’était elle qui devait m’accoster.

Moi qui devais être, de sa vie, son phare.

Je n’attire au final que de sales nénuphars.

C’est en prenant des risques à grandes pelletées.

Que l’on traîne sa propre liberté au tombeau.

Alors manquant de courage, j’attendais comme un mot.

Que la chance échoua au creux de mes pieds.

Dans les vases mornes, je n’avais pas de pot.

Je reste planté là, comme un vieux marmot.

La tête dans les nuages, pourtant les pieds sur terre.

Je ne touche pas du bois, pourtant je désespère.

En barbotant du haut de mon phare de tracas.

Je tomba sous le charme de la fille de Gaïa.

Alors d’un coup de foudre, dans ses bras je plongea.

L’écume se fendit et la mer se transforma.

La vase se para, comme une belle amphore.

Les algues désertèrent pour faire laisser pousser.

Que des roses marines, toutes couvertes d’or.

Alors se terminera ma longue traversée.

Le deuil d’Alice

Mon ami imaginaire est mort.

J’avais seulement dix ans.

Je repense à lui parfois.