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Léa souffre énormément du manque d’implication de son époux dans leur relation sexuelle ainsi que son refus de consulter. Pourtant, après dix-sept ans de mariage, la jeune femme ne le trompera pas jusqu’au jour où elle rencontrera un mystérieux inconnu qui lui fera voir de toutes les couleurs. S’en sortira-t-elle ?
À PROPOS DE L'AUTEURE
Aimant la lecture,
Sandrine Turgy propose ici le récit d’une femme tourmentée et plongée dans les méandres d’une vie de couple trouble.
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Seitenzahl: 141
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Sandrine Turgy
Les cabrioles de Léa
Roman
© Lys Bleu Éditions – Sandrine Turgy
ISBN : 979-10-377-7224-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Prologue
Ah cette chère Léa…
Le genre de femme que chaque homme sur terre aimerait avoir comme épouse.
Elle n’est pas splendide, ce n’est pas une gravure de mode mais elle a des jambes parfaites, un fessier rebondi, un petit bourrelet de ventre que ses deux grossesses lui ont laissé en souvenir et qu’elle arbore fièrement sous ses vêtements serrants, taille 40, qu’elle met chaque jour.
Ses hauts aux décolletés significatifs laissent aisément deviner des seins qui tiennent certainement dans un bonnet D et deux petits tétons qui pointent vers le ciel lorsque le temps est un peu frais mais qui lui font mal au cœur chaque soir, quand elle enlève son soutien-gorge car l’âge et les allaitements les ont un peu flétris. Son visage s’est aussi un peu durci avec l’âge. Des rides de soucis se sont dessinées sur son front, d’autres petites ridules autour des yeux et des lèvres témoignent de tous ces petits bonheurs qu’elle a accumulés au cours de ses quarante et un ans de vie. Les cernes sous ses yeux noisette trahissent le manque de sommeil dû à son travail de nuit en tant que femme de ménage dans les bureaux.
Ses cheveux bruns, sans volume, qui descendent jusqu’à mi- taille sont souvent relevés en queue de cheval ou attachés en chignon, lui donnant ainsi un air plus féroce que ce qu’elle n’est en réalité.
Fille d’agriculteurs, Léa savait que la vie pouvait être dure, que rien n’était acquis et après la politesse, c’était l’enseignement qu’elle inculquait chaque jour à ses enfants.
Oui, chaque homme sur terre aimerait avoir une épouse comme elle mais c’est Jaz le seul qui a emporté ce privilège.
Jaz lui non plus n’est pas une gravure de mode... 1m85 pour 87 kg. Brun aux yeux verts, musclé comme le sont les maçons, sans trop de ventre mais sans tablettes de chocolat non plus. Mais avec des attributs à l’entre-jambes qui attirent l’œil même au repos et sous son pantalon de travail.
Léa aime dire que c’est ce qui lui a plu en premier quand elle a rencontré Jaz, pourtant ce n’est pas la vérité. Ce qui l’a réellement attirée, ce sont ses mains. Des mains qui sont capables de cacher ses seins rien qu’en se posant dessus, des mains sèches et rugueuses mais qui caressent sa peau aussi tendrement qu’un chaton, des mains qui peuvent être douces et tendres autant que fortes et violentes suivant la situation. Des mains habiles et expertes qui peuvent la conduire au septième ciel sans même qu’elle n’ait le temps de comprendre ce qui lui arrive.
Les mains de Jaz, toute une histoire dont on pourrait déblatérer pendant des heures mais qui n’est pourtant plus vraiment d’actualité, car les mains de Jaz, ainsi que tout le reste de son corps d’ailleurs, l’ont délaissée depuis un moment et le manque que Léa ressent est indéfinissable.
Le travail de Jaz n’arrangeant pas les choses, employé comme maçon dans une entreprise du coin, il était depuis peu obligé de faire des déplacements toutes les semaines. C’était malheureusement pour lui le seul moyen de garder son travail et, il ne pouvait pas se permettre de le perdre au risque de mettre sa famille dans la galère.
Mais, Léa, sa femme, était en manque de sexe et c’est son couple qui, désormais, risquait de voler en éclat.
Ce que Léa préférait, quand les enfants étaient à l’école, c’était ses petites promenades du matin. Rien de tel pour se revigorer et se mettre en forme pour affronter le reste de la journée. Elle aimait flâner dans les chemins au milieu des champs ou dans les bois, elle n’avait aucune préférence du moment que les senteurs autour d’elle l’enivrent et que la marche dans les chemins escarpés lui fasse un joli fessier.
Mais aujourd’hui, elle avait du mal à apprécier le merveilleux paysage qui défilait autour d’elle et ça faisait un petit moment que cela durait.
Jaz ne la regardait plus depuis un bon bout de temps déjà. Au début, elle s’en était accommodée pensant que c’était peut-être une mauvaise passe. Ensuite, elle s’est demandé s’il n’avait pas une maîtresse mais ne découvrait rien qui puisse la diriger dans ce sens malgré l’enquête minutieuse qu’elle avait menée, et aujourd’hui... aujourd’hui, elle se disait que peut-être avait-il des problèmes d’érection et qu’il ne voulait pas lui en parler, peut-être que ce n’était que ça mais... si seulement il voulait bien lui répondre lorsqu’elle lui pose la question, ils pourraient trouver une solution ensemble et avec l’aide d’un professionnel s’il le faut.
Les larmes lui montaient aux yeux.
« Bien sûr que ce n’est pas grave et surtout que ce n’est pas capital, je l’aime et je ferai n’importe quoi pour lui mais... j’ai besoin de sexe, j’en ai tellement envie que ça me prend dans les tripes rien que d’y penser. Il m’a tellement gâté sur ça avant que je n’arrive à me résoudre à une fin si stupide de notre vie sexuelle... »
Ses promenades devenaient de plus en plus amères, elle n’arrivait plus à s’émerveiller des paysages qui l’entouraient, des parfums subtils qui venaient lui chatouiller doucement les narines et elle ne prêtait plus attention à ce qui se passait autour d’elle.
Caché derrière les fourrés, un homme semblait la guetter. Au fur et à mesure qu’elle se rapprochait, il se plaçait de façon à pouvoir l’attraper et la plaquer au sol sans trop de difficultés et c’est ce qu’il fit.
Léa s’écrasa la tête dans la mousse qui heureusement recouvrait le chemin qu’elle avait choisi de prendre aujourd’hui.
L’homme lui tenait fermement les bras dans le dos et les lui ligotait avec une corde. Il lui attacha aussi une corde à la cheville qu’il enroula autour de son bras, puis il la bâillonna.
À l’aide d’un dictaphone, il lui ordonna de se lever.
« N’essaie pas de t’enfuir. N’essaie pas de te battre ou tu le regretteras. Avance. »
Il la poussa vers l’intérieur de la forêt.
« Il y a tellement longtemps que je me prépare à cette rencontre. Si tu savais le temps que j’ai mis à préparer tout ça, à faire tous ces enregistrements, à préparer les lieux, à te surveiller pour voir où et à quelle fréquence tu passais sur tel ou tel chemin... Tu n’es pas facile à suivre, tu sais, mais j’ai remarqué que tu privilégiais celui-ci lorsqu’il fait chaud. En même temps, je te comprends, à l’abri des arbres et avec cette étrange petite brise dans les feuilles, c’est l’endroit parfait pour se détendre pendant les grosses chaleurs. Là, arrête-toi ! »
Il déroula la corde de son poignet et l’attacha solidement à l’aide d’un mousqueton autour d’un arbre.
« Ne t’en fais pas, tu ne crains rien, enfin, en tout cas il ne t’arrivera rien de grave, rien que tu ne puisses surmonter. »
Léa tremblait. La peur la tiraillait mais en même temps elle ne put s’empêcher de remarquer le timing parfait des messages enregistrés, tous visiblement prêts pour le moment choisi. Il avait dû y passer du temps à tout mettre parfaitement en place.
Et il appuya une nouvelle fois sur lecture. « Assieds-toi là où il y a le petit tas de feuilles ! »
Il lui détacha une main.
« Allonge-toi ! »
Il alla passer la corde autour d’un arbre mais Léa vit l’occasion d’essayer de s’enfuir. Elle se releva d’un bond et se prépara à lui mettre un violent coup de genoux dans les parties mais elle avait toujours une main attachée, il tira sur la corde et la fit tomber à genoux.
Il n’avait visiblement pas prévu ça car il n’utilisa pas son dictaphone pour lui ordonner de nouveau de s’allonger. Il retourna vers l’arbre et tira de toutes ses forces en prenant appui de son pied sur l’arbre. Léa se débattait de plus en plus. Peut-être venait-elle de comprendre que ce n’était pas un jeu, peut-être sortait-elle seulement de ses songes. Peu importe, elle avait peur et il était fort. Doucement, son corps tombait à terre et elle se retrouva le nez dans les feuilles.
L’homme se tenait près d’elle et il lui fit signe de se tourner sur le dos tout en la poussant du pied. Léa lui attrapa la cheville pensant le faire tomber, mais il était bien ancré et ne bougea pas d’un chouïa. Il lui prit la main et l’attacha à l’autre bout de la corde.
Il mit de nouveau son dictaphone sur lecture.
« Je vais devoir faire quelques petits ajustements pour la tendre mais on verra ça après. D’abord, je vais m’occuper de ton autre jambe. »
Il se plaça du côté qu’il avait déjà attaché pour ne pas prendre un coup de pied et lui souleva le bassin...
« À partir de maintenant, tu es à moi. »
Il tira sur son pantalon et tant bien que mal réussit à lui enlever totalement la jambe qui lui restait de libre. Il prit son dictaphone, le posa près de son oreille, attrapa une corde dans son sac à dos et lui attacha la deuxième jambe à un autre arbre plus loin de façon à ce que ses cuisses soient totalement écartées. Il se plaça à genoux dans son entre-jambes et démarra le dictaphone.
« Ça y est, nous y voilà enfin depuis le temps que j’attendais ça... »
Il sortit un flacon d’huile de massage et des ciseaux de son sac.
« Quoi ? Les ciseaux ? »
« Oh non ne t’inquiète pas je te l’ai dit, à aucun moment tu n’auras à regretter ce que je vais te faire, les ciseaux c’est juste pour couper ta culotte parce que je veux la garder et surtout je veux que tu repartes sans tout à l’heure. »
Et il lui coupa doucement chaque côté de son slip puis il le glissa dans sa poche.
Léa continuait de se débattre, de se tortiller mais il avait tendu les cordes au maximum. Elle était prise au piège et ne pouvait rien faire...
« Désolé ma belle mais je vais être obligé de te bander les yeux. »
Ce qu’il fit immédiatement avec un foulard.
« Oh non ne t’inquiète pas, personne ne nous verra ici, à part toi, personne n’est assez courageux pour escalader cette zone. Ça risque d’être un peu froid... »
Elle sentit un liquide frais lui couler sur les cuisses puis, il posa ses mains et commença à la masser.
« Tu as l’air surprise ! Tu ne t’attendais pas à ça hein ? Alors je vais t’expliquer ce que je veux. Je veux te voir jouir... »
Les mots résonnaient dans la tête de Léa.
« Il est cinglé ! Il croit vraiment arriver à me faire jouir dans ces conditions... mais il est malade ! Lâchez-moi malade, pauvre taré. Jamais, jamais de la vie tu n’y arriveras ; ce que tu fais là c’est du viol et aussitôt que je serai libre, j’irai à la gendarmerie et je te jure que je te traquerai, que je te retrouverai et que tu me le paieras. »
Léa se débattait du mieux qu’elle pouvait, mais les cordes empêchaient toutes chances de se défendre et les mains délicates de l’homme qui se baladaient sur ses jambes remontaient le long de ses cuisses, frôlant de prêt son vagin en ne le touchant jamais, lui donnaient une sensation de bien-être qu’elle n’avait pas connue depuis bien longtemps.
Il remonta le long de l’aine, lui caressa le ventre, dégagea son tee-shirt sous son cou et doucement attrapa ses tétons, tirant dessus pour les faire sortir du soutien-gorge. Pendant ce temps, le dictaphone continuait de tourner.
« Ça te plaît n’est-ce pas ? Tu en voudrais plus ! Humm moi ça m’excite. » Il faisait rouler doucement les tétons entre ses doigts, insistant sur le bout, les serrant habilement, doucement puis avec plus de pression.
« Tu aimes ! Ne t’inquiète pas, ce n’est pas la peine de faire semblant, je sais que ça t’excite... les femmes adorent ça, tu n’es pas autrement qu’une autre ma belle. »
Ses mains redescendaient sur son ventre, la massant au passage, puis glissèrent sous ses fesses, les empoignant fermement. Il les massait tout en les séparant et les rapprochant doucement.
Son pouce glissa sur son anus et chaque mouvement de ses mains lui faisait masser plus ou moins fort le trou interdit.
« Noooon, non non arrête, noooon je te tuerai pour ça... Je te tuerai... »
Mais Léa commençait à ressentir quelque chose de nouveau, quelque chose de doux, d’excitant...
« Alors, où en est-on avec cette excitation ? Est-ce que tu apprécies au moins ? Il me semble que oui. J’ai une envie humm. Ouah je crois que je vais peut-être... Non allez, faux pas abuser non plus, mais j’y aurais bien glissé un gode moi dans ce petit jardin secret... »
Son pouce se faisait de plus en plus oppressant pendant que ces mains viriles continuaient leurs massages désinvoltes.
« Tu sais quoi ? J’ai une petite faim moi...
Je me verrais bien grignoter un petit quelque chose. »
Alors même que ce n’était pas lui réellement qui parlait, elle sentit sa tête glisser entre ses cuisses comme s’il avait appris par cœur tout ce qu’il avait enregistré.
« Ne bouge pas.
Laisse-toi faire.
Laisse-toi aller.
Hum elle est bonne...
Elle est tellement fraîche.
Elle voudrait tellement pouvoir jouir.
L’envie monte en elle, elle attend la délivrance, la souffrance, elle veut sa récompense... »
Les mots ne cessaient de virevolter près de son oreille, c’étaient des chuchotements à peine audible mais tellement excitant et ajouter à cela une langue insistante sur son clitoris et autour de ces lèvres vaginales et l’excitation arriva vite... même avec un parfait inconnu et dans ces conditions plus que douteuses.
« Si j’y glissais un doigt pour voir où en est l’excitation ? Juste pour voir à quel degré elle en est ? Ah... elle est douce et humide... hum on y arrive, tu vas jouir ma belle, tu vas prendre un plaisir immense, plus puissant que ce que tu n’as jamais ressenti jusqu’à présent. »
Lentement, son doigt glissait à l’intérieur du vagin de Léa alors que sa langue tournoyait autour de son clitoris. Son autre main avait attrapé un téton et le pinçait de plus en plus fort.
Léa se mit à trembler de peur... Peur car elle sentait son corps bouillir sous les gestes experts de l’homme qui l’avait enlevée et attachée. Peur qu’il n’ait eu raison quand il lui disait qu’il la ferait jouir quoi qu’elle en pense... Elle en avait envie, c’était tellement bon... Ses reins se cambraient et commençaient à accompagner le doigt du tortionnaire dans une danse effrénée.
Il lâcha le téton et lui enleva le bâillon.
« Tu respireras mieux.
Viens maintenant viens.
Jouis librement, cris, hurle ! Prends autant de plaisir que tu veux...
Sens la douceur de ma langue, sens-la glisser au rythme de tes reins. »
Ce qu’elle sentit à cet instant n’était pourtant pas du plaisir.
« Ne t’inquiète pas, j’ai mis de l’huile et de toute façon il bave, alors je pense qu’il est prêt à essayer. »
Pendant que le dictaphone continuait à faire merveilleusement son travail en lui chuchotant à l’oreille. Elle sentit quelque chose de doux et lisse lui pénétrer l’anus et laissa un cri s’échapper du fin fond de sa gorge. Cela lui faisait mal mais en même temps elle sentit l’excitation s’accroître et un désir ardent lui brûler le bas du ventre.
« Laisse-toi aller... Cette petite douleur ne durera pas tu vas voir, fais-moi confiance. »
La pression de la langue se faisait de plus en plus forte, son doigt allant et venant de plus en plus fort dans son vagin et le gode vibrant la transportaient doucement vers un tourbillon de sensations interdites.
Son corps tout entier accompagnait en rythme les mouvements de l’inconnu.
Elle gémissait de douleur et de bonheur, la honte qui l’avait envahie quelques minutes plus tôt de se rendre compte qu’elle avait envie de continuer ce bal de sensations était remplacée par une inadmissible envie de se laisser faire, voire de l’aider pour atteindre l’orgasme.
Les gémissements furent remplacés par des grognements de plaisir...
Elle se surprit à lui dire :
« Oh oui... ouiiiii vas-y, pitié continue oh oh c’est bon... hum j’en veux ahhhhh... »
La douleur fut si intense qu’elle s’arracha les bras sur la corde en tirant dessus.
Ses cuisses se fermèrent sur la tête de l’inconnu aux doigts de fée. Son vagin se crispait puis se relâchait violemment et la jouissance qu’elle ressentait dans son anus, alors même que cette porte n’avait jamais été ouverte pour son mari, était incomparable à tout ce qu’elle avait connu jusqu’à présent.
Dictaphone en main, l’homme avança la bande-son...
« C’était bon hein… ?