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"Les chimères de nos amours" est un recueil poétique qui interroge les mystères de l’amour, les échos de la solitude et le sens profond de l’existence. Chaque texte, porté par une sensibilité vibrante, dévoile les traces d’amours inaccomplies, les douleurs silencieuses et les nuances intimes de l’âme. Cet ouvrage, traversé par une résonance universelle, s’adresse à ceux qui cherchent à trouver dans la poésie un abri pour leurs émotions et un reflet sincère de leurs aspirations.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Porté par un profond amour de la poésie et une quête de sens,
Youssef El Mensouri puise son inspiration dans les tourments de l’âme et les silences du monde. Ses écrits, à la croisée de l’intime et de l’universel, évoquent avec justesse la solitude, l’amour perdu et la résilience face au destin. Héritier des poètes maudits, il fait des mots un écho aux émotions enfouies, transformant la douleur en beauté.
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Seitenzahl: 42
Veröffentlichungsjahr: 2025
Youssef El Mensouri
Les chimères de nos amours
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Youssef El Mensouri
ISBN : 979-10-422-6007-1
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Je dédie ce recueil à ceux qui, comme moi,
ont connu la solitude qui vous serre la gorge,
celle qui fait écho dans les silences des nuits sans sommeil.
À vous qui avez aimé sans jamais être aimés en retour,
et qui avez appris à trouver refuge dans les mots,
parce que les bras se sont toujours refermés ailleurs.
À nous, qui traînons nos cœurs lourds comme des chaînes, héritiers d’une poésie qui n’a jamais guéri personne,
mais qui, au moins, nous a tenu compagnie.
Tant pis si c’est tout ce qui nous reste.
Je dédie ce recueil, ces vers, à toutes les âmes et les cœurs, solitaires, incompris, condamnés, brisés et nus.
À vous, dignes héritiers de Baudelaire, de Rimbaud, de Verlaine, d’Éluard, d’Aragon et de tant d’autres
que l’histoire n’aura pas retenus.
À vous qui, comme moi, n’avez connu que la solitude morne
des amours infructueux et qui n’aurez jamais mieux. Tant pis.
À vous, compagnons d’armes, qui avez contracté la plus cruelle et la plus belle des maladies : la poésie.
La solitude est partagée par tellement de gens, il pleut à seaux que ce serait extrêmement égoïste d’éprouver sa solitude tout seul.
Tennessee Williams
La vie, à la fois si belle et compliquée
Sourit aux âmes des braves
Mais qu’en est-il des damnés
Pour qui, elle n’est rien de plus qu’une cave ?
Mais de la vie, que sais-je ?
Si ce n’est qu’elle n’est point mon amie
Au vu de tous les pièges
Qu’au fil du temps, elle me tendit
Cette vie, je refuse de la mener
Car après tout, elle n’est pas mienne
À cette comédie, je refuse de me prêter
Mais comment écourter ma peine ?
Le temps avance, et je me perds
Telle une âme esseulée, sous la pluie
Je parle, et pourtant, je me vois me taire
Mes idées et moi, sombrons dans les abysses de la nuit
Enfermé, je ne vois qu’horreurs et ombres
De ces ténèbres, qui de l’intérieur me dévorent
Mes jours semblent bien sombres
Je combats, sans que rien ne s’améliore
Vains sont mes efforts pour me libérer
J’hurle et pourtant, quand vient la nuit
De ces murs, je suis toujours prisonnier
Car ma cellule, n’est autre que la vie.
Quand vient le jour, je me réveille
Beaucoup de lumière, mais aucune merveille
J’ouvre les yeux, et me voilà prisonnier
Enchaîné, victime de mes propres pensées
Pour moi, le poids du temps est plus lourd
Car dans cette vie, plus pesant est mon séjour
Perpétuellement, je nourris une crainte, une peur
Celle de ne jamais trouver l’âme sœur
Âme incarnée dans un corps qui erre
Esprit invoqué, seul sur la Terre
Tel Adan recherchant son Eve
Je souffre et ce sans trêve
Le soir, en me couchant, je l’imagine
Blonde ou brune, un peu coquine
Se blottir, avide de réconfort et d’amour
Et au matin, nos cœurs battants au rythme d’un tambour
Je souhaiterais que ces matins durent éternellement
Juste elle et moi, nous aimant à travers le temps
Mais elle n’est pas là, et de la chercher je suis las
Et si, dans ce bas monde, elle n’existait pas ?
Me voici, au milieu des ténèbres
Je me tiens droit, bien qu’affligé
D’une peine et d’une tristesse funèbres
Je possède une âme esseulée
Hélas ! L’avenir s’annonce funeste
Il se dessine dans ce verre de vin
Qui jouit d’un rouge céleste
Recelant le secret de mon destin
Dans la pénombre, je ferme les yeux
En espérant mieux y voir
Et peut-être parler à Dieu
Et lui demander de m’expliquer mon échoir
Las, je n’ai plus de larmes
Que des mots galvaudés
Que j’expose telle une arme
Pour, contre cette souffrance, batailler !
Maussade ! Telle est mon humeur
Lassitude ou habitude ?
Je n’ai plus que de la rancœur
Pour toi, responsable de ma solitude !
Belle femme qui prend en otage
Mon sommeil et me rend barge
J’aimerais tant t’écrire des pages
Des pages, des pages et encore des pages
Pour te montrer à quel point je t’aime