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Dans toute littérature, la mort constitue une épreuve. Du deuil à sa propre fin. On a alors tendance à s'en écarter, à chercher la joie et le beau pour ne pas y penser. Pourtant, chaque façon de perdre la vie correspond par nature à une façon d'avoir vécu. Ainsi, accepter la mort c'est embrasser la vie. Peut-être que le lecteur averti ne verra plus que trépas dans ces poèmes contemporains qui puisent leur inspiration dans le classicisme, mais le courage, l'espoir, la liberté, la folie, l'esprit, la mélancolie, la vertu ... Embarquons ensemble dans ce voyage d'outre-tombe qui éclaircira ce qui semble obscur. En fin de compte, que sont les couleurs si ce n'est un prisme par lequel nous percevons ce qui nous entoure ? Changeons-le quelques instants.
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Seitenzahl: 27
Veröffentlichungsjahr: 2023
Dans toute littérature, la mort constitue une épreuve. Du deuil à sa propre fin.
On a alors tendance à s'en écarter, à chercher la joie et le beau pour ne pas y penser.
Pourtant, chaque façon de perdre la vie correspond par nature à une façon d'avoir vécu.
Ainsi, accepter la mort c'est embrasser la vie.
Peut-être que le lecteur averti ne verra plus que trépas dans ces poèmes contemporains qui puisent leur inspiration dans le classicisme, mais le courage, l'espoir, la liberté, la folie, l'esprit, la mélancolie, la vertu ...
Embarquons ensemble dans ce voyage d'outre-tombe qui éclaircira ce qui semble obscur.
En fin de compte, que sont les couleurs si ce n'est un prisme par lequel nous percevons ce qui nous entoure ?
Changeons-le quelques instants.
I -
Histoires d’antan
L’enfant
Paisible
La visite
Testament
Le Roi et le Marquis
Un matin au village
Au milieu des champs
Le garçon en charrette
“L’homme”
Un oiseau
II -
Plume et papier
En larmes
Invincible
Rêveries
Ne pleure pas
Terre et mère
Ôde au trépas
Complainte de l’existence
En chanson
Je m’envole
Je n’ai pas peur
III -
Contemplation
Crépuscule
Nuit étoilée
Lueur à sonnet
À l’océan
À la rivière
Brise et mistral
Ballade un soir d’été
Voyage parmi les Qords
Promenade en Alsace
La mort dans l’arbre
Au beau milieu d’une verte prairie
Se trouve une ridicule masure
Dont sort l’enfant, de retour pour midi
En bonne foi, à sa mère, il le jure
Le voilà gambadant parmi les champs
Quand soudain il entend au loin gémir
Mais qu’est-ce qui peut être si bruyant ?
Il décide alors d’aider ce martyr
Mais une fois cette butte franchie
Il aperçoit un étrange spectacle
Les gémissements s’accordent un répit
Perçoivent-ils en l’enfant un miracle ?
Des gens dorment en un ruisseau vermeil
“Épuisés, se dit l’enfant, quelle fête !"
Tout doucement sans troubler leur sommeil
"Oh ! Ce vin leur est monté à la tête !"
Son regard se pose sur un monsieur
“Quels beaux vêtements” dit-il en se jetant
Sur eux : promis il n’en prendra pas deux
À cet homme au sourire bienveillant
Pliant le manteau pour qu’il ne se froisse
Notre enfant repart en chantant gaiement
Couvrant le refrain des corbeaux qui croassent
Porté par-delà les prés par le vent
Il fut une fois un marin que l'histoire oubliera
Jeune et vigoureux l'attrait de la mer le motiva
Son père pourtant l'eut sermonné pour qu'il étudiât
Avec sérieux les traditions des pêcheurs d'autrefois
Immense fut la fierté de sa mère lorsque toqua
À la grande porte en bois de leur petite villa
Un fier capitaine dont l'audace ne manquait pas
Bombant le torse et plaçant son képi, il s'écria :
"Au nom de la marine royale : salutations
L'armée a besoin de soldats tels que vous mon garçon
Il nous faut des gens forts pour défendre notre nation
Que diriez-vous de suivre nos gars au son des clairons ?”