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Entrez dans la tête d'un chat qui n'a pas la langue dans sa poche... Chat va faire mal... Je vois des fantômes. Normal, pour un chat. Sauf que ces spectres-là vont finir par chasser tout le monde de la maison. Qu'est-ce qu'une petite chatte grise, grincheuse et territoriale, peut bien y faire? Et mes humains qui n'y comprennent rien! Quoi? M'allier aux autres animaux de la maison? Jamais. Il faudrait que la situation soit vraiment, absolument, désespérément désespérée... "Les Fantômes de Grison" est parfois hilarant, souvent touchant, et toujours couvert de poils. Grison et ses compagnons vont vous entraîner dans une aventure captivante aux dialogues savoureux. La plume d'Emilie C. Guyot, fluide et décalée, est une découverte riche à suivre les yeux fermés pour tous les amoureux des chats, les jeunes comme les moins jeunes.
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Seitenzahl: 148
Veröffentlichungsjahr: 2020
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Les Fantômes de Grison
1883 Express d'Orient
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À tous les fantômes :
les bons,
les mauvais,
ceux qui sont partis,
ceux toujours présents.
Et aussi à tous les chats grincheux.
Prologue
Où l'on voit le premier fantôme
Où l'on assiste à de nouvelles apparitions
Où l'on remarque de nouvelles choses étranges
Où l'on voit le Grand Chat Blanc et Noir apparaître
Où l'on tente de réparer un miroir
Où l'on termine ce qui a été commencé
Où l'on cherche à comprendre les Hectors morts
Où l'on rencontre la confrérie des Hectors Fantômes
Où l'on découvre le fantôme du dernier étage
Où l'on paye les conséquences de ses choix
Où l'on affronte la première épreuve
Où l'on explore le hall du Rez-de-Chaussée
Où l'on apprend que York est curieusement compétent
Où l'on prend une douche
Où l'on se repent
Où l'on se prend les pattes dans les pelotes
Où l'on passe la dernière épreuve sous les toits
Où l'on confronte un mauvais perdant
Où l'on finit
C'était par une nuit noire et froide de janvier. Au loin, la brume recouvrait la lande et entrait lentement dans les rues des villages.
Pas de quoi inquiéter un chat…
Dans une remise sombre, derrière une porte qui aurait dû être verrouillée, un miroir brisé laissait passer un souffle d'air, dernier symbole d'une vie secrète et passée.
L'ombre grandit, et se mit en marche…
Domino, le grand chat blanc et noir, terminait son tour d'inspection du quartier. Il allait rentrer chez lui, son devoir accompli, lorsqu'il perçut un bruit étrange près de la grande maison au bout de la route.
Domino posa sa patte sur l'ombre, et se glaça d'effroi…
Margot, la petite chatte noire qui avait oublié qui lui avait donné ce nom, s'enfuit sous un buisson sans vouloir voir jusqu'où s'étendait l'ombre.
Des chiens aboyaient, mais ils ne savaient pas pourquoi…
Zuul, la grosse chatte écaille de tortue que la plupart des gens surnommait Zouzou, ne perçut pas le drame devant sa porte. Elle ouvrit à peine un œil avant de retourner à ses rêves…
Grison, la chatte grise ainsi nommée à cause de son poil et peut-être aussi à cause d'une certaine ressemblance de caractère avec l'âne commun, se glissa sans bruit dans la chambre. Elle avait déjà tout oublié de la pièce et du miroir. Elle entendit les cris dans le vent, et choisit de se cacher sous les couvertures…
Je venais de réussir à sauter dans l'évier sans avoir été remarquée, lorsque le premier fantôme apparut dans la cuisine, à l'heure des croquettes-bonbons. Zouzou miaulait après Germaine, espérant sans doute que celle-ci aurait oublié qu'elle lui en avait déjà donné.
C'était juste avant le moment où nos Hectors et nos Germaines s'asseyaient tous autour de la table pour manger dans des assiettes, pour la deuxième fois de la journée. Ils appelaient ça le « dîner ». Nos Hectors et nos Germaines avaient de drôles d'habitudes, comme ça. Il fallait admettre qu'aucun d'entre eux n'avait l'air assez souple pour manger par terre, les pauvres.
Ces Hectors et ces Germaines étaient nos humains. En tant que chats, nous n'étions pas spécialement intéressés par les noms qu'ils se donnaient entre eux. Pour nous, c'était tous des Hectors (pour les mâles), ou des Germaines (pour les femelles). Dans cette maison, ils étaient cinq : Germaine ; son père le Vieil Hector ; ses fils le Jeune Hector à Gros Yeux (aussi appelé Gros Yeux pour aller plus vite) et le Plus Jeune Hector ; enfin la Jeune Germaine.
Germaine était la chef de meute, comme elle le disait, toujours à surveiller les autres et leur rappeler qu'ils avaient des choses à faire, comme quand le Vieil Hector devait prendre ses médicaments, ou qu'il fallait que je descende de l'armoire, ou que c'était l'heure de manger. Le Vieil Hector était un Hector tout penché en avant et qui marchait sur trois pattes ; il aimait démonter et remonter des objets et des machines, qu'il laissait toujours avec des fils dans tous les sens, ce qui faisait crier tout le monde. Personnellement, j'aimais les fils pour jouer avec, mais le Vieil Hector faisait de l'Électrique, et tout le monde savait qu'il ne fallait pas plaisanter avec ça. C'était un pouvoir potentiellement mortel.
Le Jeune Hector à Gros Yeux avait des pastilles en verre très épaisses pour mieux voir, et je ne savais pas toujours si je devais tenir compte de ses yeux ou de ses pastilles, mais ce n'était pas très grave pour jouer avec lui. Le Plus Jeune Hector avait ses poils de tête et de menton longs — ceux que les Hectors appelaient « cheveux » et « barbe » — et il aimait beaucoup passer son temps devant les écrans de Boîte-à-Images, et moi j'aimais passer mon temps à l'utiliser comme coussin.
La Jeune Germaine, qui avait toujours l'air fâché même quand elle ne l'était pas, était une « cousine ». On n'avait pas le droit d'entrer dans sa chambre, et il lui arrivait de disparaître pendant des semaines et des semaines entières. C'était très mystérieux, mais ce n'était pas très grave, puisqu'elle réapparaissait toujours au bout d'un moment.
Mais cela n'avait rien à voir avec la façon dont ce fantôme était apparu, ça, non !
J'étais tranquillement en train d'observer les gouttes d'eau qui coulaient dans l'évier, me préparant à attaquer pour enfin les attraper, et soudain — le fantôme était là. C'était une petite Germaine, avec des tresses, une jupe plissée et des hautes chaussettes qui retombaient sur ses chaussures. Je considérai un instant ses tresses, qui se balançaient à portée de mes pattes. Je détestais les intrus, surtout ceux qui arrivaient sans prévenir. Si je m'attaquais à ses poils de tête tout de suite, est-ce que cela exprimerait clairement les limites de ma patience ?
— Pourrais-je reprendre du poulet ? me demanda-t-elle.
La question m'étonna suffisamment pour me distraire des tresses. Il y avait quelque chose de louche dans cette demande, les Hectors ne faisaient généralement pas ça… mais qui étais-je pour refuser la soumission d'un être dans le besoin ? Et où était ce poulet dont elle parlait ? Je n'avais pas encore décidé quoi faire qu'elle s'éloignait déjà, pour tenter de caresser Zouzou. Sa main traversa le dos de Zouzou, qui miaula plaintivement comme si elle avait prit un coup de pied et, ébouriffée comme un balai-brosse, fila hors de la cuisine. Moi-même, je n'étais pas très rassurée.
— Eh bien, Grison ? dit Germaine. Qu'est-ce qui t'arrive, encore ?
Tout le monde me regardait, moi, de travers. Apparemment, aucun des Hectors n'avait remarqué le fantôme. C'était bien typique, ça ! Un phénomène surnaturel se produisait dans leur cuisine, et ils accusaient le chat ! D'un autre coté, comme ils ne comprenaient jamais ce que nous disions, j'étais bien embêtée pour leur expliquer.
— Tu es folle, ma Grison ! dit Germaine avec affection.
Je savais que c'était un compliment, au fond, alors je n'étais pas vexée. Ils me le disaient tout le temps ! Ils disaient aussi que j'étais complètement « siphonnée », ce qui devait être un autre mot pour « merveilleusement créative », à mon avis.
Néanmoins, il fut décidé que ma créativité n'avait pas sa place dans la cuisine parce que c'était l'heure de faire entrer les chiens, et le Jeune Hector me fit sortir de la pièce. York me regardait avec envie. Enfin, probablement. C'était difficile à dire avec ses yeux globuleux qui partaient chacun de leur côté.
Parce que oui, il y avait aussi plusieurs chiens dans la maison, mais eux, ils ne comptaient pas vraiment puisqu'ils vivaient en partie dehors — les chanceux ! C'étaient deux grands chiens : Chien-Lion (que j'admirais beaucoup), et Chien-de-Chasse (qui était une femelle idiote et qui pensait que tout ce qui avait notre taille était un lapin). Et puis il y avait l'espèce de chien-chat qui appartenait au Vieil Hector et qui s'appelait un « York », ce qui était aussi le bruit que faisait cette chose lorsque le facteur (ou n'importe qui dans la rue) s'approchait de la porte. « York ! York york york ! » Il était parfaitement ridicule.
Je lui donnais des coups de patte dès qu'il passait à ma portée. Ce n'était pas de ma faute, c'était lui qui me provoquait ! Quelquefois, j'étais même obligée de ramper sous la table et de sauter sur le canapé par surprise pour être provoquée, j'étais clairement la plus lésée dans cette situation !
J'ignorai York et filai dans le Petit Salon. C'était une grande pièce carrée, avec des murs sombres et des rideaux qui donnaient une ambiance de nuit même en pleine journée, et des fauteuils confortables tournés d'un côté vers une Boîte-à-Images, de l'autre devant une Boîte-à-Feu. J'aimais bien les rideaux. On pouvait s'enrouler dedans, se cacher, y faire ses griffes, et y laisser plein de poils. J'étais une spécialiste du rideau ! Je savais sauter sur la fenêtre et fermer le rideau en m'enroulant dedans pour l'étirer. J'aimais beaucoup aussi la Boîte-à-Feu. Quand il faisait froid, je m'installais devant, le plus près possible, mais pas trop près non plus à cause des bouts de feu qui sautaient. Il y avait des trous sur le tapis qui marquaient où ils étaient tombés — très peu pour moi, merci, je tenais à ma fourrure.
Nous n'avions pas le droit de griffer les fauteuils, sous aucun prétexte, jamais. Je ne le faisais jamais, d'ailleurs, seulement quand je tenais à montrer mon agacement. Comme à cet instant précis.
Après m'être passé les nerfs sur le fauteuil le plus proche, je m'approchai de Zouzou, qui s'était réfugiée auprès de la Boite-à-Feu, et lui sautai dessus et lui donnai des coups de patte sur la tête, afin de la pousser de sa place, par pure habitude.
— Fiche moi la paix ! s'écria Zouzou.
— Dis, dis-je en ignorant ses protestations, tu as déjà vu des Germaines que les autres Hectors ne peuvent pas voir et qui traversent les chats ?
— Je ne veux pas en parler ! J'en ai encore les poils qui se dressent sur mon dos.
Et effectivement, elle remuait la queue comme si elle pouvait s'en servir pour repousser le mauvais sort. Je faisais la même chose quand le Chat-de-Dehors s'approchait de ma maison. La Germaine lui donnait à manger, ce qui était une très mauvaise idée : ça ne faisait qu'encourager cette chatte idiote. C'était une chatte noire, en plus, avec un poil graisseux qui avait l'air d'avoir été roulé dans de l'huile. C'était bien les Hectors, ça, ils étaient souvent pleins de mauvaises idées. Ils avaient peut-être la maîtrise de l'Électrique, mais pour tout ce qui était basique comme le bon sens, ils avaient de sérieuses lacunes.
— C'est tout de même étrange, dis-je en guettant la queue de Zouzou. Je crois que c'est un fantôme.
— Non ! cria Zouzou.
Cette pauvre Zouzou était tellement émotive, pensais-je. Il n'y avait pas de quoi se mettre dans un état pareil pour un fantôme. À moins que ça ne fût parce que j'avais attrapé sa queue avec mes griffes. Difficile à dire, avec elle.
Zouzou se jeta sur moi et tenta de me mordre le ventre. Ça devait être à cause de mes griffes, alors. Peut-être.
— En tout cas, je n'irai plus dans la cuisine, dit Zouzou.
— Mais les bols de croquettes sont dans la cuisine, fis-je remarquer.
— C'est vrai, dit Zouzou en retournant s'installer devant la Boîte-à-Feu. Dans ce cas, il faut trouver un moyen de s'en débarrasser.
— Je suis tout à fait d'accord avec ça, répondis-je en m'étirant de tout mon long de la façon la plus innocente possible.
Même étirées, mes pattes restaient un peu trop courtes et n'atteignaient pas Zouzou. Flûte. Oh, tant pis. Je l'aurais une autre fois. Et puis nous avions un fantôme à chasser.
Une fois que les Hectors eurent fini leur dîner, je me faufilai à nouveau dans l'escalier de la cuisine. La cuisine se trouvait au sous-sol de la maison, et tout cet étage avait de grandes fenêtres situées très en hauteur. Enfin, à l'intérieur, elles étaient trop hautes pour y grimper, mais dehors, elles étaient au ras du sol, et les chiens y collaient leurs truffes en espérant entrer par miracle. Ah ! Ils pouvaient toujours rêver. Chacun à sa place, mes amis. Ces hautes fenêtres n'étaient ni ouvertes, ni couvertes avec des volets ou des rideaux, et il y avait toujours un peu de lumière qui entrait de l'extérieur, que ce fût le jour ou la lune. La seule pièce du sous-sol qui avait des fenêtres normales était la « pièce des chiens », parce que le terrain n'était pas plat et descendait de ce côté de la maison.
La « pièce des chiens » nous était interdite, ainsi que la « cour de derrière ». C'était bien dommage, parce dans cette cour, il y avait un beau poulailler (installé dans d'anciennes litières pour Hectors), et qu'au milieu de la cour, il y avait un arbre. Il était isolé, mais très beau, et les Hectors semblaient le considérer comme un arbre sacré. Dessous, ils avaient mis des pots avec de la cendre dedans, mais pas de la cendre ordinaire qui venait de la Boîte-à-Feu, c'était de la cendre d'Ancêtres. Germaine disait qu'ils étaient ses Protecteurs ; on ne les voyait plus, mais sa mère et son mari étaient encore là, et veillaient toujours sur la famille. J'aurais bien été le visiter, moi aussi, juste pour montrer que je n'avais pas peur des arbres sacrés, ni des Ancêtres invisibles, et surtout pas des chiens.
Mais pour le moment, j'étais dans la cuisine, me déplaçant furtivement entre les pieds de la table, guettant les ennemis potentiels à tous les tournants. Zouzou déboula dans la cuisine derrière moi et alla droit à son bol de croquettes.
— Qu'est-ce que tu fais ? demandai-je.
— Je m'assure que personne n'a touché à notre part !
— Tu as raison, dis-je en la rejoignant.
Je reniflai les croquettes et en mangeai une pour pousser l'investigation jusqu'au bout. Tout avait l'air en ordre. Zouzou m'observait et une fois que les croquettes furent déclarées sans danger, elle commença à dévorer son plat.
— Et maintenant, demanda Zouzou entre deux bouchées, que fait-on ?
— La Germaine Petite-Fantôme est apparue près de l'évier et elle est venue ici. On devrait refaire le parcours pour voir si elle revient.
— Vas-y, toi. Moi j'étais là. On n'a qu'à se mettre exactement où on était quand c'est arrivé.
Sauter sur la Boîte-à-Jeter, longer l'armoire, sauter sur l'évier : je montai facilement, retrouvai ma position d'origine, et commençai immédiatement à attaquer le robinet qui fuyait. Je savais que j'aurais dû rester concentrée sur le fantôme, mais il n'y avait rien de pire pour me provoquer que de faire « ploc, ploc, ploc », avec des gouttes qui coulaient le long de la paroi de l'évier. Je plaquai ma patte sur une goutte d'eau, qui me glissa entre les doigts. Comment les Hectors faisaient-ils pour maîtriser cet ennemi ?
— Il te faut un bol, le minou.
Je sursautai si fort que je bondis de l'autre côté de l'évier. La Germaine Petite-Fantôme était là, tranquille avec ses tresses, et me regardait.
— Tu as soif, le chat ?
J'étais coincée, prise entre le mur et le fantôme. Je fis de mon mieux pour prendre un air nonchalant, et je commençai à faire ma toilette comme si c'était le meilleur endroit au monde pour faire ça. Je jetai un coup d'œil, tout en passant ma patte contre mon oreille, à la Germaine Petite-Fantôme qui essayait de soulever un bol sale de l'évier. Sa main potelée voulait agripper le bord du bol, mais passait à travers.
— C'est comme ça depuis l'accident, soupira-t-elle.
Je devais avoir pris, tout à fait malencontreusement, un air ahuri avec ma patte toujours en l'air, parce qu'elle continua comme si je lui avais demandé des détails.
— C'était juste ici. J'ai glissé en voulant ouvrir le placard, et je suis tombée la tête la première contre le bord de l'évier. Il est très dur.
Je regardai le placard avec méfiance, puis l'évier. Je baissai ma patte lentement.
— Je voulais juste un verre d'eau, continua la Germaine Petite-Fantôme. C'était le soir, j'étais toute seule, et je n'ai pas osé allumer la lumière.
Voilà donc pourquoi les Hectors avaient toujours un verre d'eau sur leur table de nuit. Je ne pouvais qu'approuver, surtout que j'aimais beaucoup renverser les verres pleins totalement par inadvertance.
Là-dessus, Zouzou arriva en courant et à toute allure depuis le couloir qui menait aux litières. Les litières des Hectors étaient sur la droite (ils faisaient leurs besoins dans l'eau, une drôle d'habitude), et les nôtres étaient sur la gauche, sous des étagères couvertes de boîtes en métal. Les Hectors appelaient ça la « pièce des chats », comme si nous ne possédions pas la maison en entier ! Ah ! Quelle innocence. Zouzou avait les yeux comme des billes rondes et elle était hérissée jusqu'à ressembler à une grosse boule hirsute. Des morceaux de litière étaient encore collés à son derrière.
— Y'en a une autre ! Y'en a une autre !
Zouzou était suivie par une Germaine Fantôme assez large, habillée d'une robe sombre qui la couvrait de la tête aux pieds, avec un tablier clair par-dessus, et un sorte de chapeau mou sur la tête.
— Sale chat ! Encore à voler dans la réserve ! File d'ici avant que je ne t'assomme !
Mon indignation atteignait des sommets. Une petite intruse polie, passait encore, mais deux c'était trop, surtout