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Ce livre contient des poèmes écrits spontanément, et chaque encre est coulée avec amour et passion, je vous invite à les découvrir en vous souhaitons bonne lecture !
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Seitenzahl: 55
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Préface
Je suis le rythme du soir
Comme un songe qui ne se termine pas
Au-dessus des nuages, il y avait un néant
Parfois il y a bien des soleils glacials
Quand la nuit tombe
J'admire les hommes
Loin de toi mon astre qui peut me réconforter
Face à la neige qui allonge son tapis
Elle aurait pu être douce
Sur les corolles, se pose un coussin blanc
Les flots de mes yeux
Les couleur de l'Éden
La carabosse et le charmant
J’ai raté les fleurs
Quand le soleil matinal
La patience devient impatiente
Dans le noir éphémère
Ce soir
La sirène des océans
Le karma
J'ai reçu plein de critiques
A l'aube du matin
La fleur de l’amitié
La cassure
j'ai mal de toi
Ivre de toi
Sous la neige
Parmi les milliers de larmes étoilées
J'entends les rimes
J'aurai aimé que mes larmes se transforment
Veux-tu glisser sans te retenir
Ma plume t'a délaissé
Il est des larmes que l'on verse de chagrin
Où étais-tu
Dites, quand on aime en toute innocence
Où es-tu maman
Ton volcan
J'ai goûté au bonheur de l'amour
Elle attendait son arrivée
L’oiseau piégé
Souviens toi de nous deux
Mon cœur entend
Mon dauphin
Demain à l'aube
Le reflet de ton ombre
À l'ombre des étincelles
Dans un monde magique
Histoire d'une vie
L'amour sacré
Un jour l'amour
L'amour est de retour
Tu voudrais être
Il est des soleils
Là où je suis inspirée
Amour infini
Il m'avait dit qu'il m'aimait
L'ultime soumission
L'amour est un slow
J'écris pour créer
Le néant de la nuit s'allume
Je crie bruit, je crie colère
Laisse-moi pleurer
Quand le matin
Eve a croqué la pomme
Tous ces mots-là
Au gré du vent virevoltant
Dans un verre de vin
Je m'abonne à l'insomnie
Maman, vois-tu je n'ai plus huit ans
Dis-moi ce dont tu rêves
Un paradis rempli de douceur.
Mon amour quand t'es absent
J'ai flatté ton ego
Quand l'image de tes mains
J’'ai coupé le cordon de la haine
Si vous ne deviez me lire qu'une seule fois
Saint-Valentin
Un jour, pas à pas vers ton horizon
Il y a des soirs où j'ai besoin de te dire
Quand je l’ai connu
La rose noire du passé
Je n'étais pas loin de vous
Le néant de la nuit
J’ai publié mon cœur
Dans la cité lointaine
Quand il fait noir
Il est minuit
Il était une fois
T’oublier
Ce second recueil de poésie de Malika Djennadi est un régal pour les lecteurs et les mélomanes de la poésie, qui vont découvrir l’expression d’une jeune poétesse révoltée, qui porte en son sein une voix de l’émancipation, d’une jeune femme kabyle, où la liberté n’est point un vain mot, qui est d’ailleurs son cheval de bataille.
Les poèmes de Malika Djennadi, se lisent d’un trait et sans détour, afin qu’elle exprime ces préoccupations du moment. Depuis qu’elle a quitté sa chère Kabylie natale, elle s’est toujours exprimée sur cette déchirure, de la séparation de ces êtres chers, et de sa terre ancestrale, de l’amour perdu…
Une émigration imposée par la conjoncture et le destin, un environnement et situation lui ont créé un climat d’inspiration…
Une femme qui s’exprime, chez les Berbères, vaut son pesant de poudre. C’est ainsi que Kateb Yacine aime qualifier la femme de lettre Chaouia Yamina Mechakra, quand il lui dit, « une femme qui écrit, vaut son pesant de poudre ». Cet adage s’applique aussi pour Malika Djennadi et pour son présent recueil de poésie, composé de plus de 90 poèmes, qu’on peut lire d’un seul trait. Un recueil à lire et à faire lire.
Bejaia-Aokas, le 20 Aout 2016
Mohand Ouramdane LARAB
Je suis le rythme du soir
Qui, dehors dans le noir
Marche sans compagnie
L'esprit au carrefour des damnés
J'entends le vent siffler
Comme s'il est enragé
C'est de l'air en mouvement
Le silence du vagabond
Ce silence est bruyant
Cet air n'est pas enchantant
J'ai beau chanté la sérénade
Pour adoucir cette balade
Hélas, on n'entend pas ma voix
Le vent est plus fort que moi
Son silence est le langage du désarroi
Son bruit me fait rentrer chez moi
Comme un songe qui ne se termine pas
Ou comme une fin qui ne vient pas...
Mon accompagnant c'est le rêve
En attendant que l'hiver s'achève
L'amour derrière le brouillard est voilé
Il se cache et se prend pour un secret
Comme un été indien derrière les horizons
Et je perds toute conscience en l'abandonnant
Le ciel ne cessera subitement d'exister
Ne se libérera pas par des pluies de cristal
Ainsi mon cœur ne cessera de te réclamer
Ainsi mon âme résistera contre ton mistral
Au-dessus des nuages, il y avait un néant
Petit, petit, petit, mais tout de même géant
Je doutais qu'il s'élargirait tel un océan
Pas ce matin, je tends les bras au néant
J'ai des vertiges de toi, mais de haine
Ce soir-là tu ne m'as affligé que la peine
Avant ton arrivée dans ma vie j'étais reine
Disparaît et je me déferai de tes chaînes
Ce rituel rend malade mais ne dure pas
De l'amour à la haine il n’y a qu'un pas
Je ne sais si tu es un homme ou un cas
Telle une veuve noire aux mille combats
Je te hais chaque minute un peu plus fort
J'aime le temps, il me fait voir les torts
Il passe et t'arrache ton masque d'or
Clandestin de mon cœur, DEHORS...
Parfois il y a bien des soleils glacials
On se croit réchauffé du froid hivernal
Leur douce chaleur nous inonde
On colle le coin comme la queue d'aronde
Mais cet anticyclone ne dure pas
Hélas, il disparaît et il ne se soucie pas
Il nous laisse une froide température
Pétrifiant nos corps de violentes cassures
Chaleur pourquoi ce mépris, je veux encore
Faut que je me couvre pour ressentir mon corps
Avant qu'un autre phénomène ne soit arrivé