Les mots dits - Eric Spano - E-Book

Les mots dits E-Book

Eric Spano

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Beschreibung

Et si les mots pouvaient guérir les maux ? Et si, un instant, vous mettiez votre mental au repos pour vous laisser porter par leur Souffle ? Et si nous remontions, ensemble, ce fil invisible qui relie chaque être humain ? Tel est le voyage que vous propose ce recueil de poèmes et chansons : un voyage jusqu'au plus profond de vous-même...

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Seitenzahl: 96

Veröffentlichungsjahr: 2015

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La destination importe peu, seul le chemin compte...

à Lénélope...

Table

Préface

Poèmes

Les mots

L’amour

Préambule :

C’est quoi l’amour ?

Lessence de l'amour

L’amour

Souffle d’amour

Alors tu pourras aimer

Aller vers soi-même

Un sentiment

Quand l’amour arrive

Aimer encore

Viens te blottir

Tu seras

Petite lumière

Mon diamant

Tellement d’amour

Sur les dunes

Le goût du bonheur

Tu es ma loi

Je te donne mon cœur

Si mon cœur était une fleur

Au-delà de la mort

Ames jumelles

La quête

L’autre moitié de toi

Mon éternelle promise

Quandnd l’amour s'en va

Quand l’amour s’en va

Un rêve de papier

Je t’attendrai

Encore un jour sans toi

La solitude

Nous

Pénélope

Essence d’amour

Je t’attends

Hôtel Maryline

La muse

Le mur (Facebook

)

Comment vas-tu ?

A la place d'une femme

Quand tu m’enlaces

Quand il rentre le soir

Pour les femmes

La vie

Préambule :

Titanic

La vie

Le temps

Au fil des ans

Petite flamme

Espoir

Le courage

La vérité

Paroles mauvaises

Le cœur de cristal

Ma bulle

Le sang de mon âme

Si j’en avais la force

La peau de soie

Prisonnière d’un corps

Un petit garçon à sa maman

Champagne !

Ne touchez pas à mon enfant

La danseuse

Humour

L’humour

Jeux de mots

Noir et blanc

Ciné Pizza

L’amour en musique

Chansons

Avant-propos

J’aurais aimé

Quand on vit sans amour

Partir

Seul quand on est deux

L’amour encore

Notre amour plus fort que tout

Je meurs ou je vis

La fille du net

Quarante ans

En panne des sens

Pourrais-je encore aimer

Les larmes

Dormir

Je t’ai cherché

Les millions d’étoiles

Effacez ma mémoire

Que vaut ma vie

Châteaux en Espagne

Je peux m’en aller

Une vie

Encore une fois

Deviens-toi

Le bonheur n’attend pas

Vivre mon rêve

Ecrire une chanson

Michel et Daniel

D’une mère à sa fille

Je dis

Au nom de la nation

Liberté

Geek

Politiquement correct

J’accroche pas

Les clowns du mardi

Préface

Au reste, le domaine de la poésie est illimité. Sous le monde réel, il existe un monde idéal, qui se montre resplendissant à l’œil de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses.

Victor HUGO, préface des Odes (1822)

De toutes les formes d’art, la poésie est sûrement celle qui touche le plus directement au cœur. En quelques dizaines de mots seulement, un poème a la capacité de nous bouleverser et d’éveiller en nous de multiples sentiments. La poésie est ainsi à l’écrit ce que les huiles essentielles sont aux plantes. Ce concentré d’émotions est obtenu par la force des images. Pourtant, ce noble art est aujourd’hui majoritairement boudé par le grand public qui le considère, souvent, comme ennuyeux, élitiste ou difficile d’accès.

Pour en comprendre les raisons, il faut très certainement remonter à l’enfance. Dans la mémoire collective, la poésie reste cet exercice barbant de « par cœur » que nous imposaient nos maîtres et nos parents. Quel enfant, s’affrontant avec désarroi à la difficile mémorisation des plus beaux vers de nos plus grands poètes, n’a-t-il pas entendu, au moins une fois, cette phrase stupide : « je sais que c’est difficile pour toi d’apprendre ce poème, mais distoi que c’est un très bon exercice pour développer ta mémoire. » ?

Prendre la poésie comme un exercice de mémorisation, en voilà une drôle d’idée ! C’est un peu comme si l’on se servait d’une robe de haute couture pour apprendre à découper un tissu ! Après la phase ingrate du « par cœur », vient celle, non moins ingrate, de l’étude du texte. On analyse la métrique, les rimes, les effets de style, on étudie la vie du poète, ses influences, les raisons supposées du choix de ses mots… Cela ressemble étrangement à l’autopsie d’un cadavre ! L’image est parlante, car tout le monde sait que connaître les différentes parties d’un corps n’a jamais permis de percer le mystère de la vie.

La poésie est avant tout musique, elle n’a rien à faire dans la sphère de l’intellect. Un poème ne s’apprend pas, ne s’analyse pas, ne se dissèque pas, IL SE RESSENT. Si on résonne avec lui, s’il nous touche, alors les vers s’imprimeront naturellement dans notre mémoire. Dès lors, la mémorisation n’est plus le but, elle devient le moyen par lequel on peut faire réapparaître ces phrases qui nous font du bien, n’importe où, n’importe quand, tout comme on se rappelle le visage d’un être aimé. Après ce premier « coup de foudre », l’envie d’en savoir plus sur l’auteur, sa vie et son œuvre coulera de source.

N’est-il pas là le secret pour faire aimer la poésie ?

Remettre simplement les choses dans l’ordre, ne pas commencer par la tête mais par le cœur ! Pour apprécier un poème, ouvrez-lui la porte de votre intimité, laissez-le toucher votre centre et plus jamais il ne vous quittera. Il fera son œuvre, il éveillera en vous des sentiments inconnus, des frissons inattendus et fera couler sur vos joues des larmes longtemps enfouies.

Cher lecteur, je forme le vœu que quelques-uns des poèmes de ce recueil parviennent à toucher votre centre et éveillent en vous les plus belles émotions. Si même un seul d’entre eux y parvenait, j’en serais comblé. Nous aurions alors, sans même nous connaître, partagé quelque chose d’essentiel. Car, même si nous sommes tous différents, que nos vies et nos expériences semblent singulières, nous marchons dans la même vallée, nous passons par les mêmes portes. Ce fil invisible qui nous relie, c’est notre condition d’être humain. Ce qui fait la différence entre deux personnes, finalement, ce n’est que le niveau de conscience avec lequel elles traversent ces portes.

Voilà pourquoi l’art est nécessaire dans une société : il est un pont entre toutes ces expériences qui semblent différentes, mais qui, pourtant, se nourrissent à la même source. Il en fait la synthèse pour en montrer le véritable fondement. L’artiste n’est qu’un transformateur capable, à partir de son vécu, de retranscrire, sous une forme digérée et esthétique, des émotions universelles. S’il y parvient, les gens seront touchés au fond de leur âmes, car ils reconnaîtront, en eux, ce sentiment exprimé, cette vérité, même si elle est douloureuse. Etrangement, cette vérité ne leur fera pas mal, mais, au contraire, aura un pouvoir de réparation. En cela, j’en suis convaincu, l’art possède un véritable pouvoir « thérapeutique ».

Le poète parviendra à être ce transformateur s’il est capable de se mettre à nu avec humilité et sincérité, en frôlant parfois la barrière de l’impudeur, mais sans jamais la franchir. Car, tout comme on ne lit bien la poésie qu’avec le cœur, on ne l’écrit bien qu’avec le même cœur. Même si la forme compte beaucoup en poésie, écrire un poème est tout sauf un simple exercice de style. Si le poète se regarde luimême en admirant la beauté de ses rimes et l’enchaînement habile de ses mots, il n’est qu’un prétentieux, certes doué, mais qui ne pourra jamais toucher l’âme des gens. Tout au plus, trouvera-t-il louanges auprès d’autres prétentieux qui placent l’intellect au premier plan. Un poème qui ne serait que style est comme une boîte vide que l’on emballerait dans le plus beau des papiers cadeau : on a très envie de l’ouvrir, mais, quand on l’ouvre, il n’y a rien dedans. La forme doit être mise au service du fond, du message, des sentiments que l’on a envie – je dirais même besoin – de transmettre.

Le poète est celui qui est capable de mettre du Souffle dans ses mots. Et, si ses mots sont portés par le Souffle, alors ils auront le pouvoir de guérir les maux. Pour cela, il doit avoir la force de vaincre ses peurs, pour aller puiser, au tréfonds de son être, des émotions enfouies, des douleurs, des colères, des révoltes, des moments de joie intense, des espoirs cachés, des rêves brisés, et les sublimer dans le chaudron alchimique de son âme. Tout comme en homéopathie on transforme un poison en médicament par une succession de dilutions, le poète doit être capable de diluer maintes fois ses émotions, pour n’en garder que la quintessence. Si on devait parler de talent, c’est dans cette phase qu’il résiderait, dans cette capacité à rendre digeste ce qui ne l’est pas. Si ce travail alchimique est accompli, alors la poésie peut aborder tous les thèmes, même les plus durs, sans que jamais cela ne soit pesant.

**

Ce recueil couvre le cœur de mon travail d’écriture entre 2003 et 2014, avec deux périodes de création plus marquées (2003-2005 et 2011-2014). Il regroupe, dans une première partie, soixante poèmes classés par thèmes et, dans une deuxième partie, trente-six textes de chansons.

Le thème de l’amour, sous toutes ses formes et dans tous ses états, est très présent dans cet ouvrage, car il est l’Essence même de La Vie et de nos vies. Sans amour et sans partage, nous ne sommes que des coquilles vides, de belles voitures à la mécanique fine, mais incapables d’avancer, faute de carburant.

Cher lecteur, au-delà de toute chose, je vous souhaite l’amour dans votre vie et forme le vœu que la lecture de ce livre vous donnera l’envie d’aimer…

Poèmes

Les mots1

Ne blessez jamais un mot, les mots ont une âme.

Ne brandissez jamais un mot, les mots sont une arme.

Les mots peuvent guérir, les mots peuvent tuer,

Les mots peuvent nourrir, les mots peuvent affamer.

Ne laissez pas un cœur souffrir, d’un mot maladroit,

Ne laissez pas un cœur mourir, d’un mot qu’on ne dit pas.

Essayez le mot doux, celui qui réconforte,

Essayez le mot clé, celui qui ouvre la porte.

Dites oui en pensant non : le oui sera non.

Les mots s’habillent de votre conviction,

Ils sont le miroir de l’âme et du cœur,

Le reflet des doutes et des peurs.

Osez le mot juste, celui qui met à nu.

Osez le mot tabou, celui qu’on ne dit plus.

Osez le mot vrai, celui qui impose le silence.

Osez le mot pur, celui qui respire l’innocence.

1 N.D.A. : ce poème a été mis en musique, mais je l’ai volontairement sorti de la partie « Chansons » et de toute autre thème, car il traduit, à lui seul, l’état d’esprit dans lequel a été écrit ce recueil. Il était dès lors naturel de le placer en ouverture.

L’amour

Préambule

C’est quoi l’amour ?

Tout le monde parle de l’amour, tout le monde espère l’amour, tout le monde a été heureux et a, un jour, souffert par amour. Mais qui peut dire ce qu’est vraiment l’amour ? Il y a tellement de confusions, de malentendus, de fausses idées, à son sujet, que nous sommes perdus et désarmés face à ce Graal tant espéré, mais qui échappe à notre entendement.