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Après les digitales pourpres et mes chemins d'été, ce troisième recueil conte les plaisirs simples de la vie. ...Ces petits moments volés à nos vies, Suspendent le temps sans préavis ; Nous laissant maître de notre ennui, Oubliant le jour, ignorant la nuit... Laissons fuir le temps, Oublions le chapelet des ans...
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Seitenzahl: 28
Veröffentlichungsjahr: 2024
Flânerie
J’ai offert mes rimes au vent
Arrière-saison
Laissons fuir le temps…
Les petits cailloux de la vie
J’ai dormi à côté d’un oiseau
Instants
L’étang
La boîte à mots
Jour de pluie au parc
Un jardin secret
Une partie de pêche
Les trois légendes du rouge-gorge
Soirée d’hiver
Désir
Un petit village d’autrefois
Joli brin de mai
Le pont de pierre
Mon enfance
Jeu de lune
Le grand cerf
Le vieux café
La guitariste
Ma vie sans frontière
Le lilas
Le temps qu’il me reste...
Une veillée, un soir d’hiver
Sensations
L’oie et le cygne
Le forgeron
Solitude choisie
Solitude subie
Lire
Chorale nocturne
Nostalgie
Le vieux chêne et le hibou
Voyage en livres
Mon petit homme
Le banc
La barque
Rêverie
Les copains
Spleen ...sans idéal
Le facteur
A perte de vie
Crépuscule
Les plaisirs simples
J’aime flâner sur les chemins fleuris… longues balades propices à l’inspiration poétique. Plaisir simple mais tellement enchanteur.
J’y retrouve des parfums, des lieux, des sons … le souvenir de rencontres avec des gens, parfois disparus, mais tellement présents …
Tout m’appelle à leur rendre hommage dans ces textes.
J’offre ainsi mes rimes au vent, des mots qui s’envolent en douce farandole… jusqu’à eux.
J’ai offert mes rimes au vent,
Envolées tel un cerf volant.
J’ai confié au jardin d’Eole,
Mes mots en douce farandole.
Comme l’aube tresse ses fils d’argent,
J’égrène des vers au fil du temps.
J’imagine de nouveaux sonnets
Que la brise fraîche fera chanter.
De ma fenêtre je regarde l’envol
D’un oiseau qui se perd dans le ciel ;
C’est le barde qui conduit jusqu’au soleil
L’écho salvateur de mes poèmes.
Quelques feuilles déjà flétries
Jonchent la terrasse endormie,
Les moineaux se régalent des baies
Dont l’automne pare ses haies.
C’est comme un goût d’arrière-saison,
Un temps juste après les moissons
Lorsque le soleil se plaît à l’horizon ;
Couleurs chaudes se mêlent à l’unisson.
Encore une année qui lentement fuit,
Effeuillant le calendrier sans bruit,
Pâles reflets de l’aurore effaçant la nuit,
Crépuscule orné d’une lune qui luit.
Assis au bord du ruisseau,
J’écoute le doux bruissement de l’eau.
Quelques goujons y trouvent repos,
A l’ombre d’un bouquet de roseaux.
Ces petits moments volés à nos vies,
Suspendent le temps sans préavis ;
Nous laissant maitre de notre ennui,
Oubliant le jour, ignorant la nuit...
Laissons fuir le temps,
Oublions le chapelet des ans...
Ces petits maux du quotidien
Qui voilent nos matins
Ces jours un peu plus gris
Qui nous content bien des soucis
Ces heures tellement sombres
Comme autant de zones d’ombre
Ce sont les petits cailloux de la vie
Qui jonchent nos chemins sans bruit...
Ce soir là, il faisait bien froid,
Décembre installait ses premiers frimas,
La nuit s’allongeait à grands pas,
Je passais là vraiment par hasard...
Je l’ai trouvé blotti sur un banc de bois,
Perdu dans un épais brouillard.
Petit être frêle et sans abri,