4,99 €
Noël BARKLEY nous emmène dans son univers particulier de zèbre attitude.
Revisiter la poésie qui a perdu quelques plumes et lui permettre de prendre un nouvel envol par sa légèreté et sa fluidité.
C’est ainsi que dans des récits imagés, des figures de styles et de la gymnastique des mots tout en arborescence, il vous tient en haleine tout au long de ce recueil, vous y accueille avec sa magie et sa finesse.
Le simple Fer à repasser est en mission exceptionnelle, vous vous attachez à de banals Lacets. Il se promène avec aisance verbale dans toutes les aires cérébrales. Sans oublier l’humour et l’amour sous toutes ses formes.
Ce livre vaut le détour, une autre dimension de l’infini dans le cerveau mystérieux d’un surefficient.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 49
Veröffentlichungsjahr: 2023
BNC
LES PROMENADES D’1ZÈBRE
Mélange subtil de poésies atypiques
J’avance, je recule
Je vais, je viens, sur son torse je circule
J’allume ma petite torche, quand c’est rouge je suis excité
Je suis bouillant de plaisir je dégage des vapeurs enchantées
C’est chaud, très chaud, il faut y aller.
Je caresse les bras, je glisse sous les aisselles
Je fouine mon nez dans les creux sans faire de zèle
Je fais en sorte qu’elle n’ait pas des plis chezelle
Je la tourne, j’admire l’étendue de son dos zébré de couleurs harmonieuses
Je me balade de gauche à droite sur ses fesses vaporeuses
C’est doux, c’est frais c’est délicieux
Une explosion de vapeur vient envahir mesyeux
Je remonte lentement ma large palme le long de sa colonne
Les vertèbres sans se sourciller, se redressent monotone
Elle a des épaules de dieux grecs
Un cou de vieuxsteak
Que je caresse plus longtemps pour tenir droit
Elle accepte de se plier en quatre pour le bonheur d’un ayant droit.
LE FER À REPASSER
Elle me supplie de la tourner, je la déplie et la renverse sur lelit
Elle est très sensible, elle marquevite
Faut aller doucement sans créer de conflit
Je la tiens par le poignet
Elle se laissealler
Je la tire par lecol
Qui ne se dilatepas
C’est parfait, on suit le protocole
C’est tout raide, j’avance à petits pas
Je transpire, elle m’inspire davantage
Elle pointe sans ambages, c’est juste son langage
Je me balade sur son corps légèrement trempé,
Elle est séduite, mais elle joue et glisse parfois sur le côté
Je la suis, je la retiens sans la froisser
Je suis fair-play
Et mon ferplaît
C’est une femme soumise
Juste une bonne chemise...
Elle grimpe sur le dos d’un cintre
Elle se laisse porter par un prince !
La suresthesie des surefficients sans cesse censurée par ces sens
Insensés au coup de sang, qui incendie leur innocence,
Sans en être sûr et certain de leur essence.
Les Êtres surefficients essaient juste d’être sensés
Même efficients à chaque instant ils se sont retournés
Pour regarder, permanent le rétroviseur de leurs actions
Sans s’épargner de vives réactions.
Qui viendraient décomposer leur estime desoi,
Déjà très fragile, tenant sur un fil desoie.
Le soir venu, dans le creux du lit de la solitude ils s’autoflagellent
À la recherche de défis nouvel
Leur fameux Cerveau parallèle sur l’autoroute des idées foisonne de mille merveilles
Au cœur des cellules connectées une particularité distinguée
De nuit comme de veille le nébuleux ventile son arborescence aux branches
Complexes dont les ramifications déclenchent une avalanche
Le long des trottoirs sur la route aux multiples chaussées.
Les neurones qui tapissent les réseaux de pensées.
Censées leur offrir une vie aisée
Les idées qui parfument l’encéphale se régalent
Ce sont les invités du festival
Mais le sort a voulu autrement le récital
Ils sont pensées permanentes dépensent d’énergie
potentielle haute de la hiérarchie du gâchis.
La suresthesie des surefficients sans cesse censurée par ces sens
Insensés au coup de sang, incendie leur innocence
Dans leur bulle une ville à part
Dans des désirs propres à eux ils font le grand écart
Dans leur vision multi plurielle des aires cérébrales,
De nombreux nouveaux remparts dont ils s’emparent
Dans les multiples chambres de leur tête, ils hébergent des défis
La nuit grande anxiété, où une vague de timidité les poursuit
Le paradis et l’ennemi dorment ensemble dans le scellage d’un cerveau multiplexe
Testant leurs talents dans plusieurs contextes.
Le silence des ignorants, une forme d’érudition parlante
Fait son entrée triomphante
Dans le sillage des myélines,
Dans les secrets de la mélanine.
À la vitesse détonante, repartie étonnante
Des connexions synaptiques
D’une ivresse dynamique
Il y a des invités dans ma tête aux nombreuses écritures,
Aux diverses en-têtes, prouesse d’une lecture
De grandes familles où fourmillent des enfants, de petits enfants d’arrières petits
Fils et petites filles qui logent chez moi là-haut dans le grenier du sommeil sans conflits qui fait que je dors peu, mais sans être vaporeux
Tout a un sens, rien n’estcreux
Dans le cerveau de surefficient.
Ouvrir son cœur au bonheur de l’autre qui danse de folie derrière le miroir
Miroir reflet des flammes
Flammes des temples de fusion divine
Divine la lune qui caresse le ventre du ciel
Ciel qui s’éclaire aux couleurs de l’espoir
Espoir ce grand fleuve pour s’abreuvoir
Abreuvoir le troupeau des peuples de Dieu
Dieu n’a pas créé l’homme pour souffrir
Souffrir est une offense faite à l’univers
Uni vers l’amour le bonheur nous habille
Habillés aux couleurs du printemps
Printemps où fleurissent les fleurs du désir
Désir ardant brûlant le feu s’aiguise
Aiguise le tranchant de tes envies
Envie de voyager dans le corps de l’amour
Amour s’aime à deux et récolte la fusion
La fusion sème les graines du pouvoir
Le pouvoir d’être solidaire dans l’entraide
Entraide d’entre les êtres humains
Les humains qui ont oublié leur origine commune
Commune de Bofferdange où dansent les rimes
Les rimes qui chantent, les rimes riches
Riches les âmes sincères qui marchent
Marchent dans les couleurs de l’harmonie
Harmonie que recherchent les élus
Élus par les esprits supérieurs du divin
Divins ceux qui partagent leur festin
Festin des moments de gloires
Gloire à toi femme altruiste
Altruiste la grande vertu prometteuse
Prometteuse la ville qui ouvre ses portes
Porte le destin des âmes errantes
Errante la vision des hommes égoïstes
Égoïstes dans les couloirs du plaisir
Plaisir de voir que tu vas bien
Bien que ce ne soit pas évident,
Eh ! Vis dans l’amour et fais de tonmieux
Mieux que celui qui ferme son cœur à autrui
Autrui c’est aussi l’autre toi
Toi qui ouvres ton cœur au bonheur de l’autre moi
Moi c’estBNC.