Les quatrains - Christian Galvez - E-Book

Les quatrains E-Book

Christian Galvez

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Beschreibung

Ces quatrains présentant une structure classique avec l'emploi de l'octosyllabe et de la rime sont d'une évidente modernité. Ce sont des esquisses du monde auquel appartient le poète. Après "Les sentiers battus", "Les parterres de vers" et "Les visitations poétiques" " Les quatrains" est le quatrième recueil de poèmes de Christian Galvez

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Seitenzahl: 16

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Du même auteur

Les sentiers battus, PJ. Oswald, 1975

Les mains vides et les pieds-noirs, C. Corlet, 1999

Mon plus beau cadeau, C. Corlet, 2001 Un de là-bas, Le manuscrit, 2005

Jour de chkoumoune ?, Le manuscrit, 2013

L’homme qui recyclait des bouteilles, Edilivre, 2016

Georges de Villebois-Mareuil, Edilivre, 2017

Les parterres de vers, Edilivre, 2019

Et puis partir, Books on Demand, 2022

Des nouvelles de l’homme qui recyclait des bouteilles, Edilivre, 2023

Les visitations poétiques, Books on Demand, 2023

A ceux qui me sont chers

Les souffles s’entrecroisent puis s’apaisent ;

Les voix s’interpénètrent puis se taisent.

Lieu clos où d’un coup s’installe l’infini,

L’air ne respire plus que le pré fleuri.

François Cheng

dans Enfin le royaume

Table

Les plis de la lune

Les poèmes de grand-papa

Les poésies de grand-papa

Les plis de la lune

Au lecteur

Ami comme moi prends pitié

J’ai fait ce que j’ai pu les pages

Blanches geignaient pleuraient de rage

Allons lis sans vouloir châtier

1

Oh que m’importent les couleurs

Des chagrins et des graminées

Seules comptent les fleurs chinées

Qu’on marchande dans la douleur

2

Comme pardonnent les courants

Voici que la brise légère

Celle qui nous vient de naguère

Recherche notre roi-mendiant

3

Le matin aux pieds d’éléphant

N’en revient pas d’être un enfant

Mais moi je ne suis pas tranquille

Quand je le vois croquer des billes

4

Ce sont des graines de chair vive

On les trempe dans notre ennui

En espérant que dans la nuit

Tous les refrains soient sur la rive

.

5

Les idées rient au coin du feu

Car l’hiver n’a pas froid aux yeux

Las seule la pierre s’étonne

D’entendre la vie qui frissonne

6

Sonneront-ils dans les mémoires

Les innocents des grandes foires

Les sollicitudes du vent

Pour que les traces soient devant

7

L